Traize est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Traize
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Géographie
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Urbanisme
Typologie
Traize est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,7% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (53,7%), zones agricoles hétérogènes (35,9%), prairies (10,4%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
Quelques noms attribués à la localité au fil du temps[7]:
Une charte datée aux alentours de 995 relate un échange entre l'archevêque de Vienne et l'évêque de Belley, Odon[9],[10]. Odon reçoit de l'archevêque de Vienne l'église de Traize et ses dépendances, « ager qui vocalur Tresia », au comté de Belley[11],[12]. Traize est le centre d'un ager[9]. Le contrat permet à l'évêque de « léguer cette précaire à l'un de ses frères, sans prévoir in fine sa restitution à l'église de Vienne »[9]. Le comte Humbert en hérite, puis ses successeurs[9].
Le 13 germinal de l'an II ()[13], Maxime Sevez (1761-1802), commissaire de la Révolution, est à Traize, il apprend que le clocher est démoli et qu'il n'existe plus dans la commune aucun signe de féodalité ni de fanatisme, sauf la tour carrée du château de la Martinière et le château de Beyrin appartenant au ci-devant Joseph-Hyacinthe de Perron, mais qu'eu égard de sa petite population, la commune n'était pas en état de les démolir sans être aidée par des ouvriers des communes voisines, surtout la tour de la Martinière dont les murs avaient cinq pieds d'épaisseur[Note 3].
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 1983
En cours
Guy Dumollard
SE
Président de la Communauté de communes
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Traizolans[7].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].
En 2019, la commune comptait 325 habitants[Note 4], en augmentation de 9,43% par rapport à 2013 (Savoie: +3%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1822
1838
1848
1858
1861
1866
433
444
473
459
565
588
426
441
432
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
1911
423
433
376
406
412
358
325
313
302
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
305
286
289
293
270
222
201
195
182
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1982
1990
1999
2004
2006
2009
2014
2019
-
201
218
230
254
277
284
304
325
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Château de Beyrin, datant du XVesiècle. Il serait fondé par la famille de Seyssel, puis transmis au XVIIesiècle à la famille du Goy de Navette, apparentée aux seigneurs de La Martinière. Le domaine passa ensuite aux familles de Rostaing et de Boigne, puis à la famille du Parc Locmaria[18].
Maison forte de La Martinière, datant du XVesiècle: cette maison forte a gardé son caractère ancien. Elle a appartenu aux familles Duclos, de Dortan, de Seyssel, du Goy de La Navette, de Perron, Goybet, puis à la famille Gignoux[19],[20]
Personnalités liées à la commune
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Cinéma
Le 5ème épisode de la série "Sortie de Secours", réalisée par Richard Delay, a été tourné en partie sur la commune[21].
Voir aussi
Bibliographie
Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno, André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes: Chambéry et ses environs. Le Petit Bugey (vol. 1), Roanne, Éditions Horvath, , 475p. (ISBN978-2-7171-0229-1), p.422-424. ([PDF] lire en ligne)
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
La grosse tour seule fut démolie en partie.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Lexique Français: Francoprovençal du nom des communes de Savoie: Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p.23
Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
.
Cyrille Ducourthial, «Géographie du pouvoir en pays de Savoie au tournant de l’an mil», dans Christian Guilleré, Jean-Michel Poisson, Laurent Ripart, Cyrille Ducourthial, Le royaume de Bourgogne autour de l'an mil, Université de Savoie, coll.«Sociétés, Religions, Politiques», , 286p. (ISBN978-2915797350, lire en ligne).
Abbé C.-U.-J. Chevalier, Document inédits du IXe, XeetXIesiècles relatifs à l'église de Lyon, Imprimerie Aimé Vingtrinier, Lyon, 1967, p.15-21 et suivantes. [PDF] Lire en ligne.
Édouard Philippon (1851-1926), Les origines du Diocèse et Comté de Belley, Paris, Picard, , p.75.
Taide Zavarse La Cruz, Formación y explotación de un patrimonio eclesiástico Siglo IX al Siglo XIII: La Iglesia catedral de Viena en el delfinado, vol.12, Facultad de Humanidades y Educación, Universidad Central de Venezuela, Escuela de Historia, , 56p., p.16.
Jean Létanche, Les vieux châteaux maisons fortes et ruines féodales du canton d'Yenne en Savoie, Le livre d'Histoire-Lorisse, 2005 (1907), 99 p., p.95lire en ligne.
Jean Létanche, Les vieux châteaux, maisons fortes et ruines féodales du canton de Yenne en Savoie, Paris, Le Livre d'histoire-Lorisse, coll.«Monographie des villes et villages de France» (no1005), (réimpr.2007), 2eéd. (1reéd. 1907), 99p. (ISBN978-2-84373-813-5, lire en ligne), p.50-51.
Jean Létanche, Les vieux châteaux, maisons fortes et ruines féodales du canton de Yenne en Savoie, Paris, Le Livre d'histoire-Lorisse, coll.«Monographie des villes et villages de France» (no1005), (réimpr.2007), 2eéd. (1reéd. 1907), 99p. (ISBN978-2-84373-813-5, lire en ligne), p.52-53.
Michèle Brocard, Les Châteaux de Savoie, Cabédita, 2004, p.294-295
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