La commune fait partie de l'aire coutumière Paici-Camuki.
Géographie
La commune est située à environ 337 km au nord de Nouméa, à 45 km de Hienghène (nord-ouest) et 28 km de Poindimié (sud-est). La côte ouest (Koné) est à une centaine de kilomètres par la route transversale.
Le point culminant de la commune est Tonine avec une altitude de 1 076 mètres. Au débouché de la route transversale Koné-Tiwaka, c'est un site névralgique de la Côte Est, enchâssé entre Hienghène au nord et Poindimié au sud.
Pin colonnaire commémorant la première union entre un Européen et une Mélanésienne
Histoire
La mission de Touho est fondée entre 1853 et 1860 par le Père Benoît Forestier[1].
En 1862, en réponse à des spoliations foncières, la tribu de Wagap, sous la direction du chef Kaoua, dévaste la Mission catholique de Touho. En résulte une répression des indigènes de la vallée de la Tiwaka, avec incendies et destructions. Un nouveau chef est installé à Wagap, Pouchambou.
Un peu avant 1870, un chef de tribu de la Tiwaka plante à l'entrée du port un pin colonnaire, pour marquer la première union mixte dans la région[2].
En 1901 est signée la paix de Pamalé avec les autorités coloniales (Paul Feillet). Le but est de faire cesser les attaques de la tribu de Poyès (chef Amane), futurs protestants, à l'encontre les tribus catholiques des rivages de Touho, sur des questions de spoliations foncières et de capitation, avec des fusils vendus par le colon Petitjean, jamais inquiété. Mais la réserve de Pamalé est supprimée en 1903, au profit d'un éleveur belge, M. Metzdorf, puis reprise par la société Ouaco. En 1905, le chef Amane est arrêté et condamné à être déporté à Tahiti[réf.nécessaire].
En 1916, le fort militaire cesse ses activités.
Administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1964
1967
Auguste Levêque
1967
1971
Néophyté Poinine
1971
1983
Raymond Esposito
1983
1989
Raymond Pabouty
FI puis FLNKS-UC
1989
2003
Daniel Poigoune
FLNKS-Palika puis FLNKS-UNI-Palika
2003
En cours
Alphonse Poinine
FLNKS-UNI-Palika
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1956. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee, mais la loi relative à la démocratie de proximité du a, dans ses articles consacrés au recensement de la population, instauré des recensements de la population tous les cinq ans en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française, à Mayotte et dans les îles Wallis-et-Futuna, ce qui n’était pas le cas auparavant[3]. Ce recensement se fait en liaison avec l'Institut de la statistique et des études économiques (ISEE), institut de la statistique de la Nouvelle-Calédonie. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[4], les précédents recensements ont eu lieu en 1996, 1989, 1983, 1976, 1969, 1963 et 1956.
En 2019, la commune comptait 2 380 habitants[Note 1], en augmentation de 14,04% par rapport à 2014 (Nouvelle-Calédonie: +0,98%).
Évolution de la population [modifier]
1956
1963
1969
1976
1983
1989
1996
2004
2009
1 332
1 373
1 474
1 667
1 901
1 963
2 234
2 274
2 247
Évolution de la population [modifier], suite (1)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
2 087
2 380
-
-
-
-
-
-
-
(Sources: Base Insee, population sans doubles comptes jusqu'en 1999[5] puis population municipale à partir de 2006[6]. Isee)
Histogramme de l'évolution démographique
Tribus
Aire coutumière Paici-Camuki
District Touho: Koé-Ponandou, Kokingone-Pouïou, Touho-Mission, Vieux Touho
District Poyes - Pwei: Congouma, Ouanache, Paola-Poyes, Pombéi, Tiouande, Tuai ou Tiouaé, Tiwaka (Touho)
Économie
La commune vit d’agriculture, de pêche, de chasse, et un peu de tourisme vert.
Célébrités
Chefs
Atéa, chef de la vallée de Pwei (Poyes), hostile aux catholiques,
Téâ Buling (Bouillan), fils aîné du chef Atéa, chef des Poyes,
Amaan (1871c-1917) ou Aman(e)[7], fils cadet du chef Atéa, bélligérant de 1901, paix de Pamalé, arrêté en 1909, condamné à 5 ans d'internement à Wallis, peine réduite à 3 ans en 1910, interné à Ouvéa en 1913, engagé volontaire en 1916, mort pour la France le
Musique
Le groupe de Kaneka A7JK mené par Jean-Yves Pawoap
Guiart, Jean, «Figures mélanésiennes: le grand chef Amane des Poyes de 1898 à 1917», Journal de la Société des Océanistes, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol.34, no58, , p.23–35 (DOI10.3406/jso.1978.2963, lire en ligne, consulté le ).
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