Viviers-lès-Montagnes, connu sous la Révolution sous le nom de Viviers-la-Montagne[1], est une commune française située dans le sud du département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Castrais, un territoire essentiellement agricole, entre la rive droite de l'Agout au sud et son affluent, le Dadou, au nord.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau du Bernazobre, le ruisseau du Perche, le ruisseau Grantès et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Viviers-lès-Montagnes est une commune rurale qui compte 1 968 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle est dans l'agglomération de Castres et fait partie de l'aire d'attraction de Castres. Ses habitants sont appelés les Viviérois ou Viviéroises.
Géographie
Localisation
Commune de l'aire urbaine de Castres située dans son unité urbaine, à 15 kilomètres au sud-ouest de la ville de Castres.
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par le ruisseau du Bernazobre, le ruisseau du Perche, un bras du Sant et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 23 km de longueur totale[4],[Carte 1].
Le ruisseau du Bernazobre, d'une longueur totale de 24,9 km, prend sa source dans la commune d'Escoussens et s'écoule vers le nord puis se réoriente vers l'ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Sor à Cambounet-sur-le-Sor, après avoir traversé 8 communes[5].
Le ruisseau du Perche, d'une longueur totale de 10,5 km, prend sa source dans la commune de Verdalle et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le ruisseau du Bernazobre sur le territoire communal, après avoir traversé 3 communes[6].
Réseaux hydrographique et routier de Viviers-lès-Montagnes.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat du Bassin du Sud-Ouest», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[7].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 13,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 11,1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 9,6 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 4,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Castres», sur la commune de Castres, mise en service en 1992[12] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,4°C et la hauteur de précipitations de 849,1 mm pour la période 1981-2010[14].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Carcassonne», sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à 41 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,7°C pour la période 1971-2000[16], à 14,1°C pour 1981-2010[17], puis à 14,5°C pour 1991-2020[18].
Milieux naturels et biodiversité
Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[19]:
l'«étang de Troupiac ou d'En Bedel» (27ha), couvrant 2 communes du département[20].
Urbanisme
Typologie
Viviers-lès-Montagnes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[21],[I 1],[22].
Elle appartient à l'unité urbaine de Castres, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[I 2] et 56 755 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Castres dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 55 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,7% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (33,7%), zones agricoles hétérogènes (32,2%), prairies (13,8%), forêts (11,1%), zones urbanisées (9,1%)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Viviers-lès-Montagnes est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau du Bernazobre et le ruisseau du Perche. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[26]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1996, 2009, 2013, 2018 et 2020[27],[24].
Viviers-lès-Montagnes est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 7],[28].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Viviers-lès-Montagnes.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[29]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 97,5% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 846 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 841 sont en en aléa moyen ou fort, soit 99%, à comparer aux 90% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].
Toponymie
Viviers: du latin vivarium («vivier»).
Histoire
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Héraldique
Son blasonnement est: Écartelé d'argent à la souche arrachée de sable entée de sinople, et de gueules chapé d'argent.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans le Tarn.
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Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2008
2014
René Saissi
2014
En cours
Alain Veuillet
DVG
Ancien directeur général des laboratoires Pierre Fabre
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[34].
En 2019, la commune comptait 1 968 habitants[Note 8], en augmentation de 1,92% par rapport à 2013 (Tarn: +2,07%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1831
1836
1841
1846
1851
1856
1 085
1 066
1 159
1 175
1 162
1 235
1 215
1 208
1 149
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1 107
1 124
1 128
1 180
1 113
1 058
910
858
854
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
820
775
637
655
625
625
597
694
734
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2019
712
870
1 347
1 473
1 633
1 666
1 839
1 918
1 968
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 812 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 2 023 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 720 €[I 7] (20 400 € dans le département[I 8]). 52% des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (42,8% dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 226 personnes, parmi lesquelles on compte 75,9% d'actifs (69% ayant un emploi et 6,9% de chômeurs) et 24,1% d'inactifs[Note 11],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Castres, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 12]. Elle compte 208 emplois en 2018, contre 219 en 2013 et 205 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 851, soit un indicateur de concentration d'emploi de 24,4% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,7%[I 13].
Sur ces 851 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 135 travaillent dans la commune, soit 16% des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 94,1% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,6% les transports en commun, 1,6% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
105 établissements[Note 12] sont implantés à Viviers-lès-Montagnes au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 16].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
105
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
14
13,3%
(13%)
Construction
13
12,4%
(12,5%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
21
20%
(26,7%)
Information et communication
2
1,9%
(2,1%)
Activités financières et d'assurance
4
3,8%
(3,3%)
Activités immobilières
3
2,9%
(4,2%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
14
13,3%
(13,8%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
21
20%
(15,5%)
Autres activités de services
13
12,4%
(9%)
Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 20 % du nombre total d'établissements de la commune (21 sur les 105 entreprises implantées à Viviers-lès-Montagnes), contre 15,5% au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[37]:
LM2F, activités des sociétés holding (111 k€)
Glabe, activités des sociétés holding (75 k€)
Nat-Sab, débits de boissons (70 k€)
LTMC SARL, activités de soutien au spectacle vivant (31 k€)
SAS Gourmandises A Titi, commerce de gros (commerce interentreprises) alimentaire non spécialisé (16 k€)
Agriculture
La commune est dans la Montagne Noire, une petite région agricole située dans le sud du département du Tarn[38]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 48 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 36 en 2000 puis à 30 en 2010[40] et enfin à 22 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 54% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58% de ses exploitations[41],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 396ha en 1988 à 1 096ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 29 à 50 ha[40].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Plusieurs monuments historiques sont situés à Viviers-lès-Montagnes:
l'église paroissiale Saint-Martin de Viviers-lès-Montagnes. (XIVesiècle), statue de la Vierge Marie en fonte du Val d'Osne du sculpteur Mathurin Moreau. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1995[44]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[44].
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[39].
Roger de Figuères, Les noms révolutionnaires des communes de France: listes par départements et liste générale alphabétique, Paris, Société de l'histoire de la Révolution française, (BNF35460306), p.67
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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