Veyrières est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Pour l’article homonyme, voir Veyrières (Corrèze).
Pour l’article ayant un titre homophone, voir Verrières.
Veyrières | |
La vallée de la Sumène. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Cantal |
Arrondissement | Mauriac |
Intercommunalité | Communauté de communes Sumène Artense |
Maire Mandat |
Catherine Maisonneuve 2020-2026 |
Code postal | 15350 |
Code commune | 15254 |
Démographie | |
Gentilé | Veyrièrois |
Population municipale |
119 hab. (2019 ![]() |
Densité | 8,7 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 19′ 55″ nord, 2° 22′ 30″ est |
Altitude | Min. 321 m Max. 675 m |
Superficie | 13,67 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Ydes |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Veyrières est située sur le plateau du Champagnaguès (comprenant également la commune de Saint-Pierre et une partie de la commune de Champagnac), à l'est du confluent de la Dordogne et de la Sumène.
La commune est délimitée à l'ouest par la Dordogne (retenue du barrage de l'Aigle), à l'ouest et au sud par la Sumène. Elle est bornée à l'est par la commune de Bassignac et au nord par la commune de Champagnac et le ruisseau de Chenuscles.
Elle est en outre arrosée par plusieurs ruisseaux, les principaux étant le ruisseau de l’Étang et celui de Laveix, également nommé ruisseau de l'Enfer dans sa partie haute.
Deux puys se trouvent dans la zone sud de la commune : le Puy du Mas (677 m, point culminant) et le Pied des Roches (656 m).
![]() |
Sérandon Corrèze |
Champagnac | ![]() | |
N | ||||
O Veyrières E | ||||
S | ||||
Arches | Jaleyrac | Bassignac |
Veyrières est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 1],[I 2].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (48,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,8 %), prairies (41,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %), eaux continentales[Note 2] (3,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2 %)[4].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 100, alors qu'il était de 103 en 2013 et de 94 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 58,4 % étaient des résidences principales, 28,7 % des résidences secondaires et 12,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,9 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Veyrières en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (28,7 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (78,9 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Typologie | Veyrières[I 3] | Cantal[I 6] | France entière[I 7] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 58,4 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 28,7 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 12,9 | 11,9 | 8,2 |
Notée Veyrièra en 1142, Veyrières, comme la douzaine de communes "Verrières", vient sans doute du bas latin vitraria, "verrerie" ou "verrière", dérivé de vitrum, "verre".
La commune de Veyrières comprenait autrefois la paroisse de Prodelles, qui en a été détachée en 1823 pour être réunie à la commune de Champagnac.
Avant la mise en eau du barrage de l'Aigle, on pouvait voir de « vastes ruines enfoncées dans les profondes gorges au bas desquelles coule la Dordogne »[5]. Il s'agissait de celles d'un monastère de religieuses « dont l'importance fut grande et dont les privilèges étaient considérables »[5]. Ce monastère fut détruit lors des guerres de Religion, et ses habitantes se retirèrent à l'abbaye de Bonne-Saignes. Au-dessous des ruines se trouvait un pont, sur un point où la Dordogne est particulièrement resserré : le Pont-des-Monges. La zone environnant ces lieux est désignée aujourd'hui sous le vocable de « la Chapelle ». En 1981, lorsque le barrage de l'Aigle fut entièrement vidé, les ruines ont été étudiées par le « groupe de recherches historiques et archéologiques de la vallée de la Sumène ».
D'autres vestiges, remontant à l'époque gallo-romaine, ont été découverts sur la commune.
Liste des maires successifs :
Chinchon (1790-1800) - Pierre Degrenon (1800-1809) - Jacques Antoine Danglars (1809-1811) - François Degrenon (1811-1813) - Aimable de Soualhat (1813-1841) - Léon de Padirac (1841-1844) - Jean Pasquier (1844-1845, adjoint, remplace le maire démissionnaire) - Charles de Soualhat (1845-1848) - Antoine Trotier (1848-1863) - Pierre Delbast (1863-1876, adjoint, remplace le maire décédé, élu maire en 1866) - François Renaudy (1876-1878) - Albert de Soualhat (1878-1881) - Joachim Croizet (1881-1892) - Paul de Soualhat (1892-1893) - Pierre Brun (1893-1900) - Camille Albessard (1900-1904) - Léger Boyer (1904-1908) - Pierre Brun (1908-1912) - Louis Talon (1912-1919) -
Louis Babut (1919-1941, démissionnaire) - Paul Fialeix (1941-1945) - Némorin Chanut (1945-1959) - Roger Chanut (1959-1989) - Robert Salvary (1989-2008) -
Catherine Maisonneuve (2008- )
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2008 | Robert Salvary | ||
mars 2008 | En cours | Catherine Maisonneuve[6] | DVD | Agricultrice |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[8].
En 2019, la commune comptait 119 habitants[Note 3], en diminution de 2,46 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
631 | 692 | 760 | 727 | 548 | 569 | 550 | 583 | 628 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
565 | 514 | 501 | 470 | 460 | 467 | 437 | 463 | 455 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
403 | 340 | 341 | 326 | 344 | 308 | 294 | 202 | 252 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
231 | 228 | 200 | 147 | 136 | 116 | 121 | 117 | 126 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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116 | 119 | - | - | - | - | - | - | - |
Sur la place du bourg se trouve l'église Sainte-Croix datant du XIIe siècle. C'est une église romane à clocher-mur ou clocher à peigne, avec une forme de façade originale. Elle bénéficie d'un système d'éclairage la nuit.
La zone ouest de la commune est sise sur les gorges de la Dordogne et possède plusieurs panoramas intéressants.
Au sommet du puy du Mas se trouve une table d'orientation offrant de très beaux points de vue sur les monts du Cantal dont le puy Mary au Sud, la chaîne du Sancy au Nord-Est, les gorges de la Dordogne à l'Ouest.
section HISTOIRE (1) et (2) : J.-B. de Ribier du Châtelet, Dictionnaire statistique du département du Cantal, 1852-1857
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