Vendargues est une commune française située dans l'est du département de l'Hérault en région Occitanie. La ville est située à l'est de Montpellier en direction de Lunel.
Vendargues | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Montpellier |
Intercommunalité | Montpellier Méditerranée Métropole |
Maire Mandat |
Guy Lauret 2020-2026 |
Code postal | 34740 |
Code commune | 34327 |
Démographie | |
Gentilé | Vendarguois |
Population municipale |
6 423 hab. (2019 ![]() |
Densité | 715 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 39′ 30″ nord, 3° 58′ 12″ est |
Altitude | Min. 25 m Max. 86 m |
Superficie | 8,98 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Montpellier (banlieue) |
Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Crès |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Salaison, la Cadoule, le ruisseau de la Balaurie. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Vendargues est une commune urbaine qui compte 6 423 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Montpellier et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Vendarguois ou Vendarguoises.
Située à 12 km à l'est de Montpellier au croisement des routes nationales 110 (vers Sommières) et 113 (vers Lunel et Nîmes), cette commune a appartenu au district, puis à la communauté d'agglomération de la préfecture héraultaise.
Le territoire communal comprend une zone de garrigues au nord des routes principales. La ville elle-même et l'importante zone industrielle sont situées dans les secteurs Est et Ouest d'un « X » formé par les deux nationales et une importante route départementale (en direction du nord de l'agglomération de Montpellier). Le village s'est étendu aux limites d'un triangle formé de la N 113, la N 110 et la Liaison intercantonale d'évitement nord (Lien) pour en occuper tout l'espace.
Teyran | Castries | Castries |
Jacou | ![]() |
Baillargues |
Le Crès | Saint-Aunès | Saint-Aunès |
Le Salaison coule à l'ouest de la ville, il sert de limite communale avec la ville du Crès. Ses affluents, le Routous, le Teyron et le Bourbouisse traversent également le territoire de la commune, ainsi que la Cadoule qui va, comme le Salaison, se jeter dans l'étang de l'Or à Mauguio. D'ordinaire très calmes ces ruisseaux peuvent sortir de leurs lits lors des orages cévenols, provoquant ainsi des inondations essentiellement dans la partie occidentale de la commune. L'autre partie de la commune est protégée des inondations car elle est construite sur une butte[1].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946[7]et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 14,7 °C pour la période 1971-2000[9], à 15,1 °C pour 1981-2010[10], puis à 15,5 °C pour 1991-2020[11].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[12] : la « rivière de la Cadoule à Castries et Vendargues » (6 ha), couvrant 2 communes du département[13].
Vendargues est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[I 1],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montpellier, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[I 2] et 440 997 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5],[I 6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (43 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (33,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (22,1 %), cultures permanentes (22 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (20,9 %), zones agricoles hétérogènes (18,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,2 %), forêts (7,9 %)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Vendargues est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montpellier-Lunel-Maugio-Palavas, regroupant 49 communes du bassin de vie de Montpellier et s'étendant sur les département de l'Hérault et du Gard, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[19], retenu au regard des risques de submersions marines et de débordements du Vistre, du Vidourle, du Lez et de la Mosson. Parmi les événements significatifs antérieurs à 2019 qui ont touché le territoire, peuvent être citées les crues de septembre 2002 et de septembre 2003 (Vidourle) et les tempêtes de novembre 1982 et décembre 1997 qui ont touché le littoral. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[20]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 2003, 2006, 2014 et 2015[21],[17].
Vendargues est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 7],[22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 84,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 016 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 592 sont en en aléa moyen ou fort, soit 79 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[25].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].
La légende veut que le premier habitant de Vendargues fut un vétéran de la légion romaine d'Auguste qui aurait reçu des terres sur lesquelles se trouve le village actuel. Ce vétéran se serait appelé Venerianicus, ce qui aurait donné par évolution phonétique le nom actuel du village.
C'est en 924, que pour la première fois, il est fait mention du village dans un écrit sous la forme Venerianicus[27], puis dans le cartulaire de Gellone en 961[28], le village est mentionné sous la forme villa que vocant Venranichos. Au début du IIe millénaire, en 1005, il est fait mention du nom de Venraneges[29]. Plus tard, en 1051, sous la forme villa que dicitur Venranicus[30], puis au milieu du XIVe siècle Vendranicis. À partir de 1536, on parle de Vendrargues[31] qui évolue en Vendargues dès 1626[32].
Il s'agit d'un composé en -anicum, suffixe latin qui explique les terminaisons en -argues du sud est de la France, précédé d'un nom de personne latine Venerius[33],[34] qui peut avoir été porté aussi bien par un indigène. On retrouve cet anthroponyme à de nombreuses reprises en Gaule, généralement suivi du suffixe d'origine gauloise -acum cf. Venarey, Vénérieu[33].
Avant la création des premières habitations à Vendargues, le territoire de l'actuelle commune était traversé par la voie Domitienne. Cette route rectiligne servait de référence aux géomètres romains pour découper les terres en parcelles appelées « centuries ». C'est sur l'une de ces centuries que Vénérianicus aurait fait construire une villa. D'autre part, des découvertes archéologiques dans l'actuel Jardin Serre tendent à prouver que les premières habitations se trouvaient à proximité de cet endroit. Au sud du village, on trouvait des cultures de blé, de seigle et d'avoine mais aussi de vigne ou d'olivier. La garrigue était dévolue aux chèvres. Enfin, des moulins se trouvaient sur les différents cours d'eau autour du village.
Actuellement, une partie de la voie Domitienne à Vendargues s'appelle le chemin de la Monnaie.
À la fin du Xe siècle, l'ensemble du territoire était divisé en pagi, eux-mêmes appartenant à un comté. Vendargues et les bourgs environnants appartenaient au pagus de Septantio (qui deviendra Castelnau-le-Lez) plus tard. Ce pagus était une partie du comté de Melgueil (l'ancien Mauguio).
Le christianisme se répand dans la région à l'aube du IIe millénaire alors que le comté est sous domination gothe et ce malgré les invasions des Sarrasins.
À cette époque, Vendargues n'est qu'un domaine agricole composé d'une villa gallo-romaine et de quelques maisons autour. Le hameau comporte également une chapelle.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1791 | 1793 | Jean-Jacques Dides | ||
1793 | 1798 | Jean-Jacques Claret | ||
1798 | janvier 1806 | Paulin Durand | ||
1806 | 1812 | Jean-Pierre Dides | ||
1812 | 21 avril 1813 | Jean-Jacques Claret | ||
21 avril 1813 | 30 juin 1816 | Guillaume-Jean Dides | ||
30 juin 1816 | 31 août 1818 | François Desfour | ||
31 août 1818 | 6 novembre 1823 | François Durand | ||
6 novembre 1823 | 9 juillet 1837 | Guillaume Jean Dides | ||
9 juillet 1837 | 6 juillet 1847 | Augustin Irles | ||
6 juillet 1847 | en 1863 | Jean-Jacques Claret | ||
1863 | 1874 | Jean-Théodorit Dides | ||
1874 | octobre 1876 | Jean-Jacques Claret | ||
octobre 1876 | janvier 1878 | Maurille Milhe | ||
1er janvier 1878 | 21 janvier 1878 | Jacques Allut | ||
21 janvier 1878 | janvier 1881 | Paulin Durand | ||
janvier 1881 | juin 1885 | Maurille Irles | ||
juin 1885 | mai 1892 | Paul Serre | ||
mai 1892 | mai 1900 | Marcel Cairel | ||
mai 1900 | mars 1908 | Paul Serre | ||
août 1908 | mars 1935 | Guillaume Dides | ||
mars 1935 | septembre 1944 | Jean Claret |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
septembre 1944 | mars 1977 | Léopold Olivier | ||
mars 1977 | mars 1989 | Jean Chalier | ||
mars 1989 | mars 2020 | Pierre Dudieuzère[35] | UMP puis LR | Retraité. Suppléant du député de la troisième circonscription de l'Hérault (1993-1997) |
mars 2020 | en cours[36] | Guy Lauret | LDVD[36] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].
En 2019, la commune comptait 6 423 habitants[Note 8], en augmentation de 3,92 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
426 | 417 | 432 | 530 | 574 | 663 | 708 | 801 | 862 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
913 | 883 | 973 | 1 113 | 1 006 | 905 | 925 | 1 056 | 1 093 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 164 | 1 119 | 1 068 | 1 062 | 1 045 | 1 186 | 1 140 | 913 | 1 080 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 196 | 1 411 | 1 871 | 2 601 | 4 257 | 5 228 | 5 434 | 5 491 | 6 181 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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6 287 | 6 423 | - | - | - | - | - | - | - |
Le complexe sportif (stade) Guillaume-Dides, un ancien maire qui fit don du terrain à la commune, qui accueillit l'équipe de France de football en 2004 au stade du Point-d'Interrogation vendarguois, le club de football local.
En 2018, la commune compte 2 639 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 6 466 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 640 €[I 7] (20 330 € dans le département[I 8]). 57 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (45,8 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 6,8 % | 9,2 % | 8,3 % |
Département[I 10] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 4 009 personnes, parmi lesquelles on compte 77,6 % d'actifs (69,3 % ayant un emploi et 8,3 % de chômeurs) et 22,4 % d'inactifs[Note 11],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 4 425 emplois en 2018, contre 4 031 en 2013 et 3 817 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 809, soit un indicateur de concentration d'emploi de 157,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,8 %[I 13].
Sur ces 2 809 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 567 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 86,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,6 % les transports en commun, 6,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
1 051 établissements[Note 12] sont implantés à Vendargues au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 1 051 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 105 | 10 % | (6,7 %) |
Construction | 176 | 16,7 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 280 | 26,6 % | (28 %) |
Information et communication | 33 | 3,1 % | (3,3 %) |
Activités financières et d'assurance | 33 | 3,1 % | (3,2 %) |
Activités immobilières | 59 | 5,6 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 190 | 18,1 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 113 | 10,8 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 62 | 5,9 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,6 % du nombre total d'établissements de la commune (280 sur les 1051 entreprises implantées à Vendargues), contre 28 % au niveau départemental[I 17].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[41] :
La zone industrielle est active, mais handicapée par l'éloignement relatif de l'échangeur autoroutier de Baillargues-Vendargues : les camions doivent longer la ville par la nationale 113 pour parvenir à la zone. Elle comprend néanmoins une des centrales d'achat des supermarchés U.
La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[42]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 75 | 34 | 26 | 16 |
SAU[Note 15] (ha) | 489 | 449 | 273 | 150 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 75 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 34 en 2000 puis à 26 en 2010[44] et enfin à 16 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 79 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[45],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 489 ha en 1988 à 150 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 7 à 9 ha[44].
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Les armoiries de Vendargues se blasonnent ainsi : d'azur à un saint Théodorit d'argent, au chef d'or chargé d'une croisette de gueules.
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