Le nom de la localité est attesté sous les formes Transieres vers 1240[2]; Transsires en 1291 (livre des jurés de Saint-Ouen); Transeres en 1579 (Philippe d'Alcripe)[1].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -arias[2] ou plus directement en -ieres, précédé d'un élément incertain[2]. C'est sans doute la raison pour laquelle Transières ne figure pas dans le Dictionnaire des noms de lieux d’Albert Dauzat et Charles Rostaing[3].
Remarque: aucun rapport avec le latin trans (trāns) qui a donné tres en ancien français, d'où le préfixe tré(s)- / tré- et l'adverbe très, c'est pourquoi aucun toponymiste n'émet cette hypothèse.
Histoire
Son église était dédiée à Saint-Michel[4]. Il existe au XIIIesiècle une église dont l'abbé de Saint-Ouen est le patron. Ce village avant la Révolution appartenait à l'abbaye Saint-Ouen de Rouen. À la Révolution, les transformations administratives érigent Transières en commune. Le dernier curé de la commune Adrien Lemonnier, acceptant de prêter serment à la Constitution civile du clergé, continue à officier jusqu'à la fermeture de son église en 1794. La cure de Transières se trouve au Concordat réunie à celle de Charleval[5]. Le , Transières est réuni à Charleval. En 1812, l'église Saint-Michel est vendue[6].
C'est dans ce lieu-dit que la filature Hilzinger s'est implantée en 1856 [7]
Avec la création de la ligne ferroviaire Charleval-Serqueux, une gare dite « Halte de Transières » est construite en 1905, pour desservir le hameau.
Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p.219 (lire en ligne sur DicoTopo) .
François de Beaurepaire (préf.Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221p. (ISBN2-7084-0067-3, OCLC9675154), p.201
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN2-85023-076-6)
Adrien Lemonnier devient en 1802 curé de Charleval à la suite du décès de l'ancien curé Charles Leroux.
Devenue grange, elle fait aujourd'hui partie de la villa Saint-Michel, maison de retraite créée en 1989.
«Filature Hilzinger», notice noIA00017333, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Il est révoqué pour avoir signé à la place de conseillers municipaux lors du vote du budget.
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: Transières», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
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