Velaine-sous-Amance est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
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Velaine-sous-Amance | |
![]() Mairie | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Nancy |
Intercommunalité | Communauté de communes de Seille et Grand Couronné |
Maire Mandat |
Cédric Baudouin 2020-2026 |
Code postal | 54280 |
Code commune | 54558 |
Démographie | |
Population municipale |
280 hab. (2019 ![]() |
Densité | 43 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 42′ 50″ nord, 6° 19′ 25″ est |
Altitude | Min. 222 m Max. 288 m |
Superficie | 6,48 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Grand Couronné |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Située à l'est de Nancy à 20 km, Velaine-Sous-Amance est bordée par les communes de Cerville, Laître-sous-Amance, Laneuvelotte, Buissoncourt, Champenoux et Seichamps.
![]() |
Laneuvelotte | Laneuvelotte | Champenoux | ![]() |
Seichamps | N | Champenoux Réméréville | ||
O Velaine-sous-Amance E | ||||
S | ||||
Cerville | Buissoncourt Cerville |
Buissoncourt |
Velaine-sous-Amance est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,7 %), prairies (29,3 %), forêts (17,9 %), zones urbanisées (5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Évolution de la graphie : Vellanis en 875 ; Villeines en 1200-1260 ; Vileines et Villeines en 1284[8].
Velaine viendrait du latin villana (terra) qui signifiait « petite exploitation rurale ».
Localement, on prononce Vlaine.
Velaine-sous-Amance est un ancien village de bucherons qui s'est développé. Il avait un petit café et une épicerie qui ont fermé aujourd'hui.
865 : Velaine est mentionné dans un diplôme de Louis le Germanique[9].
968 : Velaine est mentionné dans la charte de confirmation des biens de l'abbaye de sainte Glossinde[10].
1289 : il est convenu entre les intéressés que la forteresse de Velaine resterait commune entre le duc de Lorraine et l'évêque de Metz[10].
1472 : le duc Nicolas concède aux habitants la vaine pâture autour de leur village et dans les bois de la gruerie d'Amance[10].
1593 : le duc Charles III de Lorraine donne à son fils cardinal-évêque de Metz et Strasbourg les villages de Velaine, Buissoncourt, Réméréville et Erbéviller en échange de Marsal[9].
1776 : Le maître d'école Joseph Méhul est mentionné dans une acte paroissial de baptême[9] ; ce qui démontre la présence d'une école à cette date.
1814-1816 : le village subit 2 invasions des alliés qui lui coûte 4 458,50 francs de réquisitions[9].
1854 : le choléra réapparaît et fait 20 victimes[9].
1819-1864 : il exista une "école libre" fondée par un ancien sous-officier d'empire[9].
1861 : construction de l'école communale[9].
1872, habitants ayant combattu et figurant au tableau d'honneur des habitants de la Meurthe : Arsène Bertrand ; Victor Demange ; Joseph Humbert ; Sébastien Tuot et Mansuy Doyen[11]
1888 : les habitants comprennent parfaitement le Français mais parlent le patois[9].
1900 : la Commune est citée comme pionnière en matière de remembrement rural dans les annales de l'institut agronomique. Le quotidien local l'Est Républicain dans son édition du en parlait déjà et de manière plus détaillée[12].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2014 | Étienne Barottin | ||
2014 | octobre 2014 | Bernard Barbier | ||
novembre 2014 | mai 2020 | Raymonde Perrin | ||
mai 2020 | octobre 2020 | Benjamin Chalon | ||
novembre 2020 | En cours | Cédric Baudouin [13] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].
En 2019, la commune comptait 280 habitants[Note 3], en augmentation de 2,94 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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306 | 317 | 382 | 369 | 361 | 367 | 366 | 362 | 367 |
1856 | 1861 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
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364 | 376 | 330 | 333 | 298 | 292 | 287 | 280 | 262 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
253 | 251 | 181 | 229 | 169 | 172 | 177 | 176 | 196 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
213 | 247 | 251 | 260 | 271 | 276 | 277 | 277 | 280 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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280 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Il y a l'espace Georges-Kalman, une salle polyvalente, deux terrains de football et des jeux pour enfants.
Joseph Edmond Chatton né à Buriville le et décédé le . Curé de Velaine-sous-Amance du au [18], il fut membre de la société d'archéologie lorraine et correspondant de l'Académie Stanislas. Il publia de nombreux articles historiques.
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Blason | |
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Détails |
Blason populaire : Les habitants sont surnommés "les postillons". Selon la légende, il existait une voie de communication entre Nancy et Réméréville passant par Velaine[9], ce dernier aurait été un relai de postes, d'où le sobriquet[19].
Comme ses voisins, le village était l'objet d'un quolibet : on ne peut aller à Amance sans monter, à Laître sans être moqué et à Velaine sans être crotté !
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