Yvré-l'Évêque est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 4 261 habitants[Note 1](les Yvréens).
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La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Haut-Maine (Maine roux).
Géographie
Yvré est situé à l’entrée est de l'agglomération mancelle sur les bords de l'Huisne.
Accès et transports
La ville est reliée au Mans par la ligne 23 des bus du réseau Setram qui l'amène directement à la place des Comtes du Maine et dépose les usagers à une rue de la station tramway de la République. Une autre ligne est spécialement disponible pour desservir les lycées Montesquieu et Bellevue. Les arrêts dans la ville d'Yvré sont au nombre de dix: Le Luard, Cimetière, Guy Bouriat, George-Sand, Perche, Maine, Pivoine, Narcisse, Pasteur, Yvré-Terminus.
La rocade du Mans est à 5 minutes en voiture du centre d'Yvré, ce qui permet d'atteindre rapidement la majeure partie de l'agglomération mancelle.
La route historique de Paris à Nantes (route nationale 23) via Le Mans passe au bord de la cité. L'autoroute A28 et la déviation Sud-Est qui passent sur la commune (échangeurs) offrent un accès direct aux grands axes routiers nationaux de communication.
La ville est desservie par le service de transport de la SETRAM par la ligne de bus 23
Yvré-l'Évêque est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[4],[5],[6].
Elle appartient à l'unité urbaine du Mans, une agglomération intra-départementale regroupant 20 communes[7] et 220 948 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Mans dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 144 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (38%), terres arables (24,4%), forêts (17,6%), zones urbanisées (9,2%), zones agricoles hétérogènes (7,6%), espaces verts artificialisés, non agricoles (3%), eaux continentales[Note 4] (0,2%)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Toponymie
Eviriaco est attesté en 802[14]. Le nom d'Yvré viendrait d'Evracius ou Yvriacus, du nom du propriétaire d'une villa (grand domaine) de l'époque gallo-romaine[réf.nécessaire]. Les évêques du Mans y possédaient une habitation, d'où le surnom[15].
Durant la Révolution, la commune porte le nom d'Yvré-sur-l'Huisne[16].
Histoire
La Compagnie des chemins de fer de l'Ouest met en service sur la commune une station, dédiée uniquement au service voyageurs, dénommée «Auvours» le [17] lors de l'ouverture du service voyageurs de sa ligne de l'Ouest jusqu'au Mans.
Guerre de 1870
Pendant la Guerre franco-allemande de 1870, durant la Bataille du Mans (1871) se déroula, le , sur le territoire de la commune, des combats connu sous le nom de «charge du plateau d'Auvours», par les soldats de l'Armée de Bretagne, armée auxiliaire à l'Armée de la Loire. Sous la neige et par un froid glacial de -12°, le général Gougeard, à la tête de ses hommes reprit le plateau d’Auvours à l’ennemi[18], au prix de lourdes pertes, avant de décrocher suivant les ordres de l’état major.
Article détaillé: Monument d'Auvours.
Politique et administration
La mairie.
Liste des maires
Période
Identité
Étiquette
Qualité
octobre 1947
mars 1965
Maurice Houdayer
mars 1965
mars 1971
Louis Probst
mars 1971
1981
Charles Trichard
1981
mars 2001
Jacques Terroire
PS
Professeur d'histoire-géographie, conseiller général (1985-1992)
mars 2001
mars 2014
Jean-Luc Fontaine
PS
Cadre assurances en disponibilité, conseiller général, député suppléant de Marietta Karamanli
Le conseil municipal est composé de vingt-sept membres dont le maire et sept adjoints[20].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].
En 2019, la commune comptait 4 261 habitants[Note 5], en diminution de 0,58% par rapport à 2013 (Sarthe: −0,46%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 009
1 922
2 132
2 214
2 239
2 213
2 090
2 192
2 265
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 506
2 552
2 563
2 305
2 334
2 269
2 205
2 269
2 252
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 222
2 140
2 134
2 145
2 105
2 151
2 230
2 460
2 697
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
2 718
2 666
2 597
3 306
3 682
4 230
4 383
4 406
4 298
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
4 228
4 261
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Germain.
Abbaye de l'Épau (XIIIesiècle), classée Monument historique[25]. Elle abrite deux retables, des peintures monumentales et une statue classées à titre d'objets[26].
Église Saint-Germain (en partie du XIIIesiècle), abritant un tableau de Jean Broc, Les Envoyés de Dieu exposé au salon parisien de 1833. Un tableau, une statue et une plaque funéraire sont classées à titre d'objets. Le chœur est inscrit aux Monuments historiques[27].
Pont Romain, sur l'Huisne.
Fontaine de Gérence.
Haras des Bouleries (Bouleries jump).
Croix de Boëssé, du XVIesiècle, inscrite aux Monuments historiques[28].
Monument d'Auvours, monument aux morts de la guerre franco-allemande de 1870.
Vallée de l'Huisne.
Stade de l'Ormeau.
Parc d'attractions Papéa Parc.
Activité, label et manifestations
Label
La commune est une ville fleurie (une fleur) au concours des villes et villages fleuris[29].
Yvré-l'Évêque Centre.
Personnalités liées à la commune
René Simier (1772 - 1843 à Yvré-l'Évêque), relieur du roi Louis-Philippe.
Eugène Caillaux (1822-1896), ingénieur et homme politique, maire d'Yvré-l'Évêque de 1890 à 1896.
Joseph Caillaux, son fils, (1863-1944), homme politique.
André Jousseaume (1894 à Yvré-l'Évêque - 1960), double champion olympique (1932 - 1948) de dressage par équipe.
Guy Bouriat (1902-1933), pilote automobile, originaire d'Yvré-l'Évêque.
Jean-François Bach (né en 1940 à Yvré-l'Évêque), professeur.
Philippe Bigot (1942 à Yvré-l’Évêque - 2018), boulanger.
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de la Sarthe.
Blason
Écartelé en sautoir: au 1er de gueules à la crosse d'or issante, au 2e d'azur à la fleur de lis d'or, au 3e d'argent au lion de sable, au 4e de sinople à la fasce ondée d'argent chargée d'un pont isolé de six arches de sable[réf.nécessaire].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Notes et références
Notes
Population municipale 2019.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Altitudes, superficie: répertoire géographique des communes[30].
Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol.3, , p.947
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
Julien-Rémy Pesche, Dictionnaire topographique, historique et statistique de la Sarthe, t.6: Sar-Yvr, Le Mans, Bondu, (lire en ligne), p.620.
Site Gallica, Département de la Sarthe: rapport du préfet et procès-verbal des délibérations du conseil général, Le Mans, 1854 lire en ligne (consulté le 2 mars 2011).
Comte Guerry de Beauregard, Combats d'Auvours - La Revue hebdomadaire: romans, histoire, voyages, E. Plon, Nourrit et Cie (Paris), (lire en ligne), p.199 a 221
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