Vandières est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
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Vandières | |
Vue sur la place de la mairie et la tour, ancien pigeonnier. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Épernay |
Intercommunalité | Communauté de communes des Paysages de la Champagne |
Maire Mandat |
Odile Lemaire 2020-2026 |
Code postal | 51700 |
Code commune | 51592 |
Démographie | |
Population municipale |
298 hab. (2019 ![]() |
Densité | 23 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 06′ 31″ nord, 3° 44′ 18″ est |
Superficie | 13,2 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Dormans-Paysages de Champagne |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Vandières est située sur les coteaux sud de la Vallée de la Marne dont la principale activité est la viticulture et l'élaboration du Champagne avec de nombreux propriétaires-récoltants et une coopérative : l'Argentaine.
Passy-Grigny | Anthenay | |
![]() |
Châtillon-sur-Marne | |
Verneuil | Troissy | Mareuil-le-Port |
Son nom viendrait de Viaum Dare (donner du vin) ou de Vendemiare (vendanger).
Le cadastre de 1830 porte comme lieux-dits : bois de Trotte, Tartarin, la Cense, Lochet, du Roi, Nogent, les fermes du Viviers-Lecomte, de la grange aux Bois, des Essarts, ainsi que la Tuilerie, le Bouvet.
Vandières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,9 %), cultures permanentes (21 %), forêts (18,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), zones urbanisées (2,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
En 1968, une cavité sous roche a été découverte, au lieu-dit La Itame qui a été habitée et aménagée. Elle semble proche de celles néolithiques de la Ferme de Mizy et de l'abri de Venteuil.
Le premier seigneur connu serait Raoul Plonquet qui aurait reçu, en 1198 de Thibaut III de Champagne Vandières et le bois Lieu-Martin avec les dépendances[8]. Au XIVe siècle sont citées les familles Cauchon, Condé et Lescot comme seigneurs de Vandières : Jacques Cauchon qui épousait Elisabeth Lescot, Guillaume de Condé qui épousait Marguerite Lescot vers 1430. Thomas de Condé en 1595.
Il y avait au village un hôtel-dieu qui avait donné son nom à une rue ainsi que deux moulins banaux, l'un sous le château et qui a été détruit en 1847 et l'autre, en bas du village, dans la rue qui porte son nom. Il y avait aussi une tuilerie, dans le rue du Four-à-Chaux, qui regroupait quatorze maisons autour de lui. Une nouvelle tuilerie fut construite et ensuite exploitée par M. Nowak à partir de 1850. En 1830, fut instauré une compagnie de pompiers. Dans les premiers temps, c'est la pompe de M. Desrousseaux qui est utilisée, puis sur l'organisation du préfet Bourgeois de Jessaint le bureau central des incendiés fit don d'une pompe et de cent sceaux, en 1839. Ils étaient logés à l'entrée du presbytère. Le premier capitaine de pompier fut le notaire, entre 1830 et 1934, suivi de M. Gobin jusqu'en 1940, M. Leblanc-Hannotin jusqu'en 1851.
Le , débute la grande offensive allemande, la friedensturm. Celle-ci doit, selon les espoirs de notre adversaire, être le coup de grâce à nos armées. Ce jour-là, le 317e régiment d'infanterie mène une résistance héroïque tout autour de Vandières. Au château, l’assaut dure 13 heures. Cette résistance déclenche la colère de Ludendorff qui demande au commandant du 2e régiment de la garde « à quelle date le régiment daignera-t-il prendre Châtillon ? ». Les Allemands finissent par prendre la place, puis progressent sur Châtillon-sur-Marne. Derrière eux, Pareuil, Trotte, Vandières, la ferme des Essarts, la Grange-aux-Bois, le bois de la Malmaison… Les Allemands ont pénétré de 5 à 10 km dans les lignes françaises et les morts, allemands et français jonchent le sol par dizaines, partout. C’est en fait une totale hécatombe de part et d’autre. Il sera dissous trois jours après. Mais l’héroïsme de ce régiment (et d’autres) n’a pas été vain. Grâce à cette résistance, la progression de l’ennemi ralentit puis celui-ci commence à reculer le sous l’effet de la contre-offensive. C’est le début de la débâcle qui le conduira à accepter l’armistice quatre mois plus tard.
Village décoré de la croix de guerre 1914-1918: .
Village typiquement champenois au cœur du prestigieux vignoble de la Vallée de la Marne.
Il reste de l'Ancien Régime plusieurs châteaux ou maisons seigneuriales :
Par décret du , la commune est détachée le de l'arrondissement de Reims pour intégrer l'arrondissement d'Épernay[9].
La commune, antérieurement membre de la communauté de communes du Châtillonnais, est membre, depuis le , de la communauté de communes Ardre et Châtillonnais.
En effet, conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du [10], cette communauté de communes Ardre et Châtillonnais est issue de la fusion, au , de la Communauté de communes du Châtillonnais et de la communauté de communes Ardre et Tardenois[11],[12]
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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en janvier 1790 | Jacques Larangot | syndic | ||
Louis Elenore Guérin | curé | |||
mars 1792 | Louis Jarot | |||
novembre 1792 | François Drouin le jeune | |||
30 juin 1795 | Louis Jarot | |||
1800 | Guérin | |||
1804 | Sauville de la presle | |||
1816 | Gobin | |||
1826 | Théodore Brugnon | |||
1831 | Toussaint Douchy | |||
1840 | Desrousseaux père | |||
1857 | 28 décembre 1869 | Legras | ||
1870 | 1887[13] | Edouard Derousseaux | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
2000 | 2016 | Jean-François Desrousseaux de Vandières | Réélu pour le mandat 2014-2020[14],[15] | |
2016 | En cours |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].
En 2019, la commune comptait 298 habitants[Note 2], en diminution de 8,31 % par rapport à 2013 (Marne : −0,55 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
464 | 526 | 533 | 585 | 630 | 658 | 653 | 648 | 652 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
641 | 602 | 590 | 565 | 584 | 571 | 597 | 604 | 585 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
610 | 572 | 532 | 533 | 493 | 487 | 477 | 423 | 403 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
372 | 375 | 331 | 329 | 340 | 321 | 328 | 338 | 330 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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319 | 298 | - | - | - | - | - | - | - |
Un acte de 1672 prouvait que les vignerons cultivaient sur des terres seigneuriales et devaient un droit banal sur cette culture et sur l'usage, obligatoire, du pressoir banal.
En 1797 la culture de la vigne se faisait 100 arpents puis passait à 119 arpents en 1800 sur 97 hectares et 4 ares en 1832, soit 190 arpents et en 1877 sur 128 hectares.
Quelques maisons de champagne actuellement au village : Champagne Delouvin Nowack; Champagne Denis Salomon; Champagne Delouvin-Bagnost; Champagne Delabarre ; Champagne Denis Patoux ; Champagne E.Liebart ; Champagne Nowack, Champagne Delouvin-Moreau ; Champagne Jeanneteau-Peyzerat. Champagne Leriche-Tournant
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