Énencourt-Léage est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
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Énencourt-Léage | |
La mairie d'Énencourt-Léage. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Oise |
Arrondissement | Beauvais |
Intercommunalité | CC du Vexin-Thelle |
Maire Mandat |
Francis David 2020-2026 |
Code postal | 60590 |
Code commune | 60208 |
Démographie | |
Gentilé | Énencourtois, Énencourtoises |
Population municipale |
124 hab. (2019 ![]() |
Densité | 28 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 18′ 17″ nord, 1° 50′ 51″ est |
Altitude | Min. 67 m Max. 142 m |
Superficie | 4,46 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Chaumont-en-Vexin |
Législatives | 2e circonscription de l'Oise |
Localisation | |
modifier ![]() |
Énencourt-Léage est un village rural du Vexin français situé dans la vallée de l'Aunette, à 7 km au nord-est de Gisors, à 8 km au nord-ouest de Chaumont-en-Vexin, à 22 km au sud-ouest de Beauvais et à une soixantaine de kilomètres au sud-est de Rouen.
Le territoire communal est tangenté au sud-est par l'ancienne route nationale 181 (actuelle RD 981) qui relie Beauvais à Gisors.
Louis Graves indiquait en 1827 que le territoire communal, « généralement exposé à l'ouest, s'étend à droite et à gauche de la vallée ; il n'y a point d'eau dans la plaine[1] ».
Flavacourt | Boutencourt | |
Villers-sur-Trie | ![]() |
Jaméricourt |
Trie-Château | Trie-la-Ville |
La commune est drainée par l'Aunette, un sous-affluent de la Seine par l'Oise.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Jamericourt », sur la commune de Jaméricourt, mise en service en 1990[8] et qui se trouve à 2 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 700,9 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 26 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,6 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[14].
Énencourt-Léage est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,4 %), forêts (15,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %), prairies (5,3 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 73, alors qu'il était de 70 en 2014 et de 69 en 2009[I 1].
Parmi ces logements, 69,9 % étaient des résidences principales, 21,9 % des résidences secondaires et 8,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,4 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Énencourt-Léage en 2019 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (21,9 %) supérieure à celle du département (2,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 92,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (88,2 % en 2014), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Énencourt-Léage[I 1] | Oise[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 69,9 | 90,4 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 21,9 | 2,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 8,2 | 7,1 | 8,2 |
Le nom est attesté sous la forme Ernencuria aquosa en 1237[22] et Esnencort en 1241[23]. Hernencourt en 1178 désignait Énencourt-le-Sec[23]
Comme pour le village proche d'Énencourt-le-Sec, il s'agit d'un nom d'homme germanique Herinand ou Ern et du latin cōrtem « domaine » (dérivé de cohors). L'appellation médiévale signifiait donc « le domaine d'Hérinand » (ou « le domaine d'Ern »)[22],[23]. Ern, variante d'Arin, se rattache au vieux haut allemand aro et au gotique ara « aigle »[22].
L'eage (du latin aquaticum « aquatique[24] ») devenu Léage c'est-à-dire « l'aquatique », « l'humide », le village étant situé dans la vallée de l'Aunette par opposition à Énencourt-le-Sec située sur le plateau à l'est de cette vallée[22].
Énencourt-Léage est certainement d'origine très ancienne. En effet on a retrouvé sur son territoire des pointes, de lances ou de flèches, en cuivre que les experts situent vers 2500 avant Jésus-Christ[réf. nécessaire].
Enencourt-Léage était une seigneurie qui a appartenu à la famille de Fouilleuse, puis à Anne-Geneviève de Bourbon-Condé, duchesse de Longueville, et ensuite par aux princes de Conti jusqu'en 1781, date où ils l'ont vendu[25]
La commune de Villers-sur-Trie, instituée par la Révolution française, est fugacement rattachée à Énencourt-Léage de 1825 à 1832[26].
En 1827, on trouvait dans la commune « une filature de coton, une chamoiserie, deux moulins, une briqueterie et un four à chaux » et on y fabriquait des dentelles noires pour les manufactures de Chantilly[1]. En 1859, on notait deux moulins sur l'Aunette, dont l'un à l'extrémité est du territoire, une chamoiserie, deux briqueteries, un four à chaux, et une ancienne filature alors inutilisée[25].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Chaumont-en-Vexin[26]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 d'un nouveau canton de Chaumont-en-Vexin
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Oise.
Énencourt-Léage est membre de la communauté de communes du Vexin-Thelle, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
juin 1995 | mars 2008 | Jean-Luc Boudoux | ||
mars 2008 | En cours (au 2 décembre 2021) |
Francis David | Conseiller d'orientation - psychologue Réélu pour le mandat 2020-2026[27],[28] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].
En 2019, la commune comptait 124 habitants[Note 8], en diminution de 6,77 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
120 | 128 | 142 | 110 | 496 | 180 | 173 | 201 | 186 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
162 | 140 | 162 | 137 | 150 | 148 | 162 | 175 | 190 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
175 | 175 | 174 | 164 | 151 | 129 | 100 | 110 | 128 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
91 | 60 | 42 | 77 | 120 | 115 | 120 | 115 | 121 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
139 | 124 | - | - | - | - | - | - | - |
Le pic de 1831 correspond à la période où Villers-sur-Trie et Énencourt-Léage étaient fuionnées.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,0 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 62 hommes pour 68 femmes, soit un taux de 52,31 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 1,5 |
5,1 | 75-89 ans | 3,1 |
23,7 | 60-74 ans | 24,6 |
28,8 | 45-59 ans | 30,8 |
8,5 | 30-44 ans | 12,3 |
23,7 | 15-29 ans | 18,5 |
10,2 | 0-14 ans | 9,2 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,3 | 75-89 ans | 7,5 |
15,1 | 60-74 ans | 15,8 |
20,9 | 45-59 ans | 20,1 |
19,5 | 30-44 ans | 19,4 |
17,9 | 15-29 ans | 16,5 |
20,8 | 0-14 ans | 19,4 |
Énencourt-Léage compte deux monuments historiques sur son territoire :
.
On peut également signaler :
![]() |
Blason | D'azur à la bande ondée d'argent, chargée de trois quintefeuilles de gueules, accompagnée de deux fleurs de lis d'or. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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