Écouflant est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
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Écouflant | |
Vue d'Écouflant depuis la rive de la Sarthe. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Maine-et-Loire |
Arrondissement | Angers |
Intercommunalité | Angers Loire Métropole |
Maire Mandat |
Denis Chimier 2020-2026 |
Code postal | 49000 |
Code commune | 49129 |
Démographie | |
Gentilé | Écouflantais |
Population municipale |
4 394 hab. (2019 ![]() |
Densité | 258 hab./km2 |
Population agglomération |
245 093 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 31′ 48″ nord, 0° 31′ 47″ ouest |
Altitude | 32 m Min. 12 m Max. 50 m |
Superficie | 17,02 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Angers (banlieue) |
Aire d'attraction | Angers (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Angers-5 |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune d'Écouflant est bordée au nord et à l'ouest par la confluence du Loir et de la Sarthe, tout juste au nord d'une autre confluence qui donne naissance à la Maine. C'est cette situation naturelle particulière qui a donné son nom au bourg. Une bonne partie du territoire écouflantais est donc constitué de prairies inondables, notamment au nord ce qui explique que les inondations de 1995 avaient encerclé le bourg. Cette commune est située entre celles de Saint-Sylvain d'Anjou (à l'est), d'Angers (sud), de Cantenay-Épinard (ouest) et de Briollay (nord).
C'est un territoire qui se situe à la limite nord d'Angers, il fait partie de son agglomération. Si la population écouflantaise se chiffre à plus de 3 700 habitants, ceux-ci se répartissent pour moitié chacun sur deux pôles :
Ces deux pôles sont séparés l'un de l'autre par deux lignes de rupture (l'autoroute A11 et la ligne chemin de fer Angers-Le Mans) et par un espace rural constitué de cutures horticoles (rosiers), de prairies exploitées par des éleveurs qui représentent les cultures spécialisées de la commune et des alentours.
Cantenay-Épinard | Briollay | Rives-du-Loir-en-anjou |
Angers | ![]() |
Verrières-en-Anjou |
Angers | Verrières-en-Anjou Angers Saint-Barthélemy-d'Anjou |
Verrières-en-Anjou |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Beaucouzé », sur la commune de Beaucouzé, mise en service en 1937[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de précipitations de 693,3 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Le Mans », sur la commune du Mans, dans le département de la Sarthe, mise en service en 1944 et à 76 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[11], à 12 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,5 °C pour 1991-2020[13].
Écouflant est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Angers, une agglomération intra-départementale regroupant 12 communes[17] et 245 093 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angers dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44,7 %), zones agricoles hétérogènes (15,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,6 %), zones urbanisées (11,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (6,4 %), terres arables (4,7 %), cultures permanentes (2,5 %), eaux continentales[Note 7] (1,4 %), forêts (0,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Le nom de « Villa conflentis », cité dans un document du Xe siècle (mentionnée vers 996-1010), semble indiquer ensuite un ancien domaine gallo-romain, le XIe siècle paraissant être la période de fondation du bourg, qui s'est successivement appelé Terra ad Conflens, Conflans, Escouflant et enfin Écouflant.
Du latin confluentes, donc confluent, se trouve en effet sur l'ancien confluent de la Sarthe et la Mayenne, aujourd'hui « Vieille Maine ». Le É- initial est un reste de ès (en les), donc littéralement le nom du bourg signifie : « près des eaux qui s'unissent ».
Le territoire d'Écouflant était déjà occupé à l'époque préhistorique comme l'atteste la découverte d'outils en silex.
Un établissement agricole gaulois, puis gallo-romain a été identifiée sur le territoire de la commune[24].
Une chapelle, dédiée à sainte Catherine, est fondée en 1218 sur le domaine de Beuzon ; elle sera reconstruite au XVIe siècle.
Aux XIIe et XVIIIe siècles, la proximité d'Angers fait sortir de terre nombre de maisons bourgeoises, pêcheurs et laboureurs vivant alors tant bien que mal.
De fait, il y a 150 ans, Écouflant était un village de pêcheux et de teilleux. Le chanvre est la principale culture, dont on extrait les fibres que l'on vend à l'usine Bessonneau d'Angers.
Le XIXe siècle voit de nombreux changements : construction de la mairie-école (1847-1849), de l'hospice (1873), de l'église (1877 à 1883) ; création de la gare, de la Poste ; aménagement de routes, levées et ponts ; établissement d'un port au bas du bourg en 1852.
Pendant la 1re moitié du XXe siècle, l'économie de la commune repose toujours sur l'agriculture, l'industrie étant pratiquement réduite à l'extraction de graves et à l'usine d'assainissement.
La création du quartier d'Éventard en 1970 provoque un véritable bouleversement humain et sociologique, la petite commune rurale d'Écouflant voyant sa population plus que tripler en deux ans (981 habitants en 1969 et 3 100 en 1971).
La réalisation, dans les années 1970, de la ZAC (Zone d'Aménagement Concerté) d'Eventard sur le reste des terrains initialement prévus pour l'industrialisation, bouleverse les données humaines et sociales de la commune.
Situé pour partie sur Angers, mais pour les 2/3 sur Ecouflant, le quartier d'Eventard crée aussi une situation atypique d'une commune ayant deux pôles d'habitat distincts et distants de 5 km.
C'est alors un quartier sans écoles, sans services, sans équipements ni transports en commun. Mais l'émergence d'une vie associative très forte, avec un travail militant considérable, permet à ce quartier de s'organiser et de se transformer avec l'ouverture du groupe scolaire George-Sand en 1977 puis l'implantation de commerces et d'équipements, dont le centre socioculturel Simone-Signoret en 1982 et la salle des sports en 1991.
Son évolution s'est poursuivie ces dernières années :
À noter que depuis 2003, la « Fête d'Éventard » a lieu chaque année le 1er week-end de septembre autour d'amicales rencontres sportives, suivies d'un pique-nique convivial et d'une soirée dansante à la Grange (voir rubrique Culture, sport, loisirs).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1965 | 1977 | Joël Lemercier | Industriel | |
1977 | 2001 | Claude Desblancs | PS | Maître de conférence conseiller général |
2001 | mars 2014 | Dominique Delaunay | DVG | Horticulteur |
mars 2014 | En cours (au 29 mai 2020) |
Denis Chimier[25],[26] | DVG | Cadre ERDF |
Les données manquantes sont à compléter. |
Groupe | Président | Effectif | Statut | ||
---|---|---|---|---|---|
DVG | Dominique Delaunay | 22 | majorité | ||
PS | Catherine Carré | 4 | opposition |
La commune est intégrée à la communauté urbaine Angers Loire Métropole[27], elle-même membre du syndicat mixte Pays Loire-Angers[28].
Jusqu'en 2014, Écouflant fait partie du canton d'Angers-Nord-Est et de l'arrondissement d'Angers[29]. Ce canton compte alors quatre communes et une fraction d'Angers. C'est l'un des quarante-et-un cantons que compte le département ; circonscriptions électorales servant à l'élection des conseillers généraux, membres du conseil général du département. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . La commune est alors rattachée au canton d'Angers-5, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[30].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].
En 2019, la commune comptait 4 394 habitants[Note 8], en augmentation de 15,69 % par rapport à 2013 (Maine-et-Loire : +2,26 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 020 | 420 | 816 | 945 | 947 | 939 | 962 | 1 000 | 1 024 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 040 | 991 | 1 027 | 941 | 1 025 | 941 | 948 | 943 | 936 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
926 | 902 | 862 | 837 | 850 | 901 | 846 | 841 | 906 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
814 | 888 | 3 209 | 3 233 | 3 361 | 3 703 | 3 738 | 3 755 | 3 798 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 249 | 4 394 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,1 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 065 hommes pour 2 184 femmes, soit un taux de 51,4 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,37 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,9 | 90 ou + | 1,1 |
9,2 | 75-89 ans | 10,2 |
18,5 | 60-74 ans | 20,2 |
21,2 | 45-59 ans | 20,5 |
15,7 | 30-44 ans | 15,8 |
16,3 | 15-29 ans | 15,2 |
18,3 | 0-14 ans | 17,1 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2 |
6,9 | 75-89 ans | 9,5 |
15,5 | 60-74 ans | 16,3 |
19,4 | 45-59 ans | 18,8 |
18,6 | 30-44 ans | 17,7 |
18,6 | 15-29 ans | 17,5 |
20,2 | 0-14 ans | 18,2 |
Sur 275 établissements présents sur la commune à fin 2010, 6 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 12 % du secteur de l'industrie, 16 % du secteur de la construction, 57 % de celui du commerce et des services et 10 % du secteur de l'administration et de la santé[37].
Laura Tanguy, Miss Pays de Loire 2007, 2e dauphine de Miss France 2008, Miss France par intérim, représentante de la France aux élections de Miss Univers et Miss Monde.
Jules Mougin, facteur-poète.
La commune d'Écouflant est située dans les Basses vallées angevines (BVA) et possède de fait une faune riche et diversifiée. Même la zone industrielle, largement arborée, est habitée d'un nombre non négligeable d'espèce[38].
Les mammifères sont bien présents sur la commune. À ce jour 27 espèces ont été recensées dont une partie par l'analyse des pelotes de réjection des rapaces nocturnes (campagnols, lérots…). Le ragondin, espèce invasive, est très présent et facile à observer au contraire du castor, espèce protégée, présent sur la commune mais très discret. Les mustélidés difficiles à observer sont peu représentés bien qu'ils soient certainement présents. Le hérisson est l'espèce la plus représentée parmi les animaux écrasés par les véhicules. Enfin six espèces de chauve-souris ont été détectées par l'enregistrement de leurs ultra-sons[38].
La commune d'Écouflant est un site de nidification, d'hivernage et de passage pour de nombreux oiseaux. Ainsi 190 espèces et sous-espèces y ont été répertoriées. Les ardéidés sont particulièrement présents puisque 8 espèces de "hérons" ont été observées : fréquemment comme le héron cendré, l'aigrette garzette, la grande aigrette, le héron garde-bœufs, plus rarement le héron pourpré et le bihoreau gris, et une fois pour le butor étoilé et le crabier chevelu. Les prairies inondables sont un site de nidification important pour des espèces rares au niveau national comme le râle des genêts, le tarier des prés et la caille des blés. Elles abritent également entre autres espèces le bruant des roseaux, le bruant proyer, le bruant jaune, la bergeronnette printanière, la phragmite des joncs, la rousserolle effarvatte et sont des zones de passages pour les anatidés et d'autres migrateurs l'hiver. Les zones bocagères et les bois abritent de nombreuses autres espèces dont quatre de picidés : pic vert, pic épeiche, pic épeichette, pic noir[38].
Sur la commune d'Ecouflant 45 espèces de libellules (odonates) ont été répertoriées, les plus rares étant le leste dryade et l'oxycordulie à corps fin[38].