Villers-Tournelle est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Villers-Tournelle | |
La mairie-école et la salle communale. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Montdidier |
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Roye |
Maire Mandat |
Nicolas Neuville 2020-2026 |
Code postal | 80500 |
Code commune | 80805 |
Démographie | |
Gentilé | Villersois |
Population municipale |
159 hab. (2019 ![]() |
Densité | 27 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 39′ 15″ nord, 2° 27′ 52″ est |
Altitude | Min. 75 m Max. 155 m |
Superficie | 5,93 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Roye |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Situé, par la route, à une trentaine de kilomètres au sud-est d'Amiens, le village est implanté à proximité de l'axe Amiens - Montdidier.
![]() |
Coulemelle | Grivesnes | Cantigny | ![]() |
Rocquencourt | N | |||
O Villers-Tournelle E | ||||
S | ||||
Sérévillers | Broyes | Fontaine-sous-Montdidier |
La localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés (ligne no 41, Montdidier - Ailly-sur-Noye - Amiens)[1].
Villers-Tournelle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (88,7 %), zones urbanisées (6,1 %), forêts (4,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Parmi les appellations qu'a portées le village se trouvent :
Les premières traces d'occupation du territoire communal remontent au paléolithique[9].
Jean de la Tournelle, chevalier, est relevé en 1218[9].
La seigneurie passe aux de Fransures à la fin du XVe siècle[9].
Les combats de la Première Guerre mondiale n'ont pas épargné le village qui a subi de nombreuses destructions[9]
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
janvier 1832 | Pierre Joseph Brouaye[10] | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2008 | Jean-Michel Poppe | ||
mars 2008[11] | mai 2020 | Jean-Marc Gheeraert | ||
mai 2020[12] | En cours (au 8 octobre 2020) |
Nicolas Neuville | Professeur des écoles et historien |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].
En 2019, la commune comptait 159 habitants[Note 3], en diminution de 1,24 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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270 | 288 | 285 | 294 | 304 | 321 | 340 | 340 | 315 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
281 | 283 | 266 | 235 | 220 | 198 | 205 | 207 | 193 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
175 | 168 | 162 | 152 | 194 | 187 | 187 | 174 | 170 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
182 | 135 | 143 | 138 | 108 | 146 | 156 | 157 | 157 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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155 | 159 | - | - | - | - | - | - | - |
Madame de la Lande, née Jeanne Françoise de Biaudos de Casteja, est née et a été baptisée le à Villers-Tournelle. Elle fut la sous-gouvernante des enfants royaux sous Louis XIV et Louis XV et amie de Madame de Maintenon.
![]() |
Blason | D'azur à la croix d'argent chargée d'une tour de gueules ouverte et ajourée de sable et cantonnée de quatre tours d'or ouvertes et ajourées de sable ; au chef de gueules chargé d'un besant d'or surchargé d'une croix pattée [à huit pointes] de gueules et accosté de deux autres besants d'or, plus petits, chacun chargé d'une coquille d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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