Vallères est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.
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Vallères | |
![]() L'église. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Indre-et-Loire |
Arrondissement | Tours |
Intercommunalité | Communauté de communes Touraine Vallée de l'Indre |
Maire Mandat |
Jean-Luc Cadiou 2020-2026 |
Code postal | 37190 |
Code commune | 37264 |
Démographie | |
Gentilé | Vallérois, Valléroises |
Population municipale |
1 299 hab. (2019 ![]() |
Densité | 88 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 18′ 45″ nord, 0° 28′ 29″ est |
Altitude | Min. 37 m Max. 97 m |
Superficie | 14,72 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Tours (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Chinon |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairievalleres.free.fr |
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Ses habitants sont appelés les Vallérois, Valléroises.
Le bourg de Vallères se situe sur le plateau dominant la vallée de la Loire.
Vallères est une commune de 1 126 habitants, située à 23 kilomètres de Tours et non loin de la Loire et du Cher.
Vallères se trouve sur les axes touristiques Azay-le-Rideau/Villandry et Rigny-Ussé/Villandry.
Le célèbre château d'Azay-le-Rideau est à 6 kilomètres, celui de Villandry avec ses magnifiques jardins à 3 kilomètres, Langeais à 10 kilomètres et Chinon à 25 kilomètres.
Le territoire communal s'étend sur 1 470 hectares. Les habitations, reliées par 22 kilomètres de voirie, sont surtout présentes dans les vallées (Picard, Mortaise, Fouchault, Moulinet, Robichère, du Vau...) et sur le plateau (Bourg, Bobinière, Giberdière...).
La Chapelle-aux-Naux | Villandry | |
Lignières-de-Touraine | ![]() |
Druye |
Azay-le-Rideau |
Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 12,71 km, comprend un cours d'eau notable, le Vieux Cher (4,091 km), et huit petits cours d'eau dont la Boire Masson (0,834 km)[1],[2].
Le Vieux Cher, d'une longueur totale de 24,4 km, prend sa source dans la commune de Druye et se jette dans la Loire à Bréhémont, après avoir traversé 8 communes[3]. Sur le plan piscicole, le Vieux Cher est classé en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[4].
En 2019, la commune est membre de la communauté de communes Touraine Vallée de l'Indre qui est elle-même adhérente au syndicat d'aménagement de la vallée de l'Indre. Créé par arrêté préfectoral du à la suite des crues historiques de et , ce syndicat a pour vocation d'une part l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau par des actions de restauration de zones humides et des cours d'eau, et d'autre part de participer à la lutte contre les inondations par des opérations de sensibilisation de la population ou de restauration et d'entretien sur le lit mineur, et sur les fossés situés dans le lit majeur de l'Indre appelés localement « boires », et de l'ensemble des cours d'eau du bassin versant de l'Indre[5].
Deux zones humides[Note 1] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « Le Vieux Cher » et « l'étang des Morinières »[6],[7].
Vallères est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (28,2 %), cultures permanentes (21,7 %), zones agricoles hétérogènes (19,2 %), prairies (14,7 %), terres arables (12,7 %), zones urbanisées (3,5 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Le territoire de la commune de Vallères est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Vieux Cher. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1991, 1994 et 1999[17],[15].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[18]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 90,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 551 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 458 sont en en aléa moyen ou fort, soit 83 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[20].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2001[15].
Le , le maire Henri Kerisit contesté par les parents sur le tarif de la cantine de l'école, démissionne. À la suite des élections des 15 et , Alain Goubin est élu nouveau maire de la commune.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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? | ? | Marc Pommereau | DVD | Conseiller général (1997-2011) |
mars 2001 | octobre 2006 | Henri Kerisit | ||
octobre 2006 | mars 2014 | Alain Goubin | ||
mars 2014 | En cours | Jean-Luc Cadiou | DVG | Retraité |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].
En 2019, la commune comptait 1 299 habitants[Note 4], en augmentation de 12,96 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,64 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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649 | 706 | 743 | 692 | 747 | 730 | 761 | 774 | 780 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
787 | 806 | 814 | 766 | 740 | 737 | 763 | 758 | 747 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
727 | 696 | 670 | 589 | 578 | 537 | 537 | 575 | 517 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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561 | 591 | 560 | 624 | 699 | 779 | 947 | 964 | 1 128 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 193 | 1 299 | - | - | - | - | - | - | - |
Vallères se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Langeais.
L'école primaire accueille les élèves de la commune.
La château de Fouchault, qui figure sur la carte de Cassini[25], était une construction du XVe siècle fortifiée, ceinturée par des douves et dont l'entrée était commandée par deux ponts levis. Il est presque totalement détruit en 1830, la route Tours-Saumur (D7) étant tracée à son emplacement[26] ; il en subsiste un corps de bâtiment pourvu de contreforts et conservant la base de deux tours d'angle[27].
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Les armes de Vallères se blasonnent ainsi : De gueules à la tour d'argent ajourée et maçonnée de sable[28].
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