Vernais est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Amand-Montrond, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,5% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (51,4%), terres arables (33,5%), forêts (11,6%), zones agricoles hétérogènes (2,6%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1%)[7].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Vernais est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[8]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[9].
Risques naturels
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Vernais.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[10]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (90% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 122 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 122 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 83% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[11],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2018 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[8].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de l'étang de Goule, de classe B[Note 3]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[13].
Histoire
En 1569, Nicolas de Nicolay décrit la cité dans sa Générale description du Bourbonnais comme «Vernais-le-grand et Vernais-le-petit qui n'est qu'une paroisse combien qu'elle soit mise en la taille pour deux collectes, estant ladite paroisse de la justice d'Ainay, contient 73 feux.»
Le village de Vernais est symbolique car il possède deux églises. L'une date du XIIesiècle et se nomme Chapelle Notre Dame qui dépendait de l'abbaye de Bellavaux a Charenton du Cher. Cette église fut vendue lors de la révolution. Pour remplacer l'ancienne église la nouvelle fut construite en 1863, sa particularité est que le clocher mur laisse entrevoir la cloche. Il y a aussi la gare des chapelas qui date du XIXesiècle.
Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris[16].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2019, la commune comptait 189 habitants[Note 4], en diminution de 11,27% par rapport à 2013 (Cher: −3%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
380
368
350
460
413
411
425
428
437
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
434
432
476
468
495
482
462
425
426
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
413
441
380
347
357
344
321
329
322
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
301
294
296
280
255
232
222
217
196
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
189
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Église Notre-Dame de Vernais
Église Notre-Dame, édifiée au milieu du XIIesiècle et au XIIIesiècle. L'église ainsi que son mur de clôture furent classés par arrêté du . Elle appartient aujourd'hui à un particulier. M Omer Faure du Pont
Ce prieuré relevait de l’abbaye bénédictine féminine de Charenton. En 1410: Isabeau de la Pointe est la prieure. Il fut vendu à la Révolution comme bien national. La nef devint bâtiment agricole puis habitation. Le chœur et l’abside sont conservés pour devenir chapelle privée et lieu de sépulture des derniers propriétaires.
En 1973, l’église devient la propriété de la commune par legs de son dernier propriétaire M Omer Faure Du Pont. L’ancienne église et le mur d’enceinte ont été classés MH par arrêté du .
Un prieuré-cure, supprimé en 1503 dépendait de l'abbaye bénédictine de femmes de Charenton-du-Cher.
Personnalités liées à la commune
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Notes et références
Notes et cartes
Notes
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[12].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
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