La commune est située au nord du département de l'Allier[2], en Sologne bourbonnaise. C'est la quatrième commune du département de l'Allier en nombre d'habitants, au recensement de 2016[3]. Elle jouxte à l'ouest et au sud-ouest la commune de Moulins, préfecture de l'Allier, avec laquelle elle forme une agglomération incluant également la ville d'Avermes[4].
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Hydrographie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
L'Allier, très proche à l'ouest, traverse Moulins dans le sens sud-nord. Plusieurs petits cours d'eau prennent naissance sur la commune ou la traversent et coulent vers l'ouest pour rejoindre ce gros affluent de la Loire; ils forment à eux deux une vingtaine d'étangs au sud et au nord d'Yzeure. Au sud-ouest et à l'ouest de la ville, deux petits affluents de l'Ozon forment une dizaine d'étangs avant de quitter le territoire communal vers l'ouest[6].
Le territoire communal est parsemé d'étangs
Voies de communication et transports
Voies routières
La route nationale 7 contournée passe par le territoire de la commune. Trois échangeurs la desservent[4]:
l'échangeur 45, situé à la frontière communale avec Avermes, débouche sur la route de Decize (route départementale 979a) et dessert le lieu-dit du Haut-Barrieux et le quartier des Chartreux, à Moulins;
l'échangeur 46, situé à la sortie est de la ville par la route départementale 779 en direction de Chevagnes, Bourbon-Lancy et Autun, desservant notamment le quartier de Saint-Bonnet par la route de Bourgogne;
l'échangeur 47, situé à la sortie sud-est de la ville par la route départementale 12 et desservant la zone d'activités.
L'ancienne route nationale 7, correspondant à la route de Lyon, marque la frontière communale avec Moulins, et est gérée par le département de l'Allier (D 707).
La gare de Moulins-sur-Allier est la gare SNCF la plus proche. Les bus des lignes C et D peuvent donner correspondance à un train TER Auvergne-Rhône-Alpes en direction de la gare de Clermont-Ferrand ou à des Intercités à cette même destination ou les gares de Nevers ou de Paris-Bercy.
Transports en commun
La commune est desservie par cinq lignes du réseau Aléo[7]:
la ligne B, reliant Portes d'Avermes à la place Jean-Moulin en desservant le parking Grillet, l'hôtel de ville et le collège François-Villon;
la ligne C, reliant le centre commercial des Portes de l'Allier au quartier du Plessis via les quartiers des Bataillots et des Chartreux;
la ligne D, reliant le quartier du Plessis à Place des Martyrs (en rive gauche de Moulins);
la ligne F, reliant le parking de la place Grillet à Bressolles;
la ligne S5, ligne scolaire reliant l'hôtel de ville à la place d'Allier, au lycée Théodore-de-Banville et aux collèges Anne-de-Beaujeu et Émile-Guillaumin à Moulins.
Urbanisme
Typologie
Yzeure est une commune urbaine[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10].
Elle appartient à l'unité urbaine de Moulins, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[11] et 38 313 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Moulins, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,1% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (45,8%), forêts (22,3%), zones urbanisées (15,1%), terres arables (8,3%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6%), zones agricoles hétérogènes (2%), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6%)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
Le plan local d'urbanisme a été approuvé par le conseil municipal le 15 février 2013[Y 1].
Logement
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
En 2015, la commune comptait 6 622 logements, contre 6 328 en 2010. Parmi ces logements, 89,6% étaient des résidences principales, 1,2% des résidences secondaires et 9,2% des logements vacants. Ces logements étaient pour 78,7% d'entre eux des maisons individuelles et pour 21,3% des appartements[a 1].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 68,3%, en hausse sensible par rapport à 2010 (68%). La part de logements HLM loués vides était de 11,4% (contre 11%)[a 2].
Projets d'aménagements
La commune aménage Yzatis (médiathèque, cyber-base, espace forme)[Y 1].
Risques naturels et technologiques
La commune est soumise à deux risques: séisme (zone de sismicité de niveau 2) et transport de matières dangereuses. Elle a élaboré un plan communal de sauvegarde (PCS) mais ne possède pas de dossier d'information communal sur les risques majeurs (DICRIM)[17].
La présence d'une canalisation de gaz naturel et l'utilisation de la route nationale 7 et de la route départementale 707 par les véhicules de transport de matières dangereuses, ainsi que l'existence de voies ferrées, justifient le classement d'Yzeure à ce risque technologique[18].
Retrait-gonflements des sols argileux
Exposition au retrait-gonflement des sols argileux dans la commune: Oui( exposition moyen)[19]
Commune soumise à un Plan de prévention des risques retrait-gonflement des sols argileux: Non[20]
Toponymie
Selon Ernest Nègre[21] et Stéphane Gendron[22], la forme écrite la plus ancienne désignant Yzeure, Isodrus en latin, date de 912.
Au XIesiècle, on rencontre le nom, Ysodurum. Ce toponyme vient du gauloisIsodorum traduisible en le «marché d'Isos»[23].
Les premiers Yzeuriens: ATIPASTU, ADAXILU, ABINOS, ATONILLOS, ASSULATOS, ANDROULOS, ATIASSU sont les premiers yzeuriens connus, grâce à la découverte, dans un fossé du début du premier siècle, d’une liste de noms en langue gauloise gravés sur un vase.
Histoire
Antiquité
L'atelier de poterie antique de Saint-Bonnet
Le site de Saint-Bonnet à Yzeure[24] n'est longtemps connu que par une fouille sur quelques dizaines de mètres carrés[25]. En 1827 des ateliers de poterie sont découverts à Saint-Bonnet[26],[Note 3]. Entre 1863 et 1865, A. Bertrand[Note 4] fouille le quartier[28]; il signale «un demi-moule d’un buste en terre cuite, à tête capuchonnée». En 1900 il découvre deux fours , et cinq autres en 1901[29]. Deux fours sont entièrement dégagés[30].
Les déblais de l'atelier contiennent de nombreux morceaux de fresques et le pied-droit d'un four inclut un morceau de colonne; ce qui indiquerait que l'atelier de poterie a été construit sur le site d'un bâtiment rasé qui, lui, n'était pas un lieu de production[31],[Note 5].
Les alentours immédiats sont parsemés de fragments de sigillée unis et ornés. Certains des fragments de sigillée unie portent les marques «AFRICANI», «SOLANI», «CINTVSVMIF». Un vestige de vase moulé porte la marque de Putrius, connue comme provenant de l'atelier de Lezoux[30].
Le site a produit des statuettes en terre cuite blanche, et presque certainement de la sigillée lisse et peut-être aussi moulée[30]. Vertet indique que la sigillée pourrait dater de l'époque de Trajan (98-117)[32]. Il mentionne des statuettes peintes[33] et une quantité importante de figurines[32], parmi lesquelles des bustes, paons, coqs et édicules[34]. Talvas précise que certaines figurines sont de facture médiocre[35] mais d'autres sont lissées avec soin et certains endroits peints[36]: yeux, lèvres, pointes de seins pour les Vénus[35][Note 6].
Corrocher mentionne Saint-Bonnet comme un des ateliers de Gaule du Centre producteurs de céramique à glaçure plombifère[37].
Moyen Âge
En 1206, Guy II de Dampierre et Mathilde de Bourbon, sa femme, de concert avec le prieur de Souvigny, créèrent, sur la hauteur de Saint-Bonnet, tout près de Moulins, une ville franche, dont les revenus devaient appartenir, par moitié, au prieur et au sire de Bourbon.[38]
Au Moyen Âge, il y avait une maison forte, aujourd'hui disparue, dite de «Pré Puttet» ou le «Champ Putet»[39],[40] datant probablement du XIVesiècle et qui fut occupée jusqu'à la fin du XVIIesiècle.
La maison forte se trouvait au fond d'un vallon, le côté nord s'appuyant sur le ruisseau de la Rigollée. Elle se dressait sur une plate-forme rectangulaire fossoyée surélevée de 28 × 30 m[41] construite à partir des matériaux de creusement des fossés. Les fossés en forme de U ont une largeur de 9 m et sont profond de 1,60 m. Son organisation, nous est connu, des fouilles ont mis au jour: un mur d'enceinte de 0,80 m de large épousant le tracé de la plate-forme, une cour d'une superficie de 250 m2, qui s'étendait devant la maison forte[42] et la présence d'une tour ronde de 5 m de diamètre. Un puits se trouvait au centre de la cour[43].
Époque moderne
En 1633, est cité Antoine des Essars, sieur de Putay.
Époque contemporaine
Entre 1795 et 1800, la commune absorbe celle voisine de Saint-Bonnet-et-Saint-Jean, soit une augmentation de population de 349 habitants[44]; cette dernière porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom de Mont-Grillet[44].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans l'Allier.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Aux élections municipales de 2014, le député-maire sortant, Guy Chambefort, ne s'est pas représenté[45]. Le premier tour n'a pas désigné d'élu dans l'immédiat. Au second tour, Pascal Perrin est élu maire d'Yzeure, où près de deux électeurs sur trois (66,63%) ont voté[46].
Aux élections départementales de 2015, le binôme socialiste Pascale Foucault - Pascal Perrin a recueilli 65,94% des suffrages exprimés (3 074 voix sur 4 662), avec un taux de participation de 53,49% (5 152 votants sur 9 631 inscrits)[47] et est élu dans le canton avec 63,56% des voix, avec un taux de participation légèrement inférieur à celui de la commune bureau centralisateur (53,27%)[48].
Aux élections municipales de 2020, Pascal Perrin est réélu avec une abstention de 57,71% au second tour. Il obtient 53,70% des suffrages exprimés.
Récapitulatif de résultats électoraux récents
Scrutin
1er tour
2d tour
1er
%
2e
%
3e
%
4e
%
1er
%
2e
%
3e
%
Municipales 2014
PS
41,76
DVD
29,28
FG
28,95
Pas de 4e
PS
42,61
DVD
30,93
FG
26,44
Européennes 2014
PS
24,73
UMP
19,44
FN
17,43
FG
12,02
Tour unique
Régionales 2015
PS
33,07
UMP
26,89
FN
19,34
PCF
10,90
PS-PCF-EELV
49,65
UMP
33,22
FN
17,13
Présidentielle 2017
EM
28,78
LFI
22,80
FN
16,89
LR
15,46
LREM
71,59
FN
28,41
Pas de 3e
Législatives 2017
EM
30,44
PCF
23,17
LR
15,73
PS
15,04
PCF
53,82
LREM
46,18
Pas de 3e
Européennes 2019
RN
21,33
LREM
21,21
EELV
11,08
PS-PP
8,98
Tour unique
Présidentielles
2022
LREM
29.82
RN
22.25
LFI
20.49
Reco
5.45
LREM
62,01
RN
37,99
Administration municipale
Mairie.
Le maire sortant, Pascal Perrin, a été réélu au premier tour à la suite des élections municipales de 2020. Le conseil municipal, réuni le pour élire le maire, a désigné neuf adjoints[49].
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1919
1920
Antoine Deforge
SFIO
Domestique agricole, cheminot, puis expert-comptable
1920
1938
Joseph Baudron
1938
1955
Claude Dussour
1955
mars 1971
Paul Maridet
CNI puis app.UNR
Médecin - Député (1958-1962)
mars 1971
mars 1977
Louis Guillot
mars 1977
mars 1989
Jean-Paul Desgranges
PS
Député de la 1recirconscription de l'Allier (1981-1986)[50] Conseiller général (1973-1985)
mars 1989
avril 2014
Guy Chambefort
PS puis DVG
Député de la 1recirconscription de l'Allier (depuis 2007) Conseiller général (1985-2007)
Par ailleurs, elle mène des actions de coopération décentralisée avec Kafountine(Sénégal)depuis 1988[58].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[59],[Note 7]
En 2019, la commune comptait 12 838 habitants[Note 8], en diminution de 0,52% par rapport à 2013 (Allier: −2,17%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
964
2 803
1 322
1 642
1 886
2 060
2 475
2 610
2 988
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
3 240
3 291
3 585
3 850
4 195
4 164
4 464
5 289
5 703
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
5 960
6 133
6 539
6 084
6 237
7 035
7 573
8 186
8 374
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
10 000
11 665
13 715
13 197
13 461
12 696
12 488
12 990
13 230
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
12 838
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[60] puis Insee à partir de 2006[61].)
Histogramme de l'évolution démographique
Au recensement de 2016, Yzeure est la 4ecommune la plus peuplée du département de l'Allier derrière les trois chefs-lieux d'arrondissement (incluant donc Moulins), mais devant Cusset. Entre 2011 et 2016, le taux de variation de la population est de 0,2% au sein d'une agglomération dont la ville-centre regagne des habitants[3].
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,1%, soit en dessous de la moyenne départementale (29,2%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,3% la même année, alors qu'il est de 34,6% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 6 130 hommes pour 6 769 femmes, soit un taux de 52,48% de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,05%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[62]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
2,2
10,3
75-89 ans
13,6
18,5
60-74 ans
20,8
22,2
45-59 ans
21,6
16,5
30-44 ans
14,9
15,9
15-29 ans
12,4
15,6
0-14 ans
14,5
Pyramide des âges du département de l'Allier en 2018 en pourcentage[63]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,1
90 ou +
2,7
9,8
75-89 ans
13,4
20,6
60-74 ans
21,4
21,2
45-59 ans
20,1
15,9
30-44 ans
15,2
15,5
15-29 ans
12,9
16
0-14 ans
14,3
Enseignement
Yzeure dépend de l'académie de Clermont-Ferrand.
Dans l'enseignement public, les élèves commencent leur scolarité dans l'une des quatre écoles maternelles publiques (Jacques-Prévert, Les Bataillots, Les Cladets, Louise-Michel), puis dans l'une des cinq écoles élémentaires publiques (Ampère, Jacques-Prévert, Jules-Ferry, Les Cladets, Louise-Michel)[Y 2]. Ils poursuivent au collège François-Villon[Y 3], géré par le conseil départemental de l'Allier, puis au lycée Jean-Monnet[Y 3], géré par le conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes.
Dans l'enseignement privé, les élèves vont à l'école Saint-Pierre[Y 2].
Il existe un centre d'information et d'orientation.
Culture
Pendant plusieurs décennies jusqu'en 1997, l'usine Leblanc, a employé jusqu'à presque deux cents salariés à certaines périodes, pour la fabrication des pièces destinées à la réalisation de clarinettes, flûtes et hautbois, dont la clarinette réputée mondialement Leblanc-Noblet[64].
Une exposition consacrée à la clarinette à Moulins en 2015 évoque celle-ci[65].
Sports
Football féminin Yzeure Allier Auvergne qui évolue en D2 féminine, anciennement en D1
Moulins-Yzeure Foot 03, club de football masculin évoluant en National 2 (4edivision).
Le 12 mars 2019, la ville d'Yzeure a accueilli, avec Moulins, l'arrivée de la 3eétape du Paris-Nice 2019[67],[68], La ligne d'arrivée était située route de Lyon[69].
Yzeure a tenté, depuis des années, d'être ville de départ du Paris-Nice. Elle s'est unie avec Moulins au milieu de l'année 2018 afin, notamment, de renforcer leur attractivité médiatique en tant que ville d'arrivée[70]. La ville d'arrivée est officialisée en octobre 2018[71].
Économie
Le tissu économique local est dominé par les activités de transport et logistique: Yzeure abrite une importante unité logistique d'achat du groupe Leclerc: Scacentre[72].
Emploi
En 2015, la population âgée de quinze à soixante-quatre ans s'élevait à 7 894 personnes, parmi lesquelles on comptait 71,6% d'actifs dont 62,5% ayant un emploi et 9,2% de chômeurs[a 3].
On comptait 6 751 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 4 973, l'indicateur de concentration d'emploi s'élève à 135,7%, ce qui signifie que la commune offre plus d'un emploi par habitant actif[a 4].
4 513 des 4 972 personnes âgées de quinze ans ou plus (soit 90,8%) sont des salariés[a 5]. 38,4% des actifs travaillent dans la commune de résidence[a 6].
Entreprises et commerces
Au , Yzeure comptait 490 entreprises: 38 dans l'industrie, 71 dans la construction, 162 dans le commerce, le transport, l'hébergement et la restauration, 103 dans les services aux entreprises et 116 dans les services aux particuliers[a 7].
Yzeure abrite le siège de nombreuses entreprises de transport, dont les Transports Yzeuriens et les Transports Bourrat. On peut également citer parmi les grandes entreprises MCF (matériaux de construction).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
Église romane Saint-Pierre d'Yzeure.
L'église Saint-Pierre, joyau de l'époque romane, est remarquable par l'ornementation de sa façade du XIIesiècle et par sa crypte des IXeetXesiècles. Le portail d'influence bourguignonne présente des chapiteaux ornés de monstres, des motifs antiquisants et des modillons à décors fantastiques. Dans la nef et les bas-côtés, 32 chapiteaux du XIIesiècle sont sculptés de rinceaux et de végétaux. Le mobilier est également exceptionnel comme les bancs d'œuvre des corporations, la statue polychrome de la Vierge à l'enfant, dont le drapé permet une datation du XIVesiècle, et la chaire en bois sculpté de 1623.
L'église moderne (XXesiècle) aux Bataillots.
Patrimoine civil
Le château Renaissance de Panloup.
Château de Panloup: demeure seigneuriale du XVIesiècle avec un très grand parc. À l'intérieur, la porte menant à l'ancienne chapelle est ornée d’une pierre du XIIeouXIIIesiècle représentant l'agneau pascal.
Château de Bellevue: construit en 1881-1882, le château de Bellevue était à l'origine un établissement d'enseignement privé dirigé par les pères jésuites. Il servira d'hôpital pendant la Première Guerre mondiale. En 1946, il devient la propriété du département de l'Allier et abrite des services administratifs départementaux. Le nouveau bâtiment des Archives départementales de l'Allier a été construit en contrebas du château, dans le parc; il a ouvert en 1987.
Château de Joulet: château fort du XVIIesiècle
Le Parc: simple maison de campagne à l'origine, fut achetée par la duchesse Anne de Beaujeu à l'aube du XVIesiècle. Dès 1503, elle y habita et vint s'y reposer chaque fois que les charges de la régence le lui permettaient. La résidence était alors connue sous le nom de Beaumanoir. Gilbert de Marillac, secrétaire du connétable de Bourbon, rapporte dans ses Mémoires que les «espoussailles et noces» de celui-ci et de Suzanne de Bourbon s'y déroulèrent «au moys de may suivant l'an mil cinq cens cinq». Le roi François Ier y fut hébergé par deux fois une dizaine de jours en 1538 puis en 1541, et pour clôturer le séjour moulinois du roi Charles IX, Catherine de Médicis y organisa une de ces grandes fêtes qu'a décrites sa fille Marguerite dans ses mémoires. Ce fut également l'un des tout premiers parcs créés par les ducs de Bourbonnais et le lieu-dit «les Lys» qui le jouxte était orthographié «les lices» au cadastre de 1828[73].
Sites
Plan d'eau des Ozières (baignade, pédalos, etc.), à l'est de la ville.
Domaine des Vesvres: 85 hectares de bois et d'étangs, ouverts à la promenade.
Personnalités liées à la commune
Anne de Beaujeu (1461-1522), princesse et régente du royaume de France.
Honoré d'Urfé (1568-1625), propriétaire du château de Pouzeux.
Aimé Laussedat (1819-1907), directeur du Conservatoire des Arts et Métiers. Membre de l’Académie des Sciences, inventeur de la photogrammétrie. Un buste à sa mémoire se trouve dans son ancienne propriété à Yzeure dont le parc, aujourd’hui municipal, porte son nom.
Maurice Eblé (1880-1942), né à Yzeure, avocat engagé dans le catholicisme social, fondateur d'associations et de revues, promoteur de progrès sociaux comme les allocations familiales.
Joseph Voisin (1882-1969), né et mort à Yzeure, romancier, poète, journaliste, médaillé militaire. Il obtint le prix du Printemps de la Société des Gens de Lettres en 1915 et celui du Feuilleton en 1918[74].
Claude Dussour (1889-1955), obtient la croix de guerre et est fait chevalier de la Légion d’honneur pendant la première guerre mondiale. Conseiller municipal en 1925, il devient maire en 1938. Dès 1940, il entre dans la résistance. Arrêté en 1944, il est déporté à Buchenwald. Il est ensuite élu conseiller général de Moulins-Sud en 1945 et 1955. Un prix Claude-Dussour est décerné chaque année aux élèves méritants de la commune.
Henri Laville (1915-1958), instituteur, journaliste et écrivain, décédé à Yzeure, où il est inhumé. Le groupe scolaire de la rue Parmentier (devenu la maison des arts et des sciences) porte son nom[75].
Didier Boulaud (1950-), instituteur, conseiller en formation continue auprès de l'Éducation nationale, directeur de cabinet du maire de Nevers, Pierre Bérégovoy de 1983 à 1993, élu maire de Nevers depuis 1993, président de la Communauté d'agglomération de Nevers depuis 2003, député de la Nièvre de 1993 à 2001 puis sénateur de la Nièvre depuis septembre 2001, vice-président de la commission de la Défense à l'Assemblée nationale de 1997 à 2001, secrétaire du Sénat depuis 2004, il est également membre de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, et de la Délégation parlementaire au renseignement.
Héraldique
Les armes de la commune se blasonnent ainsi: D'azur au pairle d'or accompagné en chef d'un casque du même ailé de gueules et accosté de deux chardons aussi d'or fleuris aussi de gueules.
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Un petit four et des figurines en argile datant du premier siècle avant notre ère auraient été découvertes par Claude-Henri Dufour en 1827. Ces trouvailles seraient appelées trésor de Saint-Bonnet. Les statuettes gallo-romaines témoigneraient d'une religion populaire ignorée.[réf.nécessaire]
A. Bertrand est un archéologue de Moulins (Allier) et conservateur du musée des Antiquités Nationales[27].
L'atelier de Lezoux au lieu-dit Mon Repos est lui aussi installé sur l'emplacement d'une maison rasée, avec une cave emplie de gravats et de déchets de cuisson; et, toujours à Lezoux mais au lieu-dit Audouart, les fondations de l'atelier sont une petite construction rasée entourée d'un fossé nivelé[31].
Talvas 2007, p.63 donne la photo d'une statuette féminine provenant de Saint-Bonnet, qui présenterait les mêmes particularités que la Vénus de Bourgheim.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
Site de la mairie
Urbanisme sur le site de la mairie (consulté le 5 juin 2014).
[Thouilleux & Bianco 2019] Christelle Thouilleux et Emma Bianco, «Allier: un déclin démographique lié au vieillissement de la population», Insee Flash Auvergne-Rhône-Alpes, no43, (lire en ligne, consulté le ).
Carte d'Yzeure sur le site Géoportail de l'IGN (consulté le 15 mars 2019).
Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) – cliquer sur "Itinéraires".
«Archéo'site, carte interactive» sur Géoportail. Couches «Cartes IGN classiques», «Limites administratives» et «Hydrographie» activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces orthodromiques se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t.2, Librairie Droz, , 708p. (ISBN978-2-600-02883-7, lire en ligne), p.176.
Stéphane Gendron, Les noms de lieux en France: essai de toponymie, Éditions Errance, , 319p. (ISBN978-2-87772-261-2, lire en ligne), p.92.
Jacques Lacroix, «L’héritage toponymique gaulois dans le français (image et réalité)», Actes des colloques de la Société française d'onomastique, Paris, Société française d'onomastique, vol.12 «Onomastique et patrimoine. Actes du Colloque d’onomastique du Teich (septembre 2003)», , p.123-143 (lire en ligne)
[Delage 2001] R. Delage, «Essai de caractérisation de la période d'activité du centre de production des Queyriaux (Puy-de-Dôme) à partir de la sigillée moulée», Revue archéologique du Centre de la France, no40, , p.115-132 (lire en ligne[sur persee], consulté le ), p.116, fig. 1 .
[Bet et al. 1998] Philippe Bet, Gilbert Boudriot, Christophe Chappet et Pierre Vallat, «Un nouveau centre de production de céramique sigillée en Gaule: Le site des Queyriaux à Cournon d'Auvergne (Puy-de-Dôme)» (Actes du Congrès d'Istres), SFECAG, (lire en ligne[sur sfecag.free.fr]), p.263.
«Saint-Bonnet, carte interactive» sur Géoportail. Couches «Cartes IGN classiques», «Limites administratives» et «Hydrographie» activées.
[Talvas 2007] Sandrine Talvas, Recherches sur les figurines en terre cuite gallo-romaines en contexte archéologique (Mémoire de doctorat de 3e cycle), Université de Toulouse II–Le Mirail, École doctorale TESC, UFR d’Histoire, Arts et Archéologie, , sur tel.archives-ouvertes.fr (lire en ligne), «Introduction», p.14.
[Bertrand 1901] A. Bertrand, «Fouilles exécutées dans les officines de potiers gallo-romains de Saint-Bonnet, Yzeure (de l’Allier)», Bulletin de la Société d’émulation du Bourbonnais, no9, , p.114-120. Cité dans Talvas 2007, p.15.
[Abauzit & Vertet 1976] Pierre Abauzit et Hugues Vertet, «Africanvs et les potiers de Saint-Bonnet, commune d'Yzeure (Allier): un mythe?», Revue archéologique du Centre de la France, vol.15, nos1-2, , p.113-122 (lire en ligne[sur persee], consulté le ), p.113.
[Vertet 1992] Hugues Vertet, «Observations sur la sociologie et l'économie des ateliers de potiers gallo-romains du centre de la Gaule», Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France, , p.127-136 (lire en ligne[sur persee]), p.129, note 5.
[1984] Hugues Vertet, «Religion populaire et rapport au pouvoir d'après les statuettes d'argile arvernes sous l'empire romain du IIe siècle» (Table ronde de CNRS de Besançon, mai 1982), Collection de l'Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité, no290 «Archéologie et rapports sociaux en Gaule: Protohistoire et Antiquité», , p.77-122 (lire en ligne[sur persee], consulté le ), p.81.
[Vertet 1976] Hugues Vertet, «Informations. Statuettes peintes de l'atelier de St-Bonnet-Izeure (Allier)», Figlina, no1, , . 167-168. Cité dans [Bémont 1978] Colette Bémont, «Chronique de céramologie de la Gaule», Revue des Études Anciennes, vol.80, nos3-4, , p.295-308 (lire en ligne[sur persee]).
[Vertet et al. 1980] Henri Vertet, Chantal du Vigan et Yves Connier, «Quatre séries de figurines: bustes, paons, coqs, édicules, découvertes dans l'atelier de St-Bonnet (Yzeure)», dans Recherches sur les ateliers de potiers de la Gaule centrale, AFAM Gonfaron, t.1 «hors-série no6», , p.231-257.
[Corrocher 1983] Jacques Corrocher, «La céramique à glaçure plombifère de Vichy (Allier)», Revue archéologique du Centre de la France, vol.22, no1, , p.15-40 (lire en ligne[sur persee]), p.37.
Faure Henry, Histoire de Moulins, Xe siecle-1830, Moulins, Crepin-Leblond, (lire en ligne), Page 8
René Germain et Dominique Laurent, Châteaux, fiefs, mottes, maisons fortes et manoirs en Bourbonnais, p.267-268.
Véronique Lallemand, La maison de Pré Putet à Yzeure (Allier): Les données de terrain, Pages d'Archéologie médiévale en Rhône-Alpes, , p.99.
Élisabeth Sirot, Noble et forte maison: L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du XIIesiècle au début du XVIesiècle, Paris, Éditions Picard, , 207p. (ISBN978-2-7084-0770-1), p.78.
Antoine Delacou, «des travaux spectaculaires», la montagne.fr,.
Dominique Laurent, Études bourbonnaises: Une résidence ducale oubliée: le "beau manoir" de la duchesse Anne à Yzeure, Bulletin trimestriel de la Société bourbonnaise des Études locales, , chap.354, p.47 à 77.
René Varennes, 175 poètes bourbonnais, Union des poètes bourbonnais, 1988.
«Les lettres», Les Cahiers bourbonnais et du Centre, Moulins, no2, année 1989.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии