Épiez-sur-Meuse est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Pour l’article homonyme, voir Épiez-sur-Chiers.
Pour les articles ayant des titres homophones, voir Épieds.
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Épiez-sur-Meuse | |
Le quartier de l'église de la Conversion-de-Saint-Paul. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Commercy |
Intercommunalité | Communauté de communes de Commercy - Void - Vaucouleurs |
Maire Mandat |
Fabienne Antoine 2020-2026 |
Code postal | 55140 |
Code commune | 55173 |
Démographie | |
Population municipale |
40 hab. (2019 ![]() |
Densité | 4,9 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 32′ 45″ nord, 5° 38′ 26″ est |
Altitude | 342 m Min. 274 m Max. 410 m |
Superficie | 8,19 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Vaucouleurs |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Épiez-sur-Meuse se situe à 8 km au sud de Vaucouleurs et à 29 km de Commercy, à l'écart des grandes routes, dans un petit vallon qui conduit à la vallée de la Meuse. La commune est voisine de Burey-en-Vaux, Maxey-sur-Vaise, Amanty et de Badonvilliers.
Elle a fait partie successivement du territoire des Leuques (au temps de Jules César) avec Tullum (Toul) pour capitale, de la Belgique (l'une des quatre provinces de la Gaule), de la Champagne (à partir du Xe siècle) mais une portion de son territoire fut rattachée au Barrois mouvant au XIIIe siècle.
Situé à 306 mètres d'altitude, le Ruisseau d'Amanty, le Ruisseau d'Epiez, le Ruisseau de Montigny sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune d'Épiez-sur-Meuse[1].
La commune est proche du parc naturel régional de Lorraine.
Badonvilliers-Gérauvilliers | Burey-en-Vaux | Burey-en-Vaux |
Amanty | ![]() |
Maxey-sur-Vaise |
Amanty | Maxey-sur-Vaise | Maxey-sur-Vaise |
Épiez-sur-Meuse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (54,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45 %), terres arables (44,3 %), prairies (10,8 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Du bas latin spicarium, formé à l'aide de spica (« épi ») et du suffixe collectif arium, apparaît pour la 1re fois au Ve siècle dans la loi salique ; il aboutit au français espier (« bâtiment où s’entassent les épis »), et par métonymie : droit domanial en blé, en avoine, et quelquefois en d'autres produits (FEW, XII, 173b).
Le village d'Épiez remonte à l'époque gallo-romaine, comme l'attestent les vestiges d'antiquité trouvés sur son territoire. Son château primitif, « tour » d'Épiez, situé au-dessus du cimetière actuel, fut habité par l'écuyer Perrin d'Épiez puis par la famille de Jean de Verrières, seigneur d'Épiez jusqu'au XVe siècle, avant d'être détruit pendant la guerre de Trente Ans. Un autre château fut construit au XVIe siècle, détruit puis reconstruit par la famille de L'Écluse avant d'être vendu à la Révolution.
Épiez a souffert de nombreuses guerres : notamment de celle qui opposa Louis XIII et le duc de Lorraine (1635) et de la guerre de Trente ans.
De la féodalité à la Révolution, Épiez fut partagée en deux communautés distinctes, l'une barroise, l'autre champenoise, administrée chacune par un mayeur ou maire particulier. Parmi ces maires, on peut citer : Aubry Parisot (1537), Jean Toussaint et Demange Viard (1626), Charles Uriot (1683), Gaspard Laurent, maire des deux communautés (1730), François Laratte (1752), Christophe Laratte (1789), Jean Crance (1791), Gaspard Laurent (1793), Jean-François Crance (1852).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1981 | ? | Charles Ragot | ||
mars 2001 | mars 2008 | Monique Coulaud | DVD | |
mars 2008 | mai 2020 | Mauricette Henrion | ||
mai 2020 | En cours | Fabienne Antoine [9] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].
En 2019, la commune comptait 40 habitants[Note 2], en augmentation de 11,11 % par rapport à 2013 (Meuse : −4,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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240 | 218 | 213 | 215 | 244 | 243 | 277 | 254 | 266 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
247 | 241 | 224 | 211 | 190 | 175 | 165 | 160 | 138 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
133 | 117 | 121 | 111 | 68 | 68 | 65 | 71 | 61 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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61 | 43 | 34 | 40 | 37 | 43 | 36 | 36 | 34 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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41 | 40 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | De gueules au cheval cabré d’argent bridé et sellé d’or; au chef cousu d’azur chargé de deux gerbes d’or posées en bande.[14] |
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Détails | Création R.A. Louis. Adoption par la commune le 16 août 2016. |
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