Vadenay est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
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Vadenay | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Châlons-en-Champagne |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Châlons-en-Champagne |
Maire Mandat |
Bertrand Dubois 2020-2026 |
Code postal | 51400 |
Code commune | 51587 |
Démographie | |
Gentilé | Vadenot |
Population municipale |
232 hab. (2019 ![]() |
Densité | 12 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 04′ 21″ nord, 4° 24′ 02″ est |
Altitude | Min. 109 m Max. 157 m |
Superficie | 19,65 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Châlons-en-Champagne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mourmelon-Vesle et Monts de Champagne |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Avec ses sept kilomètres de rivière : la Vesle et la Noblette, ses 60 hectares de bois, Vadenay est privilégiée au milieu de la Champagne crayeuse.
Mourmelon-le-Grand | Jonchery-sur-Suippe | |
Bouy | ![]() |
Cuperly |
Saint-Hilaire-au-Temple | Dampierre-au-Temple |
Vadenay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châlons-en-Champagne dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (56,4 %), terres arables (32,5 %), forêts (8,8 %), zones urbanisées (1,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Avant la Révolution, Ange Joseph Rémy, baron des Lions, vicomte de Vadenay, baron de Neuflize, était seigneur de Vadenay. Il avait acquis cette terre en 1773 par son mariage avec Marie Françoise Eléonore Godet de Neuflize, fille du dernier seigneur de Vadenay. L'abbaye d'Avenay était aussi seigneur de Vadenay. L'abbaye jouissait dès la fin du XIIIe siècle, de certaines redevances et de droits divers au village de Vadenay, dont la seigneurie. La collégiale de Reims y possédait également des terres.
Pendant la Révolution, deux personnages se distinguèrent tout particulièrement :
Le , jour choisi pour planter un arbre de la Liberté, une horde de bandits, accompagnée de plusieurs scélérats, tous déguisés sous l'habit de uhlan, vint spolier, le couteau sous la gorge, les malheureux habitants de la commune. Ce n'est que le que la cérémonie put enfin avoir lieu.
Vers 1886, Vadenay sera amputé de 1 300 ha de terres pour la création du camp de Châlons. C'est à cette époque que fut construite l'église. Le village subira trois guerres et invasions : 1870, 1914, 1940.
Le le nord de Vadenay est le théâtre d'une terrible bataille. La veille, à la ferme de Moscou sur la route de Reims à Suippes, le 41e bataillon de chars de combat, les redoutables Renault B1 bis, se scinde en deux groupes : le groupe du capitaine Gasc qui se dirige sur la Marne au sud de Châlons et le groupe du capitaine Cornet, aidé du capitaine Pierre Billotte, entre Suippes et Saint-Étienne-au-Temple.
Le capitaine Billotte dispose de quinze chars en état de fonctionnement. Il se poste à la ferme du Piémont et couvre la route entre Châlons et Suippes. À la suite de violents combats contre des blindés allemands sortant des bois longs dans le camp de Mourmelon, le groupe se porte au petit Haricot, puis aux Ouvrages blancs afin de couvrir la retraite d'autres unités. Après sept heures d'isolement, la section tente de dégager sur Vadenay, mais se retrouve prise au piège face à de nombreuses pièces antichars allemandes (50 au kilomètre). Onze chars sont détruits, beaucoup d'hommes succombent dont le capitaine Cornet, commandant du 41e bataillon. D’autres sont faits prisonniers. Parmi eux, le capitaine Billotte grièvement blessé. Le groupe est totalement anéanti, mais sa résistance a permis l’évacuation de plusieurs unités de combattants.
Aujourd’hui, une stèle commémore le sacrifice du 41e BCC devant l’église.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1876 | Loche[9] | |||
après 1877 | Molé[10] | |||
1995 | 2008 | Gérard Varlot | Agriculteur retraité | |
2008[11] | En cours (au 20 septembre 2020) |
Bertrand Dubois | Agriculteur Réélu pour les mandats 2014-2020 et 2020-2026[12] |
Les habitants de Vadenay sont les Vadenots et les Vadenottes. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].
En 2019, la commune comptait 232 habitants[Note 3], en diminution de 10,77 % par rapport à 2013 (Marne : −0,55 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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296 | 295 | 277 | 264 | 317 | 359 | 350 | 356 | 360 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
357 | 329 | 319 | 273 | 276 | 285 | 304 | 284 | 277 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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271 | 268 | 250 | 225 | 252 | 223 | 239 | 207 | 176 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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437 | 164 | 159 | 203 | 226 | 202 | 226 | 227 | 268 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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253 | 232 | - | - | - | - | - | - | - |
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