Villiers-Louis (prononcé [vijɛʁ]) est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Villiers-Louis | |
![]() Mairie de Villiers-Louis | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Yonne |
Arrondissement | Sens |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Grand Sénonais |
Maire Mandat |
Jean-Louis Gaujard 2020-2026 |
Code postal | 89320 |
Code commune | 89471 |
Démographie | |
Gentilé | Villiersois |
Population municipale |
467 hab. (2019 ![]() |
Densité | 42 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 11′ 30″ nord, 3° 24′ 12″ est |
Altitude | Min. 86 m Max. 226 m |
Superficie | 11,07 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Sens (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Brienon-sur-Armançon |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Villiersois.
![]() |
Saligny | Fontaine-la-Gaillarde | ![]() | |
Malay-le-Petit | N | Pont-sur-Vanne | ||
O Villiers-Louis E | ||||
S | ||||
Les Vallées-de-la-Vanne |
Villiers-Louis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 65 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,4 %), forêts (20,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,7 %), zones urbanisées (2,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
La paroisse peut tirer son nom d'un domaine possédé par un prénommé Louis. Ce prénom est l'équivalent tardif de celui de Clovis. Il faut dès lors songer à l'existence proche d'un palais royal mérovingien à Malay-le-Roi (auj. le-Petit)[8]. Le village appartiendra d'ailleurs, à l'instar des épaves d'éléments fonciers de la Couronne, à la châtellenie qui succédera à cet ancien palais. Un lignage de chevaliers y réside au Moyen Âge[9]. Ce lignage a possédé un fief à l'intérieur de l'enceinte de Sens (fief de la porte Formeau).
En 959, le Duc Helpon, commandant des Saxons avait annoncé audacieusement qu'il brûlerait toutes les églises des environs de Sens et qu'il viendrait planter sa lance sur la porte de Saint Léon (actuellement Notre-Dame) mais il fut tué lors d'un combat contre l'armée de Raynard, Comte de Sens, dans la plaine de Villiers Louis.[10]
Le village a été fortifié au milieu du XVIe siècle[11]. Il abrite alors une population paysanne et des artisans. On connaît sur le finage un mineur (de fer ?) au XVIe siècle, travaillant certainement au profit de la forge sise à Theil[12].
Son château fut la propriété d'une partie de la nombreuse descendance du dernier seigneur châtelain de Malay-le-Roi : les Hanoteau (XVIe), et leurs descendants (XVIIe).
Le finage accueille le fief de La Chatière, propriété des Périgois, de Sens[13].
Le , le Tiers État rédige son cahier de doléances et élit ses députés.
Au cours de la Révolution française, la commune fut provisoirement renommée Villiers-Libre[14].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1977 | 1989 | Louis Gaujard | ||
1989 | 2001 | Maurice Prince | ||
2001 | 2014 | Joël Fenart[15],[16] | ||
2014 | En cours | Jean-Louis Gaujard |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2019, la commune comptait 467 habitants[Note 3], en augmentation de 4,94 % par rapport à 2013 (Yonne : −1,69 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
358 | 360 | 343 | 417 | 456 | 463 | 500 | 565 | 528 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
535 | 553 | 571 | 569 | 529 | 552 | 502 | 471 | 432 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
395 | 319 | 315 | 273 | 277 | 301 | 289 | 291 | 279 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
253 | 257 | 220 | 277 | 311 | 367 | 438 | 459 | 445 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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464 | 467 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | De gueules au chevron renversé d'argent surmonté de trois épis de blé d'or, posés en bande, pal et barre ; au chef cousu* de sinople chargé d'une épée d'or posée en fasce[21]. |
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Détails | * Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives : sinople sur gueules. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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