Vaux-sur-Lunain est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
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La commune est située à environ 20 kilomètres au sud-est de Nemours[Carte 1], à la limite du département de l'Yonne.
![]() |
Lorrez-le-Bocage-Préaux | Chevry-en-Sereine | ![]() | |
N | Blennes | |||
O Vaux-sur-Lunain E | ||||
S | ||||
Villebéon | Jouy (Yonne) | Chéroy (Yonne) |
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1].
L'altitude varie de 102 mètres à 152 mètres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant à environ 125 mètres d'altitude (mairie) [2].
Le réseau hydrographique de la commune se compose de deux cours d'eau référencés :
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 6,640 km[5].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 10,8 °C |
La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[7]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[6]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[8]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 46 km à vol d'oiseau[9], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[10] à 11,6 °C pour 1991-2020[11].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[12],[13],[14].
Vaux-sur-Lunain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,4% ), forêts (24,1% ), zones urbanisées (3,5 %)[20].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[21],[22],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Nemours Gâtinais, approuvé le et porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Nemours-Gâtinais[23].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[24]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].
La commune compte 85 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[25] dont les Richoux, Villeniard.
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 90 dont 97,9 % de maisons et 2,1 % d'appartements[Note 5].
Parmi ces logements, 56,7 % étaient des résidences principales, 27,5 % des résidences secondaires et 15,9 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 94,3 % contre 5,7 % de locataires[26].
La commune est desservie par la ligne d’autocars No 19 (Blennes – Égreville) du réseau de cars Transdev[27].
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Grangia de Valle Lune en 1163[28] ; Vaus en 1198[29] ; Locus qui dicitur in Vallibus juxta Lorretum en 1270[30] ; Vaulx en 1519[31].
« Vaux » est le pluriel de val, une forme de relief au sens plus restreint que celui de la vallée.
Le Lunain est une rivière, affluent du Loing et donc sous-affluent de la Seine, coulant dans les départements de l'Yonne et de la Seine-et-Marne.
Date d'élection | Identité | Qualité |
---|---|---|
Les données antérieures à 2001 ne sont pas encore connues. | ||
mars 2001 | Patrick Bousser | Agriculteur |
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [32],[33].
En 2020, la commune de Vaux-sur-Lunain ne dispose pas d'assainissement collectif[34],[35].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[36]. Le SIAAEP du Bocage assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[34],[37].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIAAEP du Bocage qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [34],[38],[39].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bocage[40].
Les habitants sont appelés les Vaulxois et Vaulxoises[41].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[43].
En 2019, la commune comptait 232 habitants[Note 6], en augmentation de 13,73 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
142 | 126 | 124 | 100 | 165 | 154 | 208 | 225 | 201 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
195 | 213 | 216 | 207 | 235 | 225 | 221 | 201 | 189 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
193 | 185 | 187 | 149 | 128 | 132 | 135 | 150 | 133 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
251 | 277 | 296 | 266 | 219 | 192 | 197 | 197 | 206 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
226 | 232 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 59, représentant 153 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 23 920 euros[46].
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 59, occupant 61 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 72,3 % contre un taux de chômage de 12 %. Les 15,7 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 4,8 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6 % de retraités ou préretraités et 4,8 % pour les autres inactifs[47].
En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture. ) par secteur d'activité était de 7 dont 2 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 1 dans la construction, 2 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, et 2 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien[48].
En 2020, 4 entreprises individuelles ont été créées sur le territoire de la commune.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[49].
Vaux-sur-Lunain est dans la petite région agricole dénommée la « Bocage gâtinais », à l'extrême sud du département[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 7] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[50].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[51]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 6 en 1988 à 3 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 120 ha en 1988 à 152 ha en 2010[50]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Vaux-sur-Lunain, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[50],[Note 8] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 6 | 6 | 3 |
Travail (UTA) | 11 | 11 | 5 |
Surface agricole utilisée (ha) | 720 | 983 | 457 |
Cultures[52] | |||
Terres labourables (ha) | 715 | 980 | 454 |
Céréales (ha) | 404 | 534 | 209 |
dont blé tendre (ha) | 323 | 426 | 145 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 26 | s | |
Tournesol (ha) | 60 | s | s |
Colza et navette (ha) | 70 | 285 | 125 |
Élevage[50] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 9]) | 56 | 50 | 0 |
L'écrivain Jean Amila (1910-1995), de son vrai nom Jean Meckert, est mort à Vaux-sur-Lunain.
Claude Sylvain (Claude, Nelly Gelblum, mariée Claude Claude) actrice et chanteuse française, née le 9 mai 1930 à Neuilly-Plaisance (Seine-et-Oise) et morte le 31 décembre 2005 à Vaux-sur-Lunain (Seine-et-Marne).
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