Vaux-sur-Seulles est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 312 habitants[1].
Cet article est une ébauche concernant une commune du Calvados.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Pour les articles homonymes, voir Vaux et Seulles (homonymie).
Vaux-sur-Seulles | |
![]() Le château de Vaussieux. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Calvados |
Arrondissement | Bayeux |
Intercommunalité | Communauté de communes de Bayeux Intercom |
Maire Mandat |
Sylvie Boust 2020-2026 |
Code postal | 14400 |
Code commune | 14733 |
Démographie | |
Gentilé | Vaussois |
Population municipale |
312 hab. (2019 ![]() |
Densité | 48 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 15′ 37″ nord, 0° 37′ 44″ ouest |
Altitude | Min. 22 m Max. 72 m |
Superficie | 6,56 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Caen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bayeux |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Vaux-sur-Seulles se situe à six kilomètres de Bayeux, dans le Bessin. La commune est traversée par la Seulles.
Esquay-sur-Seulles | Esquay-sur-Seulles | Esquay-sur-Seulles |
Saint-Martin-des-Entrées | ![]() |
Moulins-en-Bessin (comm. dél. de Rucqueville) |
Nonant | Carcagny | Moulins-en-Bessin (comm. dél. de Martragny) |
Le , la commune passe de l'arrondissement de Caen à celui de Bayeux[3].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Port-en-Bessin », sur la commune de Port-en-Bessin-Huppain, mise en service en 1984[10] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,1 °C et la hauteur de précipitations de 763,5 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Caen-Carpiquet », sur la commune de Carpiquet, mise en service en 1945 et à 16 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,9 °C pour la période 1971-2000[14] à 11,2 °C pour 1981-2010[15], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[16].
Vaux-sur-Seulles est une commune rurale[Note 6],[17]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caen, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 296 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (97,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,3 %), prairies (30,4 %), mines, décharges et chantiers (4,1 %), zones urbanisées (0,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Une carte de Vaux-sur-Seulles, disponible en 2022 sur le site des archives en ligne du Calvados, date de 1763 et elle a été levée par ordre de l’abbesse de l’abbaye de la Sainte-Trinité de Caen[24].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Valles super Seullam au XIe siècle, Vax et Vaxum super Seullam en 1137[25], Vaus super Seullam en 1252[26], Vaus sur Seulles en 1277[27], Walles supra Seullam en XIVe siècle, Vaux sur Seulles en 1371.
Vaux est le pluriel de val, vallée.
La Seulles, fleuve côtier, traverse le territoire communal.
Le gentilé est Vaussois.
En 1778, le château de Vaussieux est le siège du quartier général du Camp de Vaussieux, commandé par le duc de Broglie [28]
En 1827, Vaux-sur-Seulles (405 habitants en 1821) absorbe Vaussieux (75 habitants)[29].
Vaux-sur-Seulles est traversée le 06 juin 1944 à 19h50 par le 6th Battalion Durham Light Infantry[30].
Le 07 juin 1944 à 15h00 le Capt. PG Hampston et le Lt Gibson, du 8th Battalion Durham Light Infantry, patrouillent dans les bois de Vaux-sur-Seulles pour les nettoyer de tireurs d’élite allemands [31].
Le 14 juin 1944, est construit, sur la partie sud-est de la commune, l’aérodrome avancé B7 par le 16th ACG Royal Engineers qui accueillera à partir du 24 juin 1944 le N°133 Wing RAF qui partira le 16 juillet. Il sera remplacé par le N°123 Wing RAF le jour même jusqu’à son départ début septembre 1944 [32].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1789 | Charles Grant | Vicomte de Vaux[34],[35] | ||
1791 | Baptiste Bernard | |||
1791 | François Planchon | Docteur en droit à Caen | ||
1791 | Robert François Dusquesnoy de l’Orme | |||
1793 | Jean-Baptiste Demarez | |||
1793 | Louis Lefort | |||
1799 | Jean-Baptiste Viel | |||
1799 | 1800 | François Planchon | Docteur en droit à Caen | |
1800 | 1803 | Pierre Langin | ||
1803 | 1816 | M. Boullard | ||
1816 | 1830 | Armand François Olivier Duhamel de Vailly | ||
1830 | 1836 | Jean-Baptiste Prosper Gouët | ||
1836 | 1866 | Jean Édouard du Buisson | ||
1866 | 1885 | Abel Besongnet | ||
1885 | 1888 | Gustave Vauquelin | ||
1888 | 1903 | Fernand Bonnefoy du Charmel | Baron | |
1903 | 1938 | Olivier de Gourmont | Marquis | |
1938 | 1947 | Léopold Prosper | Marchand boucher à Paris | |
1947 | 1953 | Alfred Guillebert | ||
1953 | 1954 | Lucien Le Gall | ||
1954 | 1956 | Léon Dalmassie | ||
1956 | 1965 | Jean Le Courtois du Manoir | Capitaine de Frégate[36] | |
1965 | ? | Philippe Surre | ||
1995[37] | avril 2014 | Henriette Hurault | SE | |
avril 2014[37] | En cours | Sylvie Boust[38] | SE | Sans profession |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[40].
En 2019, la commune comptait 312 habitants[Note 8], en augmentation de 6,12 % par rapport à 2013 (Calvados : +0,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %). Vaux-sur-Seulles a compté jusqu'à 515 habitants en 1831 (premier recensement après la fusion avec Vaussieux). Les deux communes totalisaient cependant 530 habitants en 1793 (respectivement 389 et 141 habitants).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
389 | 352 | 430 | 405 | 515 | 492 | 497 | 451 | 483 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
471 | 444 | 466 | 443 | 411 | 381 | 368 | 371 | 328 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
286 | 305 | 314 | 275 | 253 | 226 | 242 | 281 | 299 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
281 | 230 | 248 | 286 | 332 | 322 | 318 | 309 | 293 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
299 | 312 | - | - | - | - | - | - | - |
Charles Grant, vicomte de Vaux (1749 - c1818). Charles Grant, était le descendant d’une famille de nobles qui avaient émigré d’Écosse en France au XIV° siècle. Il est né en 1749 sur l’île Maurice, où son père, Louis-Charles Grant, baron de Vaux, était gouverneur. Dans sa jeunesse, il s’embarquât pour la France afin d’y faire des études et s’établir à Vaux-sur-Seulles[43]. Il servit comme sous-lieutenant dans la compagnie écossaise de la garde du roi et, en 1781, il était lieutenant-colonel. Il s’enfuit de France en Angleterre après la révolution française. [44]
Jean Le Courtois du Manoir (1887-1974). Capitaine de frégate. Né le 16 février 1887 à Caen (Calvados) il entre dans la Marine à l’âge de 18 ans en 1905. En octobre 1916, alors qu’il est officier en second (enseigne de vaisseau) sur le croiseur auxiliaire Gallia ce dernier est torpillé par un sous-marin allemand. Il y a à bord 1550 soldats français, 350 serbes et 50 marins. Il est cité à l'ordre de l'Armée navale pour sa conduite exemplaire : « Officier en second. A fait preuve, lors du torpillage du Gallia par un sous-marin ennemi, de belles qualités d'initiative et de sang-froid. A assuré l'évacuation du personnel jusqu'à la disparition du bâtiment »[45].
Il décédera le 9 juin 1974 à Boulogne-Billancourt (Haut-de-Seine).
Il est décoré de la Croix de guerre et Officier de la Légion d’Honneur.
Sur les autres projets Wikimedia :