Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Lauragais, l'ancien «Pays de Cocagne», lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de «grenier à blé du Languedoc». Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par divers petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Tréville est une commune rurale qui compte 106 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 266 habitants en 1831. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Castelnaudary. Ses habitants sont appelés les Trévillais ou Trévillaises.
Géographie
Commune de l'aire urbaine de Castelnaudary (au nord de cette ville) située dans le Lauragais audois. Elle appartient au canton de Castelnaudary et à l'arrondissement de Carcassonne.
La commune est dans la région hydrographique «Côtiers méditerranéens»[2], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[3]. Elle est drainée par la Ramejeanne, le ruisseau de la Caune et le ruisseau de Plaisance, qui constituent un réseau hydrographique de 6 km de longueur totale[4],[Carte 1].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat du Bassin du Sud-Ouest», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[5].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 13,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 0,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 9,5 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 10,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 5,4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Castelnaudary», sur la commune de Castelnaudary, mise en service en 1951[10] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[11],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,8°C et la hauteur de précipitations de 676,3 mm pour la période 1981-2010[12].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Carcassonne», sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à 38 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 13,7°C pour la période 1971-2000[14], à 14,1°C pour 1981-2010[15], puis à 14,5°C pour 1991-2020[16].
Milieux naturels et biodiversité
Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 4] est recensée sur la commune[17]:
la «montagne Noire occidentale» (24 257ha), couvrant 26 communes dont 25 dans l'Aude et 1 dans le Tarn[18].
Urbanisme
Typologie
Tréville est une commune rurale[Note 5],[19]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Castelnaudary, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,8% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (78%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (78%), forêts (19,1%), prairies (2,8%)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Tréville est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Fichier:11399-Tréville-argile.jpgCarte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Tréville.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 60 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 60 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 94% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 3].
Histoire
L’histoire de Tréville plonge ses racines dans le haut Moyen Âge du Lauragais, alors qu'il était une bastide fortifiée dès le XIIesiècle. De cette époque subsiste l’église, ancienne chapelle du château, et une partie de la courtine sur laquelle s’appuient les communs du château actuel.
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La seigneurie de Tréville fut possédée par:
La famille de Rigaud de Vaudreuil aux XIVeetXVesiècles;
Géraud d’Amiel, capitoul de Toulouse et seigneur d’Airoux, a épousé Jeanne de Rigaud de Vaudreuil à la fin du XVesiècle, qui apporta en dot la seigneurie de Tréville à son époux;
Marc-Guillaume de Bedos, seigneur de Pechdoffieu, épousa au XVIesiècle Claire d’Amiel qui apporta en dot Tréville;
Grégoire de Calouin, fils du seigneur de Montalivet (le château de Montalivet se trouve près de Villasavary) et de La Calouiniere, épousa le Jeanne de Bedos, fille du seigneur de Tréville. (La famille Calouin de Tréville fut titrée vicomte par ordonnance royale du ).
Héraldique
La commune porte
De gueules à trois roses d'argent
Ce blason évoque celui des seigneurs du lieu (à trois quintefeuilles d'argent), et est enregistré sur l'armorial général de D'Hozier.
Politique et administration
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
avant 1981
?
Guy Papais
mars 2001
2008
Jacky Calmes
mars 2008
Danièle Thomas
SE
Médecin
En cours
2026
Véronique Corroir
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].
En 2019, la commune comptait 106 habitants[Note 7], en augmentation de 3,92% par rapport à 2013 (Aude: +2,52%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
206
202
205
247
266
220
247
258
251
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
253
259
240
223
216
211
200
180
173
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
159
177
192
158
150
140
127
129
113
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
105
76
76
80
91
117
112
111
102
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
106
106
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 67 personnes, parmi lesquelles on compte 79,1% d'actifs (65,7% ayant un emploi et 13,4% de chômeurs) et 20,9% d'inactifs[Note 8],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Castelnaudary, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 7]. Elle compte 10 emplois en 2018, contre 14 en 2013 et 22 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 46, soit un indicateur de concentration d'emploi de 21,5% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62,5%[I 8].
Sur ces 46 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 7 travaillent dans la commune, soit 15% des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 89,1% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,3% les transports en commun, 2,2% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,3% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
Activités hors agriculture
9 établissements[Note 9] sont implantés à Tréville au [I 11].
Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 22,2 % du nombre total d'établissements de la commune (2 sur les 9 entreprises implantées à Tréville), contre 13,2% au niveau départemental[I 12].
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-ouest du département de l'Aude[29],[Carte 5]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 6]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (six en 1988). La superficie agricole utilisée est de 81ha[31],[Carte 7],[Carte 8].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Château de Tréville (XIIe - XVIIe). La bâtisse actuelle a perdu ses tours lors de sa reconstruction au XVIIesiècle. Restes partiels de l'enceinte médiévale.
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Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[30].
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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