Édon (Aidon[1] en limousin, dialecte de l'occitan) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Charente.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Pour les articles homonymes, voir Édon.
Édon
Église d'Édon.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Charente
Arrondissement
Angoulême
Intercommunalité
Communauté de communes Lavalette Tude Dronne
Maire Mandat
Patrice Petit 2020-2026
Code postal
16320
Code commune
16125
Démographie
Gentilé
Édonais
Population municipale
263 hab. (2019 )
Densité
16 hab./km2
Géographie
Coordonnées
45° 29′ 22″ nord, 0° 21′ 18″ est
Altitude
Min. 85 m Max. 227 m
Superficie
16,49 km2
Unité urbaine
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton de Tude-et-Lavalette
Législatives
Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Édon
Géolocalisation sur la carte: France
Édon
Géolocalisation sur la carte: Charente
Édon
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Édon
modifier
Ses habitants sont les Édonais et les Édonaises[2].
Géographie
Localisation et accès
Édon est une commune du sud-est de la Charente limitrophe de la Dordogne, et traversée d'ouest en est par la route d'Angoulême à Périgueux (la D 939).
Le bourg d'Édon est situé à 2 km de La Rochebeaucourt et sur la rive droite de la Nizonne. La commune est aussi à 6 km à l'est de Villebois-Lavalette, le chef-lieu de son canton, 10 km de Dignac, 23 km au sud-est d'Angoulême, la préfecture, et 44 km au nord-ouest de Périgueux, préfecture de la Dordogne[3].
La commune est aussi traversée par la D 5, qui va de la Rochebeaucourt à Villebois-Lavalette, Blanzac et Barbezieux. Elle est également desservie par la D 443, la D 87 et brièvement bordée au nord-ouest par la D 16. Le bourg d'Édon, traversé par la D 443, est situé entre la D 939 et la D 5[4].
Ancienne voie ferrée sous la D 5.
La commune était aussi traversée par la voie ferrée d'Angoulême à Périgueux, aujourd'hui déposée, et elle possédait la gare d'Édon - La Rochebeaucourt. Cette voie ferrée, transformée en chemin pédestre, passait au pied du château pour remonter la vallée de la Manore en direction de Rougnac.
La commune est aussi traversée par le GR 36 qui va de la Manche aux Pyrénées, et qui passe dans le bourg.
Communes limitrophes
Édon est limitrophe de six autres communes dont deux dans le département de la Dordogne. Au sud-ouest, Champagne-et-Fontaine n'est limitrophe que par un quadripoint au niveau du gué de Pompeigne sur la Nizonne.
La commune occupe un terrain calcaire datant du Crétacé, qui s'étage du Turonien au sud-est, au Santonien, en passant par le Coniacien qui occupe la plus grande partie. Le Turonien (ou Angoumien) apparaît au centre de l'anticlinal de Mareuil dont la commune forme la pointe nord-ouest, sur les rebords de la vallée de la Manore et de la Nizonne, entre la Gélie et la Gare.
Ce plateau est toutefois recouvert sur ses sommets par des dépôts du Tertiaire, sous forme de sable argileux, galets quartzeux, silex, ainsi que par des colluvions et altérites des sables santoniens du Quaternaire. Ces sols plus pauvres sont souvent boisés. Ces dépôts sont parfois riches en fer et peuvent former des dalles (dolmen de Pierre Rouge). Les vallées sont occupées par des alluvions récentes du Quaternaire[5],[6],[7],[8].
Article connexe: Géologie de la Charente.
Le relief de la commune est celui d'un plateau assez vallonné, bordé au sud par la vallée de la Nizonne. Le point culminant est à une altitude de 227 m, situé à l'extrémité nord-ouest de la commune au Puy de Beauregard (borne IGN). Le point le plus bas est à 85 m, situé en limite sud le long de la Nizonne près du Pas de Pompeigne. Le bourg est à 145 m d'altitude[4].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne, au sein du Bassin Adour-Garonne[9]. Elle est drainée par la Lizonne, la Manore, et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[10],[Carte 1].
La Lizonne, ici appelée Nizonne, d'une longueur totale de 60,49 km, prend sa source en Dordogne, dans la commune de Sceau-Saint-Angel et se jette dans la Dronne à Bourg-du-Bost, après avoir traversé 21 communes[11]. Elle borde la commune et le département au sud.
La Manore, descendant de Rougnac, traverse l'est de la commune et se jette dans la Nizonne, au pied du château de la Rochebeaucourt[4].
Réseaux hydrographique et routier d'Édon.
La Nizonne au pont de la RD 939, entre La Rochebeaucourt-et-Argentine (à gauche) et Édon.
Gestion des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Isle - Dronne». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[12]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [13].
Climat
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.
Article connexe: Climat de la Charente.
Milieux naturels et biodiversité
ZNIEFF
La Nizonne entre Édon (à droite) et le bourg de La Rochebeaucourt (à gauche).
Selon l'Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), le site «Marais alcalins de la vallée de la Nizonne»[14] concerne la commune d'Édon. Dans les faits, les communes du département de la Charente mentionnées par la fiche ne font que tangenter cette zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), intégralement comprise dans le département de la Dordogne, comme le montre la carte du site[15]. Ces communes de Charente, dont Édon, sont traitées dans une autre ZNIEFF décrite ci-dessous.
À Édon, la vallée de la Nizonne fait partie de la ZNIEFF de type II nommée «Vallées de la Nizonne, de la Tude et de la Dronne en Poitou-Charentes»[16],[17].
Vingt-deux espèces déterminantes d'animaux y ont été répertoriées[16]:
un amphibien: la Rainette verte (Hyla arborea);
un crustacé, l'Écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes);
cinq insectes dont trois lépidoptères: l'Azuré de la sanguisorbe (Phengaris teleius), le Cuivré des marais (Lycaena dispar) et le Fadet des laîches (Coenonympha oedippus) et deux odonates: l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale) et la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii);
sept mammifères: la Loutre d'Europe (Lutra lutra) et le Vison d'Europe (Mustela lutreola), ainsi que cinq chauves-souris: le Murin à moustaches (Myotis mystacinus), l'Oreillard roux (Plecotus auritus), la Pipistrelle de Kuhl (Pipistrellus kuhlii), le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) et la Sérotine commune (Eptesicus serotinus);
quatre oiseaux: l'Alouette lulu (Lullula arborea), le Martin-pêcheur d'Europe (Alcedo atthis), le Milan noir (Milvus migrans) et le Tarier des prés (Saxicola rubetra);
trois poissons: le Chabot commun (Cottus gobio), la Lamproie de Planer (Lampetra planeri) et le Toxostome (Parachondrostoma toxostoma);
un reptile: la Cistude (Emys orbicularis).
Vingt-neuf autres espèces animales (quatre mammifères et vingt-cinq oiseaux) y ont été recensées[16].
Natura 2000
Dans leur traversée de la commune, la Nizonne et sa vallée[18] font partie d'une zone du réseau Natura 2000 «Vallée de la Nizonne» avec vingt espèces animales inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne[19]:
sept insectes: l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), l'Azuré de la sanguisorbe (Phengaris teleius), la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii), le Cuivré des marais (Lycaena dispar), le Damier de la succise (Euphydryas aurinia), le Fadet des laîches (Coenonympha oedippus) et le Gomphe de Graslin (Gomphus graslinii);
dix mammifères: la Loutre d'Europe (Lutra lutra), le Vison d'Europe (Mustela lutreola), et huit chauves-souris: la Barbastelle d'Europe (Barbastella barbastellus), le Grand murin (Myotis myotis), le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum), le Minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersii), le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus), le Murin de Bechstein (Myotis bechsteinii), le Petit murin (Myotis blythii) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros);
deux poissons: le Chabot fluviatile (Cottus perifretum) et la Lamproie de Planer (Lampetra planeri);
un reptile: la Cistude (Emys orbicularis).
Urbanisme
Typologie
Édon est une commune rurale[Note 1],[20]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[21],[22].
La commune est en outre hors attraction des villes[23],[24].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,6% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (61,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (40,9%), forêts (38,4%), zones agricoles hétérogènes (17%), prairies (3,7%)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Hameaux et lieux-dits
L'habitat est assez dispersé et on compte de nombreuses fermes plus que de véritables hameaux. On peut cependant signaler Maine Chabrol, la Chaussade, le Ménieux au sud, chez Bregier, chez Javelle au nord, et le Parc et la Gare à l'est, faisant face à La Rochebeaucourt[4].
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Édon est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].
Risques naturels
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Édon.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 59,3% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 193 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 100 sont en en aléa moyen ou fort, soit 52%, à comparer aux 81% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2008. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[26].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[30].
Toponymie
Les formes anciennes sont in villa Aidomno en 1020[31], Eydon en 1275[32], Esdona, Exdom en 1380[33], Eydon d'Hautefaye en 1732[34].
D'après Albert Dauzat, l'origine du nom d'Édon est obscure[35]. Jean Talbert propose une altération de ante dominum, «devant le saint», qui comme à Eymouthiers désignerait le premier des apôtres. Si cette interprétation est exacte, il en résulte qu'avant l'église actuelle, qui date du XIesiècle, il y a eu à Édon un sanctuaire consacré à saint Pierre, autour duquel le village s'est groupé[36].
Langues
La commune est dans la partie occitane de la Charente qui en occupe le tiers oriental, et le dialecte est limousin[37]. Elle se nomme Aidon en occitan[38].
Articles connexes: Langues de la Charente et Charente occitane.
Histoire
Le territoire communal a été occupé dès les temps anciens, car les grottes surplombant la Nizonne et explorées par Gustave Chauvet ont fourni de nombreux objets datant du Quaternaire[39]. Deux dolmens et un menhir attestent la présence d'une nécropole[40].
Articles connexes: Grotte des Ménieux et Nécropole d'Édon.
La limite ouest de la commune est l'ancienne voie romaine d'Angoulême à Périgueux, appelée la Chaussade, qui rejoignait la voie romaine Saintes-Périgueux dit chemin Boisné après avoir traversé la Nizonne au Pas de Pompeigne, et qui passe au nord par l'église de Gardes.
Entre le XeetXVIIIesiècles, Édon était le siège d'une viguerie, alors dans le diocèse de Périgueux, qui a été rattachée avec les six autres vigueries du comté d'Angoulême, qui en comptera une vingtaine, à la suite de son extension au XIesiècle[41].
À la fin de la période médiévale, Édon formait une seigneurie entre les mains de la famille de Sescaud, plus tard seigneurs de Saint Just qui passa par héritage aux de Salignac du Devaix. Au XIXesiècle, le logis, actuellement la mairie, appartenait à M. de Saint-Gresse. À cette même époque, le moulin à papier du Ménieux (ou Meynieux) appartenait au comte de Béarn, qui possédait aussi le château de la Rochebeaucourt situé sur la commune, à moins d'un kilomètre[42].
Entre 1894 et 1951, la ligne de chemin de fer d'Angoulême à Ribérac traversait la commune et la gare de La Rochebeaucourt, située sur la rive droite de la Nizonne, était commune avec celle d'Édon.
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[45].
En 2019, la commune comptait 263 habitants[Note 2], en augmentation de 2,73% par rapport à 2013 (Charente: −0,42%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1841
1846
1851
1856
800
799
727
796
815
854
871
874
873
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
810
715
660
665
623
612
554
531
505
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
562
560
402
384
384
348
303
294
278
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
2015
284
256
286
306
224
239
240
260
256
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
263
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 22,4%, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 39,5% la même année, alors qu'il est de 32,3% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 128 hommes pour 129 femmes, soit un taux de 50,19% de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,59%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[48]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
1,5
14,3
75-89 ans
13,3
30,8
60-74 ans
18,5
27,8
45-59 ans
27,4
9,0
30-44 ans
11,9
5,3
15-29 ans
13,3
12,0
0-14 ans
14,1
Pyramide des âges du département de la Charente en 2018 en pourcentage[49]
La viticulture occupe une petite partie de l'activité agricole. La commune est située dans les Bons Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[50].
Équipements, services et vie locale
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
Article détaillé: Église Saint-Pierre d'Édon.
L'église paroissiale Saint-Pierre, édifice massif roman, avec extension de la nef d'un côté comme on en trouve parfois dans la région (par exemple Combiers ou Rouzède). Elle date des XIeetXIIesiècles, mais a été remaniée au XVesiècle. Elle est inscrite aux monuments historiques depuis 1965[51].
Le clocher et l'abside.
Le portail gothique.
L'intérieur avec extension à droite.
Patrimoine civil
Château de la Rochebeaucourt. Terre mentionnée dès le XIIIesiècle, sur laquelle furent édifiés deux châteaux, aux XVIeetXIXesiècles. Ce dernier adoptait le style Renaissance. Brûlé accidentellement en 1941 par les Allemands, il n'en reste que le soubassement et quelques vestiges des jardins avec leur orangerie. Les vestiges forment un plan en L. L'accès s'effectue par une cour fermée de grilles au nord et à l'est. Le soubassement est constitué d'arcatures fermées. Un passage conduit à des pièces ornées de sculptures de la fin du XVIesiècle. D'anciennes fontaines, des canalisations à dégueuloirs et un bassin encadrent l'orangerie. Propriété privée, il est inscrit aux monuments historiques depuis 1990[52]. En voir l'histoire à l'article La Rochebeaucourt.
Article détaillé: Château de la Rochebeaucourt.
Le dolmen de Lombertie, appelé aussi dolmen de Pierre Rouge, le dolmen de la Gélie et le menhir de la Pierre Debout, dans une propriété privée. Le site, regroupant ces mégalithes distants de presque un kilomètre, est inscrit aux monuments historiques le [53].
Article détaillé: Nécropole d'Édon.
La mairie occupe un ancien château ou logis
Lavoir et falaise au pied du bourg
Moulin du Ménieux. Vestige industriel. Cette usine à papier, construite en 1863, à la place d'un moulin à blé, pour le prince Henry Gaston de Béarn, fut d'abord exploitée par Lacroix, puis par Pinquie. En 1901, transformation des bâtiments en magasin, écurie et remise. Roue hydraulique de côté en fer[54].
Grottes, près du moulin du Ménieux, creusées dans la falaise de la rive concave de la Nizonne. La plus importante s'ouvre au sud du bois de la Cassine et porte le nom de Gavechou; elle est surplombée par le rocher de la Grande Crête. Les autres sont l'abri de Font-Froide, l'abri du Fieux et d'autres petites grottes de moindre importance[40].
Article détaillé: Grotte des Ménieux.
Un agréable sentier de randonnée de 2h35 permet de découvrir tous les lieux de la commune.
Vallée de la Nizonne depuis la falaise.
Grotte en amont du moulin du Ménieux.
Lavoir au pied du bourg.
Dolmen de Pierre Rouge.
Vue panoramique d'Édon.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Carte de la ZNIEFF 720008181, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre «Couches disponibles», barrer d'abord la couche «Orthophotos» avant de cliquer sur «Fonds de cartes», puis sur la couche «Fonds Cartographique IGN».
Carte de la ZNIEFF 540120099, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre «Couches disponibles», barrer d'abord la couche «Orthophotos» avant de cliquer sur «Fonds de cartes», puis sur la couche «Fonds Cartographique IGN».
Carte du site FR7200663, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre «Couches disponibles», barrer d'abord la couche «Orthophotos» avant de cliquer sur «Fonds de cartes», puis sur la couche «Fonds Cartographique IGN».
Jean Nanglard, Cartulaire de l'église d'Angoulême, t.IX, Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, imprimerie G.Chasseignac, (1reéd. 1180), 296p. (lire en ligne), p.29
Bulletin de la Société archéologique et historique de la Charente, 1882, p.95
Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t.III, Angoulême, imprimerie Despujols, , 582p., p.98
Rôle des paroisses inAlexis Joseph Dominique de Gourgues, Dictionnaire topographique du département de la Dordogne, , 390p. (lire en ligne), p.106
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1reéd. 1963), 738p. (ISBN2-85023-076-6), p.260.
Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
Jean-Hippolyte Michon (préf.Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr.1980), 334p. (lire en ligne), p.55
Étienne Patte, Quelques asiniens pléistocènes, de la Charente, de la Dordogne, de la Vienne et du Val d'Oise, vol.5, Bulletin pour l'Association française pour l'étude du quaternaire, , 124p. (lire en ligne), chap.5-2, p.111
Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr.Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422p., p.155
André Debord inJean Combes (dir.) et Michel Luc (dir.), La Charente de la Préhistoire à nos jours (ouvrage collectif), St-Jean-d'Y, Imprimerie Bordessoules, coll.«L'histoire par les documents», , 429p. (ISBN2-903504-21-0, BNF34901024, présentation en ligne), p.88
Alcide Gauguié, La Charente communale illustrée, t.I (arrondissement d'Angoulême), Bruno Sépulchre (Paris, 1982), , 411p., p.406-407
«Municipales 2020», Charente libre, (lire en ligne, consulté le )
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии