Voulême est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne (région Nouvelle-Aquitaine).
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Voulême | |
![]() | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Vienne |
Arrondissement | Montmorillon |
Intercommunalité | Communauté de communes du Civraisien en Poitou |
Maire Mandat |
Alain Fonteneau 2020-2026 |
Code postal | 86400 |
Code commune | 86295 |
Démographie | |
Gentilé | Voulêmois |
Population municipale |
391 hab. (2019 ![]() |
Densité | 35 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 06′ 00″ nord, 0° 13′ 56″ est |
Altitude | Min. 92 m Max. 167 m |
Superficie | 11,12 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Ruffec (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Civray |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Les habitants de la commune sont appelés les Voulemois et les Voulemoises.
Voulême est situé à 2 km au sud-ouest de Saint-Macoux la plus grande ville à proximité.
La commune est située à l’extrémité sud du département de la Vienne, à la limite des départements de la Charente et des Deux-Sèvres.
C’est une commune essentiellement rurale.
Saint-Macoux | ||
Montalembert (Deux-Sèvres) |
![]() |
Saint-Gaudent |
Les Adjots (Charente) |
Taizé-Aizie (Charente) |
Lizant |
La région de Voulême présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées et de vallées. Le terroir se compose[1]:
La commune est traversée par 8 km de cours d'eau, avec comme rivière principale la Charente sur une longueur de 6 km.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Civray », sur la commune de Civray, mise en service en 1990[8] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de précipitations de 859,4 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 53 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,7 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[14].
Les gares et les haltes ferroviaires proches de la commune :
Les aéroports les plus proches de la commune sont :
Voulême est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ruffec, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,7 %), zones agricoles hétérogènes (14,7 %), forêts (12,5 %), prairies (6,9 %), zones urbanisées (2,3 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Voulême est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Charente. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1995, 1999, 2010 et 2018[23],[21].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[24]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[25]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[26]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[27].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[21].
La commune est en outre située en aval du barrage Mas-Chaban, un ouvrage de classe A[Note 9] situé dans le département de la Charente et construit pour constituer une réserve d’eau de 14 millions de m3. Le PPI a été approuvé en 1999. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[29].
Le nom du bourg dérive de "Volesma", graphie mentionnée en 1195. Elle devint "Voulesme" en 1398[30].
Le territoire de la commune a été occupé par l’homme dès la préhistoire. Un important outillage datant du paléolithique inférieur a été retrouvé en 1886 ainsi que des haches polies et des pointes de flèche datant du néolithique. Ces verstiges ont été découverts aux lieudits des Bois Sourds, des Petits Champs, du Coudret, autour du hameau de Nieuillet, de la cCoix de Nieuil et de la Croix de Chambe. Une partie de ces objets est exposée au Musée de Civray et une autre à la mairie de Voulême.
Plusieurs villas gallo-romaines étaient implantées sur le territoire. Des photographies aériennes ont révélé l’existence de vestiges de constructions datant de cette époque. Cette présence d’un habitat ancien a été confirmée par des découvertes au sol. En effet, lors de fouilles, des pierres et des tuiles à rebord ont pu être déterrées. De même, au lieu-dit le Rochetas, a été mis au jour un vaste domaine composé d’une villa et de son chauffage au sol, ainsi que des traces d’un vaste domaine agricole allant jusqu’aux rives de la Charente. Sur ce site, ont été découverts des ossements, des poteries, des monnaies qui sont exposés au musée de Civray.
En 1777, un ouragan a ravagé la région et plus particulièrement la commune. Un tiers des noyers er tous les châtaigniers, toutes les treilles et une partie des récoltes furent arrachés du sol ou détruits.
En 1830 et 1835, la commune fut frappée par une épidémie de choléra.
Depuis 2015, Voulême est dans le canton de Civray (no 6) du département Vienne. Avant la réforme des départements, Voulême était dans le canton no 5 de Civray dans la 3e circonscription.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1965 | 2001 | Pierre Gibaux | PS | |
mars 2001 | 2014 | Yvon Vignaud | ||
2014 | 2020 | Raymond Gallais | ||
2020 | En cours | Alain Fonteneau |
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Sur le sol de la commune, un parc, regroupant douze éoliennes, devrait voir le jour en mai 2014 après neuf ans de procédure. Ce parc, le plus grand du département de la Vienne, est à cheval sur les communes de Saint-Macoux, de Saint-Gaudent, de Lizant et de Voulême. Ce parc représente une puissance totale de 24 MW pour une production estimée à 53 GWh, soit la consommation annuelle moyenne de 26 500 habitants. Les éoliennes sont composées d'un mât de 100 m de hauteur et de pales de 50 m. Cette énergie renouvelable devrait permettre d'économiser chaque année 17 000 tonnes de CO2.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].
En 2019, la commune comptait 391 habitants[Note 10], en augmentation de 3,71 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
803 | 708 | 642 | 811 | 881 | 862 | 864 | 908 | 907 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
931 | 889 | 839 | 780 | 798 | 809 | 817 | 786 | 742 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
714 | 708 | 698 | 595 | 546 | 540 | 516 | 520 | 468 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
429 | 366 | 368 | 385 | 368 | 329 | 350 | 352 | 372 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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378 | 391 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2008, selon l’INSEE, la densité de population de la commune était de 32 hab./km2, 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
Les dernières statistiques démographiques pour la commune de Voulême ont été fixées en 2009 et publiées en 2012. Il ressort que la mairie administre une population totale de 378 personnes. À cela, il faut soustraire les résidences secondaires (6 personnes) pour constater que la population permanente sur le territoire de la commune est de 372 habitants.
La répartition par sexe de la population est la suivante :
En 2004 :
La commune de Voulême dépend de l'académie de Poitiers (rectorat de Poitiers) et son école primaire dépend de l'inspection académique de la Vienne. Les communes de Lizant, Voulême et Saint-Gaudent sont en regroupement pédagogique intercommunal. Ainsi, les maternelles sont localisées à Lizant puis les CP et CE1 à l’école de Voulême et enfin les CE2, CM1 et CM2 à l’école de Saint-Gaudent.
Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[36], il n'y a plus que huit exploitations agricoles en 2010 contre treize en 2000.
Les surfaces agricoles utilisées ont stagné et sont passées de 1 075 hectares en 2000 à 1 035 hectares en 2010[36]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares[37].
43 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 29 % pour les oléagineux (colza et tournesol à parts égales), 16 % pour le fourrage et 6 % restent en herbe. En 2000, un hectare (zéro en 2010) était consacrés à la vigne[36].
Quatre exploitations en 2010 (contre cinq en 2000) abritent un élevage de bovins (468 têtes en 2010 contre 309 têtes en 2000). L'élevage de volailles a disparu au cours de cette décennie (57 têtes réparties sur trois fermes en 2000)[36].
Le taux d'activité était de 64,6 % en 2004 et 60,5 % en 1999.
Le taux de chômage en 2004 était de 9,5 % et en 1999 il était de 13 %.
Les retraités et les pré-retraités représentaient 36,3 % de la population en 2004 et 28,2 % en 1999.
Le coteau de l’Étourneau est une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) qui couvre 1 % de la surface communale. Il domine la Charente qui, après avoir infléchi son cours vers le sud-ouest en aval de Civray, décrit de profonds méandres dus à la faible pente de son lit. Alors que la partie concave des boucles du fleuve, est plane et est occupée par des habitats alluviaux de plus en plus remplacés de nos jours par des cultures intensives ; la partie convexe est dominée par des coteaux avec des versants abrupts qui font passer en quelques dizaines de mètres de 130 m d’altitude sur le plateau à moins de 100 m au niveau du fleuve.
Les pentes du coteau de l’Étourneau sont orientées au nord. Son sol est composé de calcaires bajociens à silex. Les pentes sont couvertes par des chênes pédonculés et des charmes, mêlés d’érables champêtres. La strate arbustive est caractérisée par la présence du buis.
En bas de versants, sur les terrasses alluviales bordant la Charente, la chênaie-charmaie laisse la place, sur des sols franchement hydromorphes, à une aulnaie-frênaie. L’orientation au nord du coteau et la forte humidité atmosphérique entretenue par la proximité de la rivière créent, au sein du bois, un microclimat très frais qui est renforcé par le feuillage dense des essences arborées. Ces conditions particulières ont favorisé le développement d’un humus propice à l’implantation d’une flore forestière très diversifiée. Elle se répartit sur les pentes en fonction de ses exigences en humidité : Jacinthe des bois et Ornithogale des Pyrénées sur les pentes moyennes, Fétuque géante et Ail des ours à proximité de l’eau.
Sur le plan botanique, le coteau de l’Étourneau présente un grand intérêt biologique du fait de la présence de plusieurs espèces rares ou menacées qui ont justifié son classement et sa protection. Ainsi, ont été recensées :