Toulon-sur-Arroux est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Toulon-sur-Arroux | |
![]() L'église romane Saint-Jean-Baptiste. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Saône-et-Loire |
Arrondissement | Charolles |
Intercommunalité | Communauté de communes Entre Arroux, Loire et Somme |
Maire Mandat |
Bernard Labrosse 2020-2026 |
Code postal | 71320 |
Code commune | 71542 |
Démographie | |
Population municipale |
1 510 hab. (2019 ![]() |
Densité | 35 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 41′ 38″ nord, 4° 08′ 19″ est |
Altitude | Min. 245 m Max. 391 m |
Superficie | 43,73 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Gueugnon |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | toulon-sur-arroux.fr |
modifier ![]() |
![]() |
Montmort | La Boulaye | Saint-Eugène | ![]() |
Sainte-Radegonde Uxeau |
N | Dompierre-sous-Sanvignes | ||
O Toulon-sur-Arroux E | ||||
S | ||||
Vendenesse-sur-Arroux | Marly-sur-Arroux | Saint-Romain-sous-Versigny |
La commune possède des indices du bassin houiller de Blanzy daté du Stéphanien (daté entre -307 et -299 millions d'années)[1].
Toulon-sur-Arroux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (60,3 %), forêts (20 %), zones agricoles hétérogènes (11,5 %), zones urbanisées (4,1 %), eaux continentales[Note 2] (3,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
En 58 avant notre ère, passage présumé et campement des troupes romaines avant la bataille de Bibracte, qui se serait déroulée dans le secteur de Montmort. La place appelée « place du Camp Romain » (rive droite de l'Arroux) attesterait de ce fait historique, à l'origine de la Guerre des Gaules (de 58 à 51 av J.-C.)[9].
En 1686, la paroisse reçoit les religieuses bénédictines de Saint-Eugène, dont l'abbaye fut fermée. Elles s'installent dans de nouveaux bâtiments qui constitueront le prieuré « Notre-Dame de Chanchanoux ». Parmi les possessions du prieuré, des terres ayant appartenu à l'abbaye de Saint-Martin d'Autun, dont la terre de Champ-Chanoux ou Champchanoux, à Saint-Pierre-l'Étrier, dont la chapelle est aliénée en 1676[10]. Cette maison sera fermée par ordre royal en 1777, et les bâtiments transformés en hôpital[11]. La dame de Granchamp, religieuse de ce prieuré y décède le , âgée de 107 ans, elle avait 87 ans de profession religieuse[12].
29 octobre 1728 : alors qu’il rentre chez lui à Toulon-sur-Arroux, Jean Boiveau, écuyer, seigneur de Volesvres, est assassiné à la sortie du hameau de Villers. Son épouse, Magdelaine, dame de Volsvres, sera accusée du crime (perpétré par tueur à gages) et sera condamnée, un an plus tard, à la question puis à la décapitation.[13]
En 1789, le maire Jean Philippe Saclier et le conseil municipal demandent dans l'article 10 du cahier de doléances l'abolition de l'esclavage[14], ce qui fait de ce cahier de doléances l'un des rares à contenir cette demande. Celle-ci est ainsi rédigée : que sous l'empire français, il ne reste aucun vestige d'esclavage ! que la mesure de la fortune publique ne se calcule plus sur le nombre des malheureux ! enfin que l'esclavage soit aboli dans les colonies, que la nation renonce pour toujours à la traite des nègres...[15]. Cette exigence donne au cahier de doléance de la commune le même intérêt que celui, plus connu, de Champagney.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1815 | 1834 | Anne François Archambeau Commerson[16] | Conseiller maitre à la chambre des comptes de Dijon | |
1900 | 1910 | Emile Cochet | ||
1910 | 1912 | Louis-Robert Conquis | ||
1912 | 1919 | Lucien Luquet | ||
1919 | 1935 | Jules Despierres | ||
1935 | 1942 | Henri Chèze | ||
1942 | 1942 | Laurent Giroux | ||
1942 | 1944 | André Belleville | ||
1944 | 1945 | Jules Despierres | ||
1945 | 1953 | Jean Loriau | ||
1953 | 1964 | Jean Bernigaud | ||
1964 | mars 1971 | Jean Loriau | Maire honoraire | |
mars 1971 | 1985 | Pierre Suchot | ||
1985 | juin 1995 | Louis Frizot | ||
juin 1995 | mars 2008 | Paul Dumont | PS | Maire Honoraire |
mars 2008 | mai 2013 | Bernard Guillot | PS | |
6 mai 2013 | en cours | Bernard Labrosse | PS | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2019, la commune comptait 1 510 habitants[Note 3], en diminution de 6,21 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 528 | 1 565 | 1 571 | 2 151 | 2 134 | 2 307 | 2 337 | 2 288 | 2 183 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 012 | 1 890 | 1 856 | 1 832 | 1 958 | 2 054 | 2 113 | 2 037 | 2 005 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 082 | 2 060 | 2 021 | 1 804 | 1 757 | 1 765 | 1 839 | 1 843 | 1 828 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 925 | 1 953 | 2 057 | 2 028 | 1 867 | 1 630 | 1 601 | 1 604 | 1 618 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 587 | 1 510 | - | - | - | - | - | - | - |
Toulon-sur-Arroux est un village dans lequel on peut remarquer quelques maisons anciennes, une maison de bois avec galerie, quelques restes de l'ancien château féodal (XIIIe siècle), un pigeonnier du XVIIe siècle restauré au XIXe siècle…
Lieu de passage incontournable, le vieux pont de treize arches, dit « pont du Diable » (daté 1140, élargi au XIXe siècle) traverse l'Arroux, petite rivière qui s'écoule dans une vallée verdoyante.
Les environs abritent quelques jolies surprises (étangs, châteaux, cascade, rochers, sentier botanique, ruines du bourg). Il suffit de partir à l'aventure sur les nombreux chemins de randonnée balisés au départ de Toulon.
Cette ville accueille aussi le premier parc de labyrinthes en Bourgogne. En plus de plusieurs labyrinthes végétaux, une ferme ouverte présente une vingtaine de races de vaches (spécimens vivants).
Blasonnement : De gueules à trois quintefeuilles d'or.[25].
Ce blason était celui de la maison de Vergy.
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