Villers-le-Sec est une commune française, située dans le département de la Haute-Saône en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Villers-le-Sec | |
La chapelle de Saint-Igny. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Haute-Saône |
Arrondissement | Vesoul |
Intercommunalité | Communauté de communes du Triangle Vert |
Maire Mandat |
Jean Drouhard 2020-2026 |
Code postal | 70000 |
Code commune | 70563 |
Démographie | |
Population municipale |
533 hab. (2019 ![]() |
Densité | 48 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 36′ 00″ nord, 6° 13′ 14″ est |
Altitude | Min. Communauté de communes du Triangle Vert m Max. 389 m |
Superficie | 11,11 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Vesoul (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Villersexel |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Colombe-lès-Vesoul | ||
Quincey | ![]() |
Noroy-le-Bourg |
Neurey-lès-la-Demie | Dampierre-sur-Linotte |
Villers-le-Sec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vesoul, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (46,4 %), prairies (25,5 %), forêts (23,8 %), zones urbanisées (4,1 %), terres arables (0,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.
Elle était incluse depuis 1973 dans le canton de Noroy-le-Bourg[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Villersexel.
La commune faisait partie de la communauté de communes des grands bois, créée le et qui regroupait 12 communes et environ 3 100 habitants.
Dans le cadre des dispositions de la loi du de réforme des collectivités territoriales[9], qui prévoit toutefois d'achever et de rationaliser le dispositif intercommunal en France, et notamment d'intégrer la quasi-totalité des communes françaises dans des EPCI à fiscalité propre dont la population soit normalement supérieure à 5 000 habitants, le schéma départemental de coopération intercommunale de 2011 a prévu la fusion des communautés de communes :
- du Pays de Saulx,
- des grands bois
- des Franches Communes (sauf Amblans et Genevreuille),
et en y rajoutant la commune isolée de Velorcey, afin de former une nouvelle structure regroupant 42 communes et environ 11 200 habitants[10].
Cette fusion est effective depuis le et a permis la création, à la place des intercommunalités supprimées, de la communauté de communes du Triangle Vert, dont la commune est désormais membre.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1854 | juillet 1868 | François Mougin | ||
août 1868 | mars 1871 | Jean François Louis Py | ||
juillet 1871 | François Bonnet | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1989[11] | En cours (au 31/07/2016) |
Jacques Theulin | Retraité Vice-président de la CC Triangle Vert (2014 →) Réélu pour le mandat 2014-2020[12] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].
En 2019, la commune comptait 533 habitants[Note 3], en augmentation de 1,33 % par rapport à 2013 (Haute-Saône : −1,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
377 | 368 | 430 | 371 | 479 | 492 | 493 | 502 | 533 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
460 | 456 | 439 | 386 | 416 | 412 | 363 | 324 | 317 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
291 | 291 | 292 | 272 | 271 | 281 | 259 | 223 | 249 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
237 | 242 | 250 | 350 | 456 | 483 | 524 | 530 | 532 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
531 | 533 | - | - | - | - | - | - | - |
Située à l'écart de la commune sur un territoire qui dépendait autrefois de Noroy-le-Bourg, la chapelle de Saint Igny est un édifice roman qui date de la fin du XIIIe siècle. Il s'agit du dernier vestige d'un hospitium du Moyen Âge qui accueillait les voyageurs, empruntant une ancienne voie antique à proximité, en contrepartie de la mise en valeur des terres du domaine. Dédiée à saint Aignan, patron des malades, la chapelle comporte une nef unique à deux travées, donnant sur une abside en cul de four. Le mobilier comprend un christ en croix du XIIIe siècle, une Vierge à l'Enfant et une statue de saint Aignan du XVe siècle. L'édifice, restauré au XVI, XIXe et XXe siècles est classé aux Monuments historiques[16],[17].
![]() |
Blason | Parti : au 1: d’azur à la fasce d’or chargée d’une losange de gueules, au 2: de gueules à la croix de Malte surmontée d’une main bénissante parée le tout d’or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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