Volon est une commune française, située dans le département de la Haute-Saône en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Volon | |
![]() | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Haute-Saône |
Arrondissement | Vesoul |
Intercommunalité | Communauté de communes des Quatre Rivières |
Maire Mandat |
Jérôme Favret 2020-2026 |
Code postal | 70180 |
Code commune | 70574 |
Démographie | |
Population municipale |
57 hab. (2019 ![]() |
Densité | 9,9 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 37′ 27″ nord, 5° 43′ 41″ est |
Altitude | Min. 204 m Max. 262 m |
Superficie | 5,75 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Dampierre-sur-Salon |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
![]() |
Francourt | Renaucourt | ![]() | |
Roche-et-Raucourt | N | |||
O Volon E | ||||
S | ||||
Brotte-lès-Ray | Lavoncourt |
Volon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,8 %), forêts (15,2 %), prairies (11,4 %), zones urbanisées (4,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
En 1385, identification de la seigneurie de Volon du fief de Beatrix de Volon par Joffroy de St Rémy.
En 1391, Jean de Vergy indique le fief de Jean de Volon et le fief de Parcot, fils d'Aymonin de Volon dans la baronnie de Fouvent (les Vergy étant sires de Fouvent).
En 1450, le sous-fief de Volon est vendu à Nicolas de Saint Andoche et Jeanne de Savoisy dont la fille épousa Claude de Beaujeu. Volon fut légué à François de Beaujeu, seigneur de Chazeuil et de Jauge puis passa ensuite dans la famille de Grachaut.
En 1736, Jean François Joseph d'Emskerque vendit à Ferdinand Logre, conseiller maître à la cour des comptes de Dôle, la seigneurie de Volon relevant de la baronnie de Fouvent.
La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.
Elle fait partie depuis 1801 du canton de Dampierre-sur-Salon[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le territoire de ce canton s'est accru, passant de 29 à 50 communes.
La commune fait partie de la communauté de communes des quatre rivières, intercommunalité créée en 1996.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
en 1891 | François Richebourg[9] | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2014 | Denise Colas[10] | ||
mars 2014[11] | En cours (au 7 juin 2016) |
Jérôme Favret | Technicien logistique à PSA Peugeot Vesoul |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].
En 2019, la commune comptait 57 habitants[Note 2], en diminution de 13,64 % par rapport à 2013 (Haute-Saône : −1,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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214 | 201 | 210 | 190 | 216 | 215 | 201 | 191 | 202 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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215 | 206 | 174 | 159 | 176 | 150 | 153 | 130 | 108 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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110 | 106 | 103 | 92 | 91 | 96 | 111 | 105 | 106 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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83 | 83 | 63 | 56 | 73 | 70 | 70 | 70 | 66 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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59 | 57 | - | - | - | - | - | - | - |
Il s’agissait donc d’une famille très modeste et rien ne laissait présager du destin particulier qui attendait leur jeune enfant. A 17 ans, il part à Dijon pour faire son apprentissage de jardinier pendant 4 ans, chez Mr Saussier, pépiniériste. En 1806, il travaille à Paris, pour les établissements de J.M. Cels tout en poursuivant ses études au Muséum d’histoire naturelle. C’est là qu’il est remarqué par Napoléon 1er qui le nomme le 1er février 1812, jardinier des pépinières impériales de Rome. Revenu à Paris sous la Restauration, il est envoyé en 1816, par le gouvernement royal, au Sénégal. Il n’a alors que 29 ans et il est nommé jardinier en chef. Il embarque en même temps que le gouverneur Julien Schmaltz, mais, heureusement pour lui, il voyage à bord de La Loire et non sur La Méduse comme Schmaltz qui fut l’un des rescapés de ce naufrage célèbre. En 1822, un nouveau commandant et administrateur du Sénégal et dépendances est nommé par le Roi, le baron Roger. L’homme est passionné par l’agriculture et il confie à Jean Michel Claude Richard la création d’un jardin botanique sur la rive gauche du fleuve Sénégal près du village de Ndiao. Celui-ci fera en sorte d’y acclimater des espèces nouvelles : bananiers, maniocs, orangers, goyaviers, canne à sucre et caféiers. En témoignage de sa confiance, le 16 avril 1822 il décide de donner à ce jardin le nom de Richard-Toll (toll signifie « jardin » en wolof), que portera la ville par la suite. Elle a longtemps été un centre administratif colonial. Entre 1822 et 1827, le baron Jacques-François Roger, gouverneur du Sénégal, s'y est fait construire un véritable château. En 2007 la ville comptait plus de 50 000 personnes, elle s’est développée grâce à la culture du sucre et du riz. En février 1824 Richard est envoyé à Cayenne, avec pour mission de rapporter tous les végétaux utiles.
Après un bref retour en France il arrive à l’île Bourbon (ile de la Réunion) en 1831, où il succède à Nicolas Bréon au poste de directeur du jardin que l’on appelle alors Jardin du Roi. C’est à cette époque que sont introduites 3 000 espèces de plantes tout spécifiquement les cryptogames, les fougères et les orchidées. Il aurait par ailleurs envoyé des lichens de l’île Maurice au spécialiste allemand Ferdinand Christian Gustav Arnold (1828-1901). De nombreuses espèces encore présentes dans l’actuel Jardin de l'État de Saint-Denis de La Réunion. Le botaniste tient un journal de ses expériences et bientôt correspond avec les meilleurs botanistes de son époque. Chargé dès le 30 juillet 1824 d’élaborer une flore, il collabore avec des spécialistes du Muséum pour créer un véritable catalogue des espèces présentes dans le jardin botanique. Ses herbiers de référence sont toujours conservés au Musée de Saint Denis de la Réunion et plusieurs espèces portent son nom. Il publie en 1856, le Catalogue des végétaux cultivés au Jardin du Gouvernement qui est une synthèse de tous ses travaux.
En 1841, lorsque le jeune esclave de douze ans Edmond Albius (1829-1880) découvre le procédé de fécondation artificielle de la vanille, Jean Michel Claude Richard prétend le lui avoir enseigné trois ou quatre ans plus tôt pour s’en attribuer tous les honneurs… En 1844, Richard est chargé d’étudier et de trouver un traitement pour endiguer la maladie qui décime les plantations de canne à sucre, ce qu’il mène à bien permettant la poursuite de la culture. Antoine Roussin présente dans « l'Album de la Réunion", un portrait de Jean-Michel-Claude Richard (1783-1869), directeur du jardin de l'Etat : « Il est né en Haute-Saône et est un expert en aménagement du paysage. Il succède donc à Nicolas Breon en tant que directeur du Jardin Colonial en 1831. Il y introduit plusieurs milliers de plantes, rénove le jardin, s'oppose contre la nouvelle vocation du jardin comme lieu de promenade et signe des études sur les orchidées avant de mourir à Saint-Denis. Louis Laurent Simonin a connu Jean-Michel Richard pendant son séjour à La Réunion en 1861. Voici ce qu'il rapporte à son propos : " La rue de Paris se termine par le jardin botanique ou jardin du roi, comme on l'appelle encore. Je le visitai en compagnie du directeur de l'établissement, M. Richard. Toutes les plantes s'y trouvent rangées par familles, et l'étude en est aussi facile qu'agréable. Le bon M. Richard a été directeur, sous le Premier Empire, des pépinières de Saint-Cloud. Il a ensuite établi les pépinières coloniales de Cayenne et du Sénégal où il a fondé Richard-Toll. Il partit pour le Sénégal sur le navire qui allait de conserve avec la Méduse. Une jeune femme, qu'il a plus tard épousé, se trouvait-elle même sur le fameux navire, et elle est à cette heure une des dernières personnes qui aient survécu au terrible naufrage. Envoyé à La Réunion, M. Richard y a introduit des espèces tropicales nouvelles, entre autres le palmier de Cayenne. Notre botaniste est un de ces vieux savants qui ont beaucoup vu et surtout beaucoup retenu. Sa conversation est pleine de verve et je dois à ce charmant conteur nombre d'anecdotes [...] "
On apprend donc qu’il avait épousé Caroline Rose Picard (1801-1881), le 31 mai 1820 à St Louis du Sénégal devant leurs témoins : Sébastien Auguste Raymond Quiné âgé de 35 ans, chirurgien , Jean Dard âgé de 31 ans, Directeur de l'Ecole d'Enseignement mutuel, François Thomas âgé de 48 ans, employé du Gouvernement et Félix Auguste Champvert âgé de 25 ans, pharmacien.
Ils ont eu plusieurs enfants dont Edmée Caroline, Aglaé Caroline et Charles, bibliothécaire, qui est témoin sur l’acte de décès de sa mère. Jean Michel Claude Richard est mort le 27 décembre1868, à Saint Denis de la Réunion ; il avait plus de 80 ans. Le natif de Volon, après avoir identifié de nombreuses plantes a obtenu la reconnaissance du monde des botanistes et est passé à la postérité. Son acte de décès a été transcrit sur le registre d’état civil de Volon. (ci-après)
Voyage à l'île de la Réunion (Ile Bourbon) ; par M. L. Simonin ; Hachette et Cie ; 1862 ; p. 150
Le Grand livre de l'histoire de la Réunion ; Daniel Vaxelaire ; préf. d'Edmond Maestri et Alain-Marcel Vauthier ; Orphie ; 1999 ; p. 430
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