Émerainville est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
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Émerainville | |
![]() La mairie annexe de Malnoue. | |
![]() Blason |
![]() |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Torcy |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Paris - Vallée de la Marne |
Maire Mandat |
Alain Kelyor (LR) 2020-2026 |
Code postal | 77184 |
Code commune | 77169 |
Démographie | |
Gentilé | Émerainvillois |
Population municipale |
7 659 hab. (2019 ![]() |
Densité | 1 403 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 48′ 39″ nord, 2° 37′ 25″ est |
Altitude | Min. 83 m Max. 113 m |
Superficie | 5,46 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Pontault-Combault |
Législatives | Dixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-emerainville.fr |
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Située à 25 km au sud-est de Paris[Carte 1]. Ville « champignon », la commune entre dans le périmètre de la « ville nouvelle » de Marne-la-Vallée en 1982. Deux quartiers forment la commune : Le Bourg et Malnoue.
Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) |
Champs-sur-Marne | Noisiel Lognes |
![]() |
Croissy-Beaubourg | |
Pontault-Combault | Roissy-en-Brie |
L'altitude de la commune varie de 83 mètres à 113 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 108 mètres d'altitude (mairie)[1]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[2].
Le réseau hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau :
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 6,44 km[6].
La commune est baignée par quelques étangs dont ceux du Bois de Célie et de la Malnoue Nord.
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[7].
La commune fait partie du SAGE « Marne Confluence », approuvé le . Le territoire de ce SAGE couvre la partie aval du bassin versant de la Marne à cheval sur les départements de Seine-et-Marne, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne. Au total, ce sont 52 communes qui sont concernées, pour une superficie de 270 km2[8]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat Marne Vive, qualifié de « structure porteuse », un syndicat mixte créé en 1993[9].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 10,9 °C |
La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[11]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[10]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[12]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Orly-Athis-Mons, qui se trouve à 20 km à vol d'oiseau[13], où la température moyenne annuelle évolue de 11,3 °C pour la période 1971-2000[14], à 11,7 °C pour 1981-2010[15], puis à 12,1 °C pour 1991-2020[16].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal d'Émerainville comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2],[17],[Carte 2], les « Bois Saint-Martin » (287,26 ha), couvrant 5 communes dont 2 en Seine-et-Marne, 1 dans la Seine-Saint-Denis et 2 dans le Val-de-Marne[18] ; et les « Parc de la Malnoue et bois de Célie » (164,75 ha), couvrant 2 communes du département[19] et un ZNIEFF de type 2[Note 3],[17], les « Bois de Saint-Martin et bois de Célie » (892,6 ha), couvrant 6 communes dont 4 en Seine-et-Marne, 1 dans la Seine-Saint-Denis et 1 dans le Val-de-Marne[20].
Émerainville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[21],[22],[23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[24] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[25],[26].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[27],[28].
La commune compte "é lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[29] (source : le fichier Fantoir).
Elle comprend deux pôles de vie séparés par des bois et des étangs : Émerainville proprement dit en limite nord de Pontault-Combault et Malnoue en limite sud de Noisy-le-Grand et Champs-sur-Marne.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (60,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (51 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,7% ), zones urbanisées (29,1% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (21,2% ), espaces verts artificialisés, non agricoles (9,8% ), prairies (4,2 %)[30].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[31],[32],[Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[33]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 5].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 2 877 dont 48,5 % de maisons et 51,2 % d'appartements.
Parmi ces logements, 97 % étaient des résidences principales et 2,9 % des logements vacants[Note 7].
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait t à 65,8 % contre 32,4 % de locataires[34] dont, 20,5 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 8] et, 1,7 % logés gratuitement.
La commune est enclavée entre l’autoroute de l'Est au nord, la route nationale 104 (la Francilienne) à l'est, et la voie ferrée du RER E au sud-ouest.
La commune est desservie par la gare d'Émerainville - Pontault-Combault sur la branche E4 du RER E.
La commune est desservie par les lignes 212, 312 et 421 du réseau de bus RATP, par la ligne 20e du réseau de bus de Marne-la-Vallée par la ligne C du réseau de bus Sit'bus.
L'aérodrome de Lognes-Émerainville est le premier aérodrome français d'aviation légère privée. Il est exploité par la société Aéroports de Paris[35].
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Hemeri vers 1172[36] et 1220[37] ; Esmeriacum en 1361 (Lebeuf)[38] ; Hemeriacum au XIVe siècle (Tablette de cire de Philippe le Bel) ; Ecclesia Sancti Eligii de Emery en 1525[39] ; Emery en Brie en 1540[40], en 1558[41], en 1771[42] et en l'an IX[43].
L'appellatif ville n’a été ajouté que sous le Premier Empire.
Une abbaye bénédictine de moniales y est fondée au XIIe siècle, citée pour la première fois en 1129 lorsque des moniales d'Argenteuil arrivent au monastère. Sous le vocable de Notre-Dame, elle s'appela d'abord Notre-Dame du Fontel dit le Bois-aux-Dames, puis abbaye de la Malnoue à partir de 1460. Unie en 1772 aux Ursulines de Versailles, elle disparaît à la Révolution[réf. nécessaire].
Aujourd’hui, cette ancienne seigneurie s’appelle Émerainville, près de Paris. Le premier château d’Hemery a appartenu au XVIe siècle à Christophe de Thou, procureur et conseiller au parlement, ami de François d’Amboise, avocat du roi[réf. nécessaire].
L’ancienne église d’Hemery était rattachée au château et dépendait de l’église de Croissy. L’église actuelle d’Émerainville n’a été édifiée qu’en 1896, mais elle renferme à l’intérieur un fauteuil ayant appartenu à la sœur de Louis XVI. Ce fauteuil lui avait été offert par la comtesse Diane de Polignac, sa première dame d’honneur, qui avait racheté le château d’Hemery, les terres de Courcerin et les terres de Malnoue[réf. nécessaire].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1874 | 1911 | Henry Bourdon | ||
1912 | 1926 | Auguste Legemble | ||
1926 | 1929 | Pierre Guyollot | ||
1929 | 1931 | Pierre Moulin | ||
1931 | 1934 | Gaston David | ||
1935 | 1943 | Pierre Guyollot | ||
1943 | 1959 | Charles Bras | ||
1960 | - | Alexis Philippe | Maire par intérim | |
1960 | mars 1977 | Germaine Bras | ||
mars 1977 | 1993 | Pierre Andrieu | PS | |
1993 | juin 1995 | Yvon Magagnosc | PS | |
juin 1995 | En cours | Alain Kelyor[45] | RPR puis UMP-LR puis DVD[46] |
Expert-comptable 10e vice-président de la CA Paris - Vallée de la Marne (2016 → ) |
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[47].
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [48],[49].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune d'Émerainville est assurée par la communauté d'agglomération Paris - Vallée de la Marne (CAPVM) pour la collecte et . Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [50],[51],[52]. La station d'épuration Equalia est quant à elle gérée par le SIA de Marne-la-Vallée (SIAM) qui a délégué la gestion à une entreprise privée, VEOLIA, dont le contrat arrive à échéance le [50],[53].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[54]. La communauté d'agglomération Paris - Vallée de la Marne (CAPVM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à l'entreprise Veolia, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2021[50],[55].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté d'agglomération Paris - Vallée de la Marne (CAPVM) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [50],[56].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[58].
En 2019, la commune comptait 7 659 habitants[Note 9], en augmentation de 2,89 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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215 | 225 | 207 | 215 | 208 | 216 | 236 | 221 | 201 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
220 | 213 | 210 | 212 | 199 | 255 | 232 | 223 | 209 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
183 | 220 | 220 | 221 | 216 | 230 | 201 | 182 | 210 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
361 | 621 | 743 | 2 453 | 6 766 | 7 027 | 6 993 | 6 981 | 7 492 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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7 532 | 7 659 | - | - | - | - | - | - | - |
Différentes structures sportives sont présentes à Émervainville comme des gymnases, une piscine, un stade, une halle des sports.
Deux gymnases sont présentes dont sont celui nommé en l'honneur de Guy Drut situé à Malnoue. L'autre, le gymnase Jaques Anquetil est localisé dans le bourg. Le stade est appelé en l'honneur de Dominique Rocheteau.
En 2003, la commune a reçu le label « Ville Internet @@ »[63].
En 2018, le nombre de ménages fiscaux[Note 10] de la commune était de 2 663 (dont 70 % imposés), représentant 7 028 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 25 360 euros[64], le 1er décile[Note 11] étant de 13 330 euros avec un rapport interdécile de 3[Note 12].
En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de 4 316, occupant 3 583 actifs résidants (dont 10,7 % dans la commune de résidence et 89,3 % dans une commune autre que la commune de résidence).
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 71 % contre un taux de chômage de 7,6 %. Les 21,4 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,1 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,4 % de retraités ou préretraités et 5,9 % pour les autres inactifs[65].
Au , le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 622 dont 33 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 103 dans la construction, 195 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 32 dans l’Information et communication, 25 dans les activités financières et d'assurance, 10 dans les activités immobilières, 130 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 54 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 40 étaient relatifs aux autres activités de services[66].
Les services centraux de l'entreprise Ponticelli Frères sont situés à Émerainville, sur le site de Malnoue.
En 2020, 108 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 82 individuelles.
Au , la commune disposait de 84 chambres d’hôtels dans un établissement et ne possédait aucun terrain de camping[67].
La commune compte trois monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques (Base Mérimée)[68] :
![]() |
Les armes de la ville se blasonnent ainsi : d’hermine à la cotice ondée d’azur, à l’écusson d’argent aux trois coqs hardis de gueules brochant sur le tout.
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