Vèze (Vesa en occitan[1]) est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Ne doit pas être confondu avec La Vèze.
La commune de Vèze est située au cœur du Cézallier. Juste à côté du village, se situe le bois de Chamalière.
Marcenat (par un quadripoint) |
Anzat-le-Luguet (Puy-de-Dôme) |
|
Pradiers | Molèdes | |
Allanche |
La commune est traversée par la Sianne et ses affluents, les ruisseaux de la Fontaine Saint-Martin et de la Meule.
Vèze est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 1],[I 2].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (79,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (76,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (60,2 %), prairies (20,7 %), forêts (19,1 %)[5].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 91, alors qu'il était de 101 en 2013 et de 97 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 37,7 % étaient des résidences principales, 54,7 % des résidences secondaires et 7,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 5,2 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Vèze en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (54,7 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 78,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (68,6 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Typologie | Vèze[I 3] | Cantal[I 6] | France entière[I 7] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 37,7 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 54,7 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 7,7 | 11,9 | 8,2 |
Le concessionnaire de la mine d’antimoine de Vèze dite de Chassagne n'était autre qu'Auguste Lumière. Il espérait que le minerai de cette mine lui donnerait des matières premières pour réaliser ses inventions. La concession fut abandonnée vers 1918 en raison de la rareté du minerai[6].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1791 | 1796 | Boyer Pierre | ||
1796 | 1797 | Derlon Pierre | ||
1797 | 1802 | Boyer Pierre | ||
1802 | 1824 | Chabrol Isaac | ||
1824 | 1830 | Boyer Jean-Pierre | ||
1830 | 1855 | Chabrol Jean-Claude | ||
1855 | 1871 | Pagenelle Jean | ||
1871 | 1884 | Sabatier Antoine | ||
1884 | 1888 | Marque Louis | ||
1888 | 1892 | Pichot Jean | ||
1892 | 1896 | Roughol Jean-Baptiste | ||
1896 | 1901 | Pichot Jean | ||
1901 | 1908 | Chabrol Gabriel Isaac | ||
17 mai 1908 | 1937 | Boyer Emmanuel | Chevalier de la Légion d'honneur en 1936, décédé pendant son mandat | |
1937 | 1938 (décès) | Orcaire Joseph-pierre | ||
1938 | 1953 | Ganet Antoine | ||
1953 | 1971 | Dellac Raoul | ||
1971 | 1995 | Galleyrand Antoine | ||
mars 2001 | mars 2008 | Robert Vinatier | ||
mars 2008 | mai 2020 | Marie-Claude Romain-Gauthier | DVG | Agricultrice (réélue en mars 2014) |
mai 2020 | En cours | Aurélie Bresson[7] | Conseillère départementale du canton de Murat (2021 → ) |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[9].
En 2019, la commune comptait 52 habitants[Note 2], en diminution de 20 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
698 | 504 | 667 | 646 | 707 | 699 | 637 | 687 | 665 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
636 | 615 | 550 | 553 | 580 | 536 | 589 | 589 | 502 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
608 | 625 | 554 | 448 | 416 | 403 | 340 | 318 | 273 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
262 | 235 | 198 | 159 | 139 | 100 | 71 | 65 | 58 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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52 | - | - | - | - | - | - | - | - |
L'estive est et a été massivement pratiquée sur la montagne de Vèze. En témoignent les nombreux burons qui sont encore pour certains utilisés aujourd'hui.
La roche de la Griffe (joli panorama). Lac d'altitude de la Terrisse. Cascade de la Terrisse. La Brèche de Giniol, table d’orientation. Patrimoine local. Fours banaux en cours de restauration, fontaines, travails croix de Baptiste avec panorama sur la chaîne des Puys. Écoute du brame du cerf.
L'église du village fut érigée au premier tiers du XIIe siècle. Elle a été dévastée pas les Anglais en 1377. Des travaux de rénovation eurent lieu au XVe siècle, et c'est à cette époque-là que l'église pris la forme d'une croix latine.peintures murales cachées par le retable
Un autre monument célèbre est le château de Fortuniers. Malheureusement, il ne reste quasiment plus rien de ce château aujourd'hui. Il appartenait depuis le XIIIe siècle à la famille des Rochefort d'Ally.
Au lieu-dit Roches de Porte se dresse un énorme rocher mystérieux. C'est sur ce rocher que se serait arrêté Pierre l'Ermite au XIe siècle. La légende dit que les marques que l'on peut encore observer dans les roches sont celles des sabots de son cheval.
Un autre site du village est le site de la croix de Baptiste situé au col de la Croix de Baptiste (1 229 m).
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Activités-Loisirs : sentiers pédestres balisés.
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