Villers-au-Flos est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
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Villers-au-Flos | |
![]() La mairie | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Arras |
Intercommunalité | Communauté de communes du Sud-Artois |
Maire Mandat |
Jean-Marie Lecornet 2020-2026 |
Code postal | 62450 |
Code commune | 62855 |
Démographie | |
Population municipale |
255 hab. (2019 ![]() |
Densité | 44 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 04′ 54″ nord, 2° 54′ 15″ est |
Altitude | Min. 113 m Max. 133 m |
Superficie | 5,8 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bapaume (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bapaume |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune fait partie de la communauté de communes du Sud-Artois qui regroupe 64 communes et compte 27 349 habitants en 2018.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :
Riencourt-lès-Bapaume | Bancourt | Haplincourt |
![]() |
Barastre | |
Beaulencourt | Le Transloy | Rocquigny |
La commune est située dans le paysage régional des grands plateaux artésiens et cambrésiens tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[1]. Ce paysage régional, qui concerne 238 communes, est dominé par les « grandes cultures » de céréales et de betteraves industrielles qui représentent 70 % de la surface agricole utilisée (SAU)[2].
Aucun cours d'eau ne traverse le territoire de la commune.
Villers-au-Flos est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bapaume, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85 %), prairies (9,5 %), zones urbanisées (5,5 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Isabelle de Hainaut épousa le roi de France Philippe Auguste, le . Le comte Philippe d'Alsace se démit de l'Artois dont la seigneurie de Villers-au-Flos pour qu'Isabelle de Hainaut apporta dans sa dot le Comté d'Artois au Roi de France.
Jusqu'à la fin du XVe siècle, les documents font défaut pour suivre l'appartenance de seigneurie[10].
La famille de Longueval prit possession de la seigneurie au XVIe siècle. Maximilien de Longueval épousa en 1567 Marguerite de Lille, fille du Comte de Bucquoy, acquérant ainsi la seigneurie de Villers-au-Flos.
La seigneurie de Villers passa ensuite à la famille des Planques, puis de Louverval dont Pierre Maximilien, né à Villers le . C'est lui qui fit construire le château où il mourut le . Il fit rebâtir l'église et le presbytère (aujourd'hui l'école). Son fils s'appelait Maximilien Guislain, né le et mort le . Il obtint le titre de Marquis. Lui-même eut un fils: Marie Hippolyte Guislain de Louverval qui mourut à Villers le , sans descendance[10].
![]() (vers 1750). |
La carte de Cassini ci-contre montre qu'au milieu du XVIIIe siècle, Villers-au-Flos, qui s'écrivait Villers-aux-Flots était une paroisse située entre deux vallées.
A l'est du village, le château qui sera détruit au cours de la guerre 14-18 est représenté.
Au nord-ouest, il existait la Chapelle Notre-dame de Grâce, aujourd'hui d1sparue.
Sa sœur[pas clair], Maximilienne Elysabeth Guislaine Emmanuelle hérita de la seigneurie et épousa Charles du Hays. Leur fille Marguerite se maria en 1847 à Abel Tournois de Bonnevallet et hérita du château de Villers.
Pendant la Première Guerre mondiale, après la bataille des Frontières du 7 au 24 août 1914, devant les pertes subies, l'État-Major français décide de battre en retraite depuis la Belgique. Dès le 28 août, les Allemands s'emparent du village de Villers-au-Flos et poursuivent leur route vers l'ouest. Dès lors commença l'occupation allemande.
Des arrêtés de la kommandantur obligeaient, à date fixe, sous la responsabilité du maire et du conseil municipal, sous peine de sanctions, la population à fournir : blé, œufs, lait, viande, légumes, destinés à nourrir les soldats du front. Toutes les personnes valides devaient effectuer des travaux agricoles ou d'entretien.
En mars 1917, les Allemands décident de se retirer sur la Ligne Hindenburg, ligne fortifiée située à une dizaine de km à l'est devant Cambrai. Avant leur départ, le village est évacué de ses habitants et toutes les constructions (église, mairie, maisons) sont systhématiquement dynamitées, tous les arbres sont coupés, les puits pollués avec du fumier.
Les troupes britanniques prennent alors possessions des ruines. Villers-au-Flos repassera aux mains des Allemands en mars 1918 lors de l'Offensive du Kaiser jusqu'au 29 août 1918, date à laquelle le village sera définitivement repris par les troupes du Commonwealth après de violents combats, attestés par la présence de nombreux cimetières britanniques ou allemands dans le secteur.
Après l'armistice, les habitants reviennent peu à peu au village. Alors commença une longue période de reconstruction.
De 453 habitants en 1911, Villers-au-Flos n'en comptait plus que 282 en 1921.
Sur le monument aux morts sont inscrits les noms des 14 soldats de la commune morts au Champ d'honneur ainsi que de 5 civils. [11],[12].
Vu les souffrances endurées par la population pendant les quatre années d'occupation et les dégâts aux constructions, la commune s'est vu décerner la croix de guerre 1914-1918 le [13].
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
La commune est membre de la communauté de communes du Sud-Artois.
La commune est rattachée au canton de Bapaume.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.
Le second tour de l'élection municipale de 2014 a été contestée en raison de l'écart d'une voix séparant deux candidats, mais le Conseil d’État a confirmé les résultats en [14].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2008 | Jean-Marie Lecornet | ||
mars 2008 | 2014[15] | Marie-Christine Corniquet | ||
avril 2014 | En cours (au 12 avril 2022) |
Jean-Marie Lecornet | Agriculteur[16],[17],[18] Réélu pour le mandat 2020-2026[19],[20] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].
En 2019, la commune comptait 255 habitants[Note 4], en augmentation de 10,87 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
614 | 663 | 612 | 703 | 807 | 839 | 828 | 875 | 905 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
899 | 902 | 855 | 814 | 793 | 773 | 693 | 616 | 592 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
541 | 496 | 453 | 282 | 290 | 260 | 241 | 217 | 232 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
231 | 237 | 202 | 187 | 192 | 196 | 188 | 187 | 219 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
252 | 255 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 137 hommes pour 126 femmes, soit un taux de 52,09 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 0,0 |
3,9 | 75-89 ans | 5,1 |
23,4 | 60-74 ans | 22,0 |
14,8 | 45-59 ans | 16,9 |
21,1 | 30-44 ans | 18,6 |
15,6 | 15-29 ans | 13,6 |
21,1 | 0-14 ans | 23,7 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
Reconstruite durant l'entre-deux-guerres, en brique et béton armé.
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