Vabres est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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La commune de Vabres est située sur le flanc ouest de la forêt de la Margeride, à proximité du département de la Haute-Loire, à une dizaine de kilomètres de Saint-Flour. Elle comprend plusieurs lieux-dits : la Trémolière, les Maisons, le Vialard, Saint-Gal, Bégut, la Voreille, le Monteil.
Elle est située à quelques kilomètres, de l'autre côté du massif de la Margeride, du lieu de la bête du Gévaudan.
La commune de Vabres est située à 9 kilomètres de l'A75.
Tiviers | Montchamp | |
![]() |
Védrines-Saint-Loup | |
Saint-Georges | Ruynes-en-Margeride |
Vabres est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Flour, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 1],[I 2].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (55,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47,1 %), forêts (41 %), zones agricoles hétérogènes (10,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %)[4].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 144, alors qu'il était de 132 en 2013 et de 121 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 74,2 % étaient des résidences principales, 15,7 % des résidences secondaires et 10 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,8 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Vabres en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (15,7 %) inférieure à celle du département (20,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 89,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (87,6 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Typologie | Vabres[I 3] | Cantal[I 6] | France entière[I 7] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 74,2 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 15,7 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 10 | 11,9 | 8,2 |
Évolution du gaulois wo-bero « cours d'eau ».[réf. nécessaire]
Les Romains étaient déjà présents au début de notre ère, leur présence étant attestée par une voie romaine sur la commune, qui est toujours en service en tant que chemin vicinal. Seigneurie à partir du XIVe siècle, l'accroissement de la population commence au début du XVe siècle, quand la région est peu à peu sécurisée et vidée des Routiers (terme utilisé pour désigner les bandits de grands chemins) par la monarchie. Elle se compose alors de bourgeois, propriétaires terriens et de métayers. Les seigneurs de Lastic construisent un château au XVIe siècle qui fut brûlé et détruit lors de la Révolution, les pierres servant notamment à la construction des maisons aux alentours. Les ruines étaient encore visibles vers 1900 sur le lieu-dit de la Trémolière.
En 1839, la commune absorbe, conjointement avec Ruynes-en-Margeride, la commune de Saint-Gal[5].
Au début du XXe siècle, la population se compose essentiellement de fermiers avec de petites exploitations (une dizaine d'hectares, avec quelques vaches laitières), les conditions de vie restent difficiles (l'eau courante est installée en 1962). Comme de nombreuses communes du Cantal, Vabres voit sa population chuter pendant le XXe siècle au profit des zones urbaines. Un léger regain démographique commence au début du XXIe siècle.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1981 | ? | Jean Clavilier | ||
mars 2001 | mai 2020 | Olivier d'Alexandry d'Orengiani[6] | DVD | Agriculteur retraité |
mai 2020 | En cours | Bernard Jean |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[8].
En 2019, la commune comptait 252 habitants[Note 3], en augmentation de 7,23 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
470 | 396 | 506 | 538 | 458 | 476 | 457 | 495 | 495 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
494 | 468 | 501 | 477 | 467 | 484 | 456 | 470 | 470 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
433 | 521 | 518 | 396 | 390 | 359 | 316 | 344 | 297 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
311 | 283 | 247 | 245 | 242 | 253 | 233 | 223 | 223 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
240 | 252 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est plus jeune que celle du département. En 2019, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,4 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (26,9 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (30,9 %) est inférieur au taux départemental (35,6 %).
En 2019, la commune comptait 117 hommes pour 135 femmes, soit un taux de 53,57 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,15 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,9 | 90 ou + | 1,5 |
9,4 | 75-89 ans | 8,1 |
23,1 | 60-74 ans | 19,3 |
25,6 | 45-59 ans | 21,5 |
19,7 | 30-44 ans | 13,3 |
11,1 | 15-29 ans | 17,8 |
10,3 | 0-14 ans | 18,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,1 | 90 ou + | 2,8 |
9,9 | 75-89 ans | 13,8 |
21,8 | 60-74 ans | 21,4 |
22,4 | 45-59 ans | 20,9 |
16,5 | 30-44 ans | 15,5 |
13,7 | 15-29 ans | 11,9 |
14,6 | 0-14 ans | 13,7 |
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