Vandy est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est.
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Vandy
La mairie.
Héraldique
Administration
Pays
France
Région
Grand Est
Département
Ardennes
Arrondissement
Vouziers
Intercommunalité
Communauté de communes de l'Argonne Ardennaise
Maire Mandat
Bruno Dauphy 2020-2026
Code postal
08400
Code commune
08461
Démographie
Gentilé
Vandéens, Vandéennes ou Vandéiens, Vandéiennes [1]
Vandy est construite sur les coteaux de la vallée de l'Aisne. En outre, une branche du canal des Ardennes traverse le territoire communal, à 1 km de son centre.
Le village est situé aux confins de l'Argonne ardennaise, des Crêtes ardennaises et de la Champagne, et à deux pas du massif des Ardennes. Elle se situe à environ 50 km de Charleville-Mézières (préfecture du département), 45 km de Sedan (qui abrite le château fort le plus vaste d'Europe), 60 km de Reims (plus grande ville de Champagne-Ardenne) et autant de Châlons-en-Champagne (préfecture de région). La sous-préfecture, Vouziers, est à 7 km.
Urbanisme
Typologie
Vandy est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vouziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,6% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (47,3%), forêts (32%), terres arables (12,4%), cultures permanentes (3,5%), zones urbanisées (2,4%), zones agricoles hétérogènes (2,4%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
Des découvertes sur les hauteurs de Vandy prouvent que la région est habitée dès l'époque néolithique.
Le site s'est développé à la période gallo-romaine, entre Voncq (ancienne voie romaine) et Chestres (camp romain).
La seigneurie de Vandy appartient pendant six siècles à des familles chevaleresques de Vandy, Vouziers, d'Aspremont. Au XVIIIesiècle elle est vendue aux Le Riche et aux seigneurs de Laubrelle.
Le château de Laubrelle fut ensuite détruit sous la Révolution française.
Vandy est chef-lieu de canton de 1790 à 1800.
Après Waterloo, Vandy est occupée par les Russes pendant trois ans.
Durant la Première Guerre mondiale, Vandy fut détruite à 90%, le village est délivré en 1918 grâce à l'appui des volontaires tchécoslovaques. Dans le village, plusieurs hommages leur sont conservés, par exemple l'inscription sur le monument aux morts À la généreuse Légion Tchécoslovaque décimée en combattant glorieusement avec les régiments français, 1918 ou encore la rue des Volontaires-Tchécoslovaques. Dans la mairie, est exposée la Croix de guerre tchécoslovaque, que l'on retrouve également gravée sur le fronton de la mairie.
Héraldique
Blason
Parti: au 1er de sinople à la tour d'argent ouverte, ajourée et maçonnée de sable, girouettée d'or, au 2e d'argent au cep de vigne de sinople, fruité de deux pièces de gueules; le tout posé sur une champagne de gueules chargée de cinq épis de blé d'or, celui du milieu posé en pal, feuillé de deux pièces du même et brochant sur la partition, les quatre autres passés en double sautoir, les deux épis de dextre rangés en barre et les deux de senestre rangés en bande.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].
En 2019, la commune comptait 206 habitants[Note 3], en augmentation de 8,42% par rapport à 2013 (Ardennes: −3,68%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
802
795
850
892
862
850
807
783
748
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
636
623
634
608
584
540
516
504
488
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
475
389
383
334
310
273
259
250
228
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
2014
2019
227
230
228
212
188
179
174
201
206
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Église Saint-Rémi. D'origine romane, elle a connu d'importantes dégradations durant les Première et Deuxième Guerres mondiales. Restaurée par l'architecte parisien René Guignard une première fois en 1923-24, puis, après les bombardements et l'incendie de mai-juin 1940, de 1948 à 1958; Guignard s'est associé à Marc Sibertin-Blanc, architecte et peintre émailleur établi à Sceaux; avec une utilisation habile du béton pour le gros oeuvre et le mobilier; elle présente une fresque monumentale du Bordelais Lucien Jeay (1911-1997) dans son chœur: évangélistes et anges autour d'un Christ Pantocrator. Des statues en bois de la Vierge et de St-Rémy viennent de l'atelier Gruer dans la Sarthe (1952), ainsi que les 14 panneaux en biscuit de terre du chemin de croix..Le peintre-verrier parisien François Bertand et l'atelier Bigear Ghiglione (Paris XIVe) ont posé en 1952 une série de vitraux: rosace, cinq verrières à personnages (Vierge et Joseph, baptême de Clovis, St-Vincent de Paul, St-Eloi) quatre verrières géométriques.
Personnalités liées à la commune
Jean Marcel Arsène Oudin (1907-1975) militaire français qui s'est illustré en Norvège au début de la Seconde Guerre mondiale.
Notes et références
Notes
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Octave Guelliot, Le Château de Laubrelle, dans la Revue historique ardennaise, 1905, tome 12, pp.5–25 (tiré à part: A. Picard et fils à Paris, 1905, 23 pp.)
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