Carte de Varennes-Saint-Sauveur et de ses alentours.Paysage de Varennes-Saint-Sauveur. En Arrière-plan, sur la gauche, le hameau du Moulin de Labergement.
Varennes-Saint-Sauveur fait partie de la Bresse louhannaise.
La commune offre un territoire de forêts et de culture dont les activités agricoles sont l'élevage des vaches laitières et de la poule de Bresse.
La route départementale 996 traverse Varennes du nord au sud.
Hydrographie
Le Sevron à Varennes, non loin du bourg.
Plusieurs rivières traversent la commune: la Sâne Morte (sur toute la limite ouest de Varennes), le Sevron et le Solnan (limite avec Varennes-Saint-Sauveur puis Frontenaud). C'est à Varennes que le Sevron conflue avec le Solnan.
Varennes-Saint-Sauveur est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,5% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (32%), zones agricoles hétérogènes (27,5%), prairies (25%), forêts (13,1%), zones urbanisées (1,6%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie et dialectologie
"Varennes" vient de "warenna", sens de "garenne', désignant une "terre inculte, en friche", mais aussi une "terre sablonneuse, légère": ces caractéristiques favorisent la prolifération du gibier nommé "lapin de garenne". Le déterminant d'origine religieuse "Saint-Sauveur" est attesté depuis le XVesiècle, rendu nécessaire en raison des nombreux homonymes. En 1793, la vague de laïcisation transforma temporairement le nom de la commune en "Varennes-sur-Sevron".
Histoire
Jusqu'à la Révolution française, Varennes-Saint-Sauveur, localité du département de Saône-et-Loire relevant depuis 1801 du diocèse d'Autun, dépendit du diocèse de Saint-Claude (érigé en 1742).
En 1790, Buisserolles (ou Busserolles), qui est aujourd'hui un hameau de Varennes, était alors une commune indépendante rattachée au département de l'Ain et au canton de Saint-Trivier-de-Courtes, qui comptait 843 habitants au recensement de 1793[8]. Elle obtint son rattachement à Varennes-Saint-Sauveur en 1793[9].
1793: Varennes-Saint-Sauveur, dans le contexte révolutionnaire, change de nom et devient Varennes-sur-Sevron[10].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Élections Présidentielles
Le village de Varennes-Saint-Sauveur place en tête à l'issue du premier tour de l'élection présidentielle française de 2017, Marine Le Pen (RN) avec 28,34% des suffrages. Mais lors du second tour, Emmanuel Macron (LaREM) et Marine Le Pen (RN) arrivent à égalité avec 50,00%[11].
En 2022, au premier tour, Marine Le Pen obtient 30,96% et Emmanuel Macron 26,60%; au second tour les scores sont 53,50% et 46,50% respectivement.
Élections Législatives
Le village de Varennes-Saint-Sauveur faisant partie de la Quatrième circonscription de Saône-et-Loire, place lors du 1er tour des élections législatives françaises de 2017, Cécile Untermaier (PS) avec 31,16% ainsi que lors du second tour avec 63,35% des suffrages[12].
Lors du 1er tour des Élections législatives françaises de 2022, Cécile Untermaier (PS), députée sortante, arrive en tête avec 42,20% des suffrages comme lors du second tour, avec cette fois-ci, 57,46% des suffrages[13].
Élections Départementales
Le village de Varennes-Saint-Sauveur faisant partie du Canton de Cuiseaux place le binôme de Frédéric CANNARD (DVG) et Sylvie CHAMBRIAT (DVG), en tête, dès le 1er tour des élections départementales de 2021 en Saône-et-Loire avec 50,63% des suffrages. Lors du second tour, les habitants décideront de placer de nouveau le binôme de Frédéric CANNARD (DVG) et Sylvie CHAMBRIAT (DVG), en tête, avec cette fois-ci, près de 58,79% des suffrages. Devant l'autre binôme menée par Sébastien FIERIMONTE (DIV) et Carole RIVOIRE-JACQUINOT (DIV) qui obtient 41,21%. Il est important de souligner une abstention record lors de ces élections qui n'ont pas épargné le village de Varennes-Saint-Sauveur avec lors du premier tour 62,43% d'abstention et au second, 56,83%[14].
Notaire, officier d'académie, conseiller général, président de l'association des maires de Saône-et-Loire
1933
1946
Claude Raffin
1946
mars 1959
Abel Coulon
mars 1959
mars 1965
Paul Guimet
Médecin
mars 1965
décembre 1969
Henri Vincent
Instituteur
janvier 1970
mars 2001
René Beaumont
UMP
Vétérinaire, ancien député, sénateur et président du conseil général de Saône-et-Loire
mars 2001
en cours
Jean-Michel Longin
Responsable de bases
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].
En 2019, la commune comptait 1 132 habitants[Note 2], en augmentation de 1,07% par rapport à 2013 (Saône-et-Loire: −0,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 111
1 609
1 818
1 681
1 812
1 848
1 934
2 000
1 972
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 905
1 951
1 977
1 988
2 088
2 120
2 125
1 985
2 014
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 980
1 954
1 880
1 678
1 680
1 584
1 566
1 456
1 345
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
1 201
1 113
1 037
1 054
1 039
1 005
1 145
1 165
1 117
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 133
1 132
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique
Cultes
Varennes-Saint-Sauveur est rattachée à la paroisse Saint-Bernard en Bresse qui compte neuf clochers, dont le centre est Cuiseaux, soit environ 7000 habitants.
Lieux et monuments
L'église de Varennes-Saint-Sauveur, sous le vocable du martyre de Saint-Jean-Baptiste.Notre Dame de Réal, un jour de givre.
L'église du XIXe s. au centre du bourg, sous le vocable du martyre de Saint-Jean-Baptiste, restaurée en 2000. On accède à la nef unique, plafonnée, par un tambour aménagé en 1969. La nef ouvre sur le chœur composé d’une travée droite et d’une abside semi-circulaire un peu moins large, voûtée en cul-de-four plein cintre, par un portique à trois arcades plein cintre retombant sur deux colonnes à chapiteaux et sur deux pilastres. Deux larges chapelles plafonnées s’ouvrent au nord et au sud, à la fois sur le haut de la nef et sur la travée droite du chœur, par deux arcades en plein cintre. L’autel de la chapelle sud est timbré des armoiries des familles Desglans de Cessiat et de Lamartine; les blasons sont appliqués contre l’antependium sculpté. Une plaque commémorative fait mémoire des 93 morts pour la France de la Première Guerre mondiale. Dans la chapelle nord, l’armoire en coin des fonts baptismaux est surmontée d’un fronton de bois sculpté à décor de feuillages datant du XVIIIe siècle. La grille de fer forgé est ornée d’un médaillon central portant des initiales entrelacées.[20]
Le château Real, à l’entrée de Varennes-Saint-Sauveur, à droite, en venant de Louhans (début XIXe siècle).
Le château du Bouchat (grange du XVIe s. transformée au XIXe s. : chapelle néo-gothique et pigeonnier).
Le manoir de Servillat (XIXe s.).
La Laiterie de Bresse (la Bressane): coopérative agricole fondée en 1939 devenue entreprise privée en 1992, elle a été restructurée en 2010 et compte 90 employés (bureau et production) en 2014[21]. Elle élabore 9 000 tonnes de produits par an en particulier des fromages frais en faisselle mais aussi du beurre AOC de Bresse, de la crème AOC de Bresse et des desserts lactés[22].
La Tuilerie (XVIIe-XVIIIe s.), classée monument historique[23],[24].
La chapelle néogothique du Bois Chevret (1857), construite pour commémorer le dogme de l’Immaculé Conception, puis restaurée en 1872 à la suite du vœux de protection du village contre les armées prussiennes.
Personnalités liées à la commune
Brunehilde qui s'était réfugiée un temps en Bourgogne lors du soulèvement des Grands d'Austrasie, a laissé le nom de « La Reine » à un carrefour de Varennes-Saint-Sauveur sur la D 996 en direction de Louhans.
Gaby Basset, actrice française, épouse de Jean Gabin; elle joua dans 70 films de 1930 à 1967.
Bernard Bourgeois, philosophe, spécialiste de Kant et de Hegel; élu le à la section philosophie de l'Académie des sciences morales et politiques, au fauteuil d'Olivier Lacombe.
René Beaumont, sénateur UMP, président du conseil général de Saône-et-Loire de 1985 à 2004, député de Saône-et-Loire (scrutin proportionnel) de 1986 à 1988 puis député de la 6ecirconscription (Louhans) de 1988 à 1997, battu en 1997 par Arnaud Montebourg figure du PS.
Pour approfondir
Bibliographie
Christine Marichy "Le Patois de Varennes-Saint-Sauveur", ABDO, 1988, langue, 96 pages, 1991, toponymie, morphologie, phonétique,
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: Busserolles», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
À l'instar de quelque cent cinquante autres communes de Saône-et-Loire dont le nom se rapportait à la religion ou à l'Ancien Régime. Source: E. Lauxeur, Les changements de noms des communes de Saône-et-Loire pendant la Révolution, article paru dans la revue «Images de Saône-et-Loire» n° 4 d'avril 1970, pages 9 à 13.
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