Villers-le-Sec est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
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Villers-le-Sec | |
La mairie. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Aisne |
Arrondissement | Saint-Quentin |
Intercommunalité | Communauté de communes du Val de l'Oise |
Maire Mandat |
Bruno Moreau 2020-2026 |
Code postal | 02240 |
Code commune | 02813 |
Démographie | |
Population municipale |
252 hab. (2019 ![]() |
Densité | 24 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 46′ 46″ nord, 3° 30′ 05″ est |
Altitude | Min. 74 m Max. 134 m |
Superficie | 10,57 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Quentin (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Ribemont |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
![]() |
Ribemont | Pleine-Selve | ![]() | |
Ribemont | N | |||
O Villers-le-Sec E | ||||
S | ||||
Ribemont | Surfontaine | La Ferté-Chevresis |
Villers-le-Sec est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 120 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (93,3 %), zones urbanisées (4,2 %), forêts (2,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
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Toponymie
Le village est cité pour la première fois sous l'appellation latine de Villeirs en 1126. Le nom variera encore ensuite de nombreuses fois en fonction des différents transcripteurs: Viler, Villare-Siccum, Altaria de Vileirs, Vilers , Villers-le-Seq au XVIIIè siècle sur la carte de Cassini puis l'orthographe actuelle Villers-le-Sec au XIXè siècle.
[8].
Carte de Cassini
La carte de Cassini montre qu'au XVIIIè siècle, Villers-le-Sec est une paroisse.
Le nom du village vient du fait que, contrairement à la plupart des communes de Thiérache qui se sont implantées sur les rives d'une rivière ou d'un ruisseau pour des raisons d'approvisionnement en eau, Villers-le-Sec n'a aucun cours d'eau.
A l'ouest, un moulin à vent en bois fonctionnait à cette époque dans le village.
Une monographie sur le village, consultable sur le site des Archives départementales de l'Aisne, a été écrite en 1888 par M.Charpentier
[9].
Fortifications des églises
La commune a subi des destructions importantes pendant la Première Guerre mondiale, à cause de sa proximité avec le front.
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De 1900 à 1958, Villers-le-Sec a été traversé par la ligne de chemin de fer de Ribemont à La Ferté-Chevresis, qui , venant de Ribemont, passait au nord-ouest du village et se dirigeait vers Pleine-Selve.
Chaque jour, trois trains s'arrêtaient dans chaque sens devant la gare pour prendre les passagers qui se rendaient soit à Ribemont, et ensuite vers Guise ou Saint-Quentin soit à La Ferté-Chevresis et ensuite vers La Fère.
A une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises.
À partir de 1950, avec l'amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la ligne a été fermée en 1958. Les rails ont été retirés. Quelques tronçons de l'ancienne ligne subsistent encore de nos jours utilisés comme sentier de randonnée. La gare qui avait été détruite par les Allemands en 1918 fut reconstruite vers 1920. Elle n'existe plus de nos jours.
La commune de Villers-le-Sec est membre de la communauté de communes du Val de l'Oise, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Mézières-sur-Oise. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[10].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Quentin, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[11]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Ribemont pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[11], et de la troisième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[12].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2008 | Claude Faglin | ||
mars 2008[13] | mai 2020 | Agnès Tordeux | SE | Fonctionnaire Réélue pour le mandat 2014-2020[14] |
mai 2020 | En cours (au 14 juillet 2020) |
Bruno Moreau |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2019, la commune comptait 252 habitants[Note 3], en diminution de 14,29 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,61 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
533 | 564 | 583 | 600 | 609 | 578 | 564 | 588 | 560 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
604 | 611 | 648 | 623 | 606 | 539 | 537 | 530 | 520 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
520 | 489 | 456 | 319 | 349 | 375 | 318 | 276 | 309 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
296 | 262 | 270 | 227 | 237 | 236 | 260 | 263 | 292 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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267 | 252 | - | - | - | - | - | - | - |
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