Trédaniel [tʁedanjɛl] est une commune française rurale, située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.
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Trédaniel | |
L'église Saint-Pierre. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Côtes-d'Armor |
Arrondissement | Saint-Brieuc |
Intercommunalité | Lamballe Terre et Mer |
Maire Mandat |
Christophe Robin 2020-2026 |
Code postal | 22510 |
Code commune | 22346 |
Démographie | |
Gentilé | Trédanielais, Trédanielaise |
Population municipale |
900 hab. (2019 ![]() |
Densité | 57 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 21′ 31″ nord, 2° 37′ 04″ ouest |
Altitude | Min. 86 m Max. 331 m |
Superficie | 15,92 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Le Mené (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Plaintel |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ses habitants portent le nom de Trédanielaises et Trédanielais[1].
Trédaniel se situe à une altitude comprise entre 86 et 331 mètres. Les communes à proximité sont Moncontour (1,2 km), Trébry (4,7 km), Plémy (5.4 km), Hénon (5.6 km) et Bréhand (5,8 km). Elle se trouve au sud-est de Saint-Brieuc, la préfecture départementale et à 76 km au nord-ouest de Rennes, la préfecture régionale.
Le climat est océanique avec des étés tempérés.
Le cours d'eau l'Evron, long de 25,9 km, traverse le village[2].
Moncontour | Bréhand | |
Plémy | ![]() |
Trébry |
Le Mené |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ploeuc-sur-Lie », sur la commune de Plœuc-L'Hermitage, mise en service en 1986[9] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 929,8 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à 25 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000[13] à 11,2 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,4 °C pour 1991-2020[15].
Trédaniel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Mené, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,6 %), prairies (25,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %), forêts (6,4 %), zones urbanisées (3,2 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
On trouve la trace de Trédaniel en 1152[23], 1275 et en 1516[24].
En 1801, la commune portait le nom de Trenadiel[réf. nécessaire].
Étymologiquement, Trédaniel vient du breton trev qui signifie village auquel on a ajouté Daniel[25].
Le nom breton du village est Trezeniel[réf. nécessaire].
Trédaniel a fait partie de la paroisse primitive de Bréhand. On trouve la trace de Trédaniel en 1152 dans une charte de Rivallon en rapport avec l'abbaye de Saint-Melaine de Rennes. La paroisse est connue en 1275. Sous l'Ancien Régime, elle faisait partie du diocèse de Saint-Brieuc. La justice était rendue par le premier président du parlement de Bretagne, qui était propriétaire des terres. Sous la Révolution, la paroisse de Trédaniel relevait de Moncontour.
Le monument aux Morts porte les noms des 43 soldats morts pour la Patrie[26] :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1973 | Louis Vallo | |||
1973 | 2001 | Armand Le Mounier | ||
2001 | 2003 | Robert Mercier | ||
2003 | 2014 | Jean-Jacques Andrieux | ||
2014 | en cours | Christophe Robin | Agriculteur | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].
En 2019, la commune comptait 900 habitants[Note 8], en diminution de 7,02 % par rapport à 2013 (Côtes-d'Armor : +0,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
897 | 856 | 893 | 997 | 977 | 978 | 990 | 1 029 | 1 041 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 055 | 1 052 | 1 045 | 1 028 | 1 055 | 1 016 | 1 063 | 960 | 934 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
893 | 864 | 855 | 759 | 738 | 724 | 725 | 666 | 615 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
564 | 592 | 636 | 719 | 747 | 856 | 948 | 974 | 968 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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909 | 900 | - | - | - | - | - | - | - |
L'église paroissiale Saint-Pierre de Trédaniel[31] comprend une nef avec bas-côtés à sept travées, dont l'irrégularité retrace l'évolution de l'édifice du XIVe au XIXe siècle. Les plans sont de Guépin. La nef est d'origine. Les deux allées adjacentes et le chevet avec remplage sont du début du XIVe siècle. Les quatre travées suivantes, la sacristie hexagonale et le porche, dont le toit, autrefois porté par quatre colonnettes, comporte une poutre aux ornements zoomorphiques, sont bâtis au XVIe siècle. Une aile est ajoutée au nord, face à la chaire, en 1719, le balustre et le pavage en terre cuite sont réalisés en 1743. Vers 1750, la famille Catuellan offrit un tabernacle. Cette famille avait autrefois en sa possession le banc du Plessix-Aulnoir et le banc de Villemeno. Elle avait également une lisière armoriée à l'intérieur de l'église. Un nouveau bénitier est apposé en 1755, alors qu'une poutre ornée est enlevée pour permettre la mise en place du retable l'année suivante. L'aile nord est prolongée en 1784 afin de constituer un véritable bas-côté. En 1792, l'église est profanée et son mobilier est saisi. En 1856 est élevée une tour dessinée par Alphonse Guépin, dont le raccord à l'ancien édifice se fait par l'ajout d'une travée avec architrave. Le , la première pierre de l'église est bénite. Huit degrés sont nécessaires pour compenser l'énorme différence de niveau entre la tour et la nef.
La façade sud de l'église Saint-Pierre a été inscrite aux Monuments Historiques le , ainsi que sa croix du XVIe siècle.
La chapelle Notre-Dame-du-Haut dont la construction date du XIVe siècle, à laquelle a été ajoutée au XVIe siècle une chapelle privative. Cette chapelle été fermée pendant la Révolution et ouverte le . Elle a fait l'objet d'une restauration en 1747 puis en 1884. Elle comprend une verrière qui a été édifiée au XVIe siècle et restaurée en 1801. Les statues représentent la Vierge, saint Ujane ou Eugénie et sept saints guérisseurs : saint Avertin ou Ivertin (invoqué pour les maux de tête), Mamert ou Mamère (invoqué pour les maux de ventre et les coliques), saint Hervé ou Houarné ou Houarniaule (invoqué pour les maladies de la peau), saint Lubin (invoqué pour toutes les affections), saint Méen (invoqué pour la folie), saint Hubert (invoqué pour les morsures des chiens et contre la rage) et sainte Eugénie pour les accouchements et contre les maux de tête[32]. Les statues de saint Hubert[33], saint Ivertin et saint Hervé, du XVIIe siècle, étaient avant dans l'ancienne chapelle de la Magdeleine qui fut un refuge pour les lépreux avant d'être démolie pendant la Révolution.
Trédaniel appartient à la zone géographique bénéficiant des Indications Géographiques Protégées pour les produits suivants :