Vendrest est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
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Vendrest | |
![]() La mairie-école. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Meaux |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de l'Ourcq |
Maire Mandat |
Francis Chesné 2020-2026 |
Code postal | 77440 |
Code commune | 77490 |
Démographie | |
Gentilé | Vendrestois |
Population municipale |
696 hab. (2019 ![]() |
Densité | 39 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 02′ 50″ nord, 3° 05′ 41″ est |
Altitude | Min. 66 m Max. 206 m |
Superficie | 17,73 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de La Ferté-sous-Jouarre |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | vendrest.fr |
modifier ![]() |
Construit sur les pentes nord-ouest d'une colline, Vendrest est située à 6,5 km au nord-est de Lizy-sur-Ourcq et à 7 km au sud de Crouy-sur-Ourcq.
Crouy-sur-Ourcq | Coulombs-en-Valois | |
Ocquerre | ![]() |
Dhuisy |
Cocherel |
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1].
L'altitude varie de 66 mètres à 206 mètres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant à environ 124 mètres d'altitude (mairie) [2].
Le réseau hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 10,92 km[6].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 10,7 °C |
La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[8]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[7]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[9]. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1951 à 2019 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[10]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,3 | 1,3 | 3,4 | 5,3 | 8,9 | 11,4 | 13,5 | 13,4 | 10,8 | 8,3 | 4,2 | 2 | 7 |
Température moyenne (°C) | 3,7 | 4,4 | 7,5 | 10,2 | 14,1 | 16,8 | 19,2 | 19,2 | 15,8 | 12,2 | 7 | 4,3 | 11,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,2 | 7,5 | 11,6 | 15 | 19,3 | 22,2 | 24,9 | 25 | 20,7 | 16,2 | 9,8 | 6,6 | 15,5 |
Précipitations (mm) | 62,9 | 51,9 | 57,7 | 52,9 | 63,2 | 52,8 | 67,2 | 60,6 | 58,4 | 63,2 | 61,9 | 73,4 | 726,1 |
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[11].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[12],[Carte 1] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Vendrest comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 2],[15],[Carte 2] :
et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[15], les « Bois des Réserves, bois des Usages, bois de Montge et boisements associés » (864,77 ha), couvrant 4 communes du département[19].
Vendrest est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[20],[21],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23],[24].
La commune compte 126 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[25] (source : le fichier Fantoir) dont Chaton, Rademont, les Brûlis.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62% ), forêts (27,6% ), zones agricoles hétérogènes (6,9% ), zones urbanisées (3% ), prairies (0,5 %)[26].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[27],[28],[Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Marne Ourcq, approuvé le et porté par le syndicat mixte Marne-Ourcq regroupant 41 communes du Pays de l'Ourcq et du Pays Fertois[29].
La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[30].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 320 dont 95,5 % de maisons et 4,5 % d'appartements[Note 7].
Parmi ces logements, 86,2 % étaient des résidences principales, 8,8 % des résidences secondaires et 5 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 78,9 % contre 18,6 % de locataires[31] dont, 3,3 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 8] et, 2,5 % logés gratuitement.
La commune est desservie par la ligne d’autocars No 41 (Vendrest - Lizy-sur-Ourcq) du réseau Trandev Pays de l’Ourcq[32].
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Vendereiae en 1134[33] ; Venderet en 1154[34] ; In ecclesia Venderio en 1160[35] ; Ecclesia de Venderia et Venderez en 1184 (Cartulaire de La Charité)[36] ; Venderes en 1276[37] ; Venderes au XIIIe siècle[38] ; Venderel les Bernages en 1325[39] ; Venderestz en 1648[40] ; Vandrest en 1787[41].
Le nom de Vendrest viendrait, comme Vendôme (Loir-et-Cher), du gaulois vindos, « blanc ». En effet, on trouve sur le territoire de la commune des toponymes évoquant cette couleur : la Plâtrière, les Fontaines-Blanches[42].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1995 | ? | Pierre Meutey | UDF | Journaliste Conseiller général du canton de Lizy-sur-Ourcq (1984-1998) Conseiller régional (1988-1992) |
mars 2001 | 2008 | Jacques Dussieu | UMP | |
avril 2008 | En cours | Francis Chesné[43] | SE | Retraité La Poste |
Les données manquantes sont à compléter. |
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [44],[45].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Vendrest est assurée par la communauté de communes du Pays de l'Ourcq (CCPO) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [46],[47],[48].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[49]. La communauté de communes du Pays de l'Ourcq (CCPO) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[46],[50].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté de communes du Pays de l'Ourcq (CCPO) qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [46],[51].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur CCPO[52].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[54].
En 2019, la commune comptait 696 habitants[Note 9], en diminution de 5,82 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
866 | 918 | 998 | 846 | 929 | 867 | 937 | 917 | 916 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
827 | 822 | 743 | 677 | 707 | 630 | 623 | 629 | 629 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
625 | 575 | 518 | 484 | 523 | 552 | 512 | 449 | 428 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
433 | 413 | 425 | 390 | 470 | 609 | 676 | 703 | 727 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
749 | 696 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 273, représentant 683 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 22 890 euros[57].
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 38, occupant 337 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 71,7 % contre un taux de chômage de 7,3 %. Les 21,1 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 7,9 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 8,2 % de retraités ou préretraités et 5 % pour les autres inactifs[58].
En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture. ) par secteur d'activité était de 29 dont 1 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 7 dans la construction, 6 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 2 dans l’Information et communication, 1 dans les activités immobilières, 6 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, et 6 étaient relatifs aux autres activités de services[59].
En 2020, 7 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 5 individuelles.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[60].
Vendrest est dans la petite région agricole dénommée l'« Orxois », à l'extrême nord-est du département et s'étendant sur les épartements de l'Aisne et de l'Oise[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 10] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[61].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[62]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 7 en 1988 à 5 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 143 ha en 1988 à 211 ha en 2010[61]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Vendrest, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[61],[Note 11] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 7 | 5 | 5 |
Travail (UTA) | 30 | 21 | 10 |
Surface agricole utilisée (ha) | 998 | 1 047 | 1 056 |
Cultures[63] | |||
Terres labourables (ha) | 911 | 976 | 1 034 |
Céréales (ha) | 552 | 686 | 634 |
dont blé tendre (ha) | 421 | 595 | s |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 84 | s | 60 |
Tournesol (ha) | s | ||
Colza et navette (ha) | 48 | s | 148 |
Élevage[61] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 12]) | 372 | 34 | 25 |