Écrammeville est une ancienne commune française, située dans le département du Calvados en Normandie, peuplée de 208 habitants[Note 1](les Écrammevillais[1]). Depuis le , elle fait partie de la commune de Formigny La Bataille.
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Écrammeville est une commune située dans le pays du Bessin, à trois kilomètres de son chef-lieu de canton, Trévières et vingt kilomètres de Bayeux. Le village est situé dans le parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Escremelvilla en 1195 (magni rotuli, p. 54); Escremeuvilla en 1198 (magni rotuli, p. 22, 2); Escremenvilla en 1217 (ch. de l'abb. de Vignats); Écremeville en 1277 (chap. de Bayeux, 741); Escremevilla au XIVesiècle (livre pelut de Bayeux, p. 66); Escremmeville 1653 104 (carte de Tassin)[4].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de «domaine rural» (vile en ancien français rectifié en ville d'après l'étymologie gallo-romane villa.)
L'origine du premier élément Écramme- est incertaine[5]. Il s'agit sans doute d'un anthroponyme. Selon les formes anciennes régulières, la forme initiale était Escreme(l)ville.
Histoire
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Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et trois adjoints[6].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[8],[Note 2].
En 2018, la commune comptait 208habitants, en augmentation de 5,05% par rapport à 2013 (Calvados: 1,56%, France hors Mayotte: 2,49%).
Écrammeville a compté jusqu'à 477 habitants en 1866.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
388
251
396
440
455
458
407
424
396
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
441
462
477
464
476
461
438
404
390
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
400
365
342
262
288
257
282
273
268
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
220
209
160
161
160
165
193
199
205
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
-
-
-
-
-
-
-
-
208
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[10].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
La commune comprend quelques entreprises agricoles et un garagiste.
Lieux et monuments
Église Notre-Dame du XIIIesiècle, très remaniée.
Manoir de Vérigny du XVIesiècle. La famille locale de Vérigny est attestée à Écrammeville dès le XIIIesiècle, avec Guillaume de Vérigny, curé. Le manoir a probablement été construit au cours du XVesiècle, par un compagnon de Jeanne d'Arc, et remanié au XVIesiècle. Il est formellement attesté dans une ordonnance établie durant le règne d'Henri IV. Au XVesiècle, il est fait mention d'un certain Henri de Vérigy, seigneur d'Écrammeville. En 1692, les Vérigny cèdent le domaine à Jean Cornet, seigneur de la Bretonnière à Aignerville. Du XVIIeauXXesiècle, le manoir changea plusieurs fois de mains, avant d'être acquis par les actuels propriétaires qui dès 2002 s'emploient à le restaurer avec l'aide de l'architecte des bâtiments de France et la Fondation du patrimoine. Le manoir ayant été laissé à l'abandon, était alors dans un état de délabrement avancé: toit effondré, les cheminées, les poutres et le carrelage avaient disparu. Il est probable que le manoir devait être ceinturé par un mur de pierre, et qu'on y accédait par un porche, avec porte charretière et porte piétonne. Le logis, construit en pierre calcaire, devait être entouré par les communs et flanqué d'une tour carrée en encorbellement et sa porte principale surmontée d'une sculpture. Des divers bâtiments, il subsiste notamment le pigeonnier et la boulangerie avec son four à pain[11].
Manoir du Quévé du XVIIIesiècle.
Lavoir à colonnades du XIXesiècle.
Marais du Bessin, au sud du territoire.
L'église Notre-Dame.
Le chœur de l'église Notre-Dame.
Lavoir d'Écrammeville.
Le monument aux morts.
Plaque commémorative.
Le marais d'Écrammeville, plus de 200ha.
Activité et manifestations
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Personnalités liées à la commune
Louis-Henri Cornet, baron d'Écrammeville, capitaine au régiment de Cambrésis, auteur de l'ouvrage Essai historique et militaire sur l'art de la guerre édité en 1789.
Voir aussi
Liste des anciennes communes du Calvados
Notes et références
Notes
Population municipale 2018.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016,etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Célestin Hippeau, Dictionnaire topographique du département du Calvados, Paris, 1883, p. 103.
René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (ISBN2-905461-80-2, BNF36174448), p.114
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