Thénioux est une commune française située dans le département du Cher, en région Centre-Val de Loire.
Thénioux | |
![]() La Mairie | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Cher |
Arrondissement | Vierzon |
Intercommunalité | Communauté de communes Vierzon-Sologne-Berry et Villages de la Forêt |
Maire Mandat |
Delphine Piétu 2020-2026 |
Code postal | 18100 |
Code commune | 18263 |
Démographie | |
Population municipale |
663 hab. (2019 ![]() |
Densité | 36 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 15′ 26″ nord, 1° 55′ 56″ est |
Altitude | Min. 87 m Max. 158 m |
Superficie | 18,33 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Vierzon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vierzon-2 |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Thanalogiens.
![]() |
Châtres-sur-Cher (Loir-et-Cher) |
Theillay (Loir-et-Cher) |
![]() | |
N | ||||
O Thénioux E | ||||
S | ||||
Maray (Loir-et-Cher) |
Saint-Georges-sur-la-Prée | Méry-sur-Cher |
Thénioux est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vierzon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (33,8 %), terres arables (25,7 %), zones agricoles hétérogènes (22 %), prairies (14,7 %), zones urbanisées (2,4 %), eaux continentales[Note 3] (1,3 %)[6].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Thénioux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel[7]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[8].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Cher et le canal de Berry. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1985, 1993, 1999, 2001, 2008 et 2016[9],[7].
Le département du Cher est moins exposé au risque de feux de forêts que le pourtour méditerranéen ou le golfe de Gascogne. Néanmoins la forêt occupe près du quart du département et certaines communes sont très vulnérables, notamment les communes de Sologne dont fait partie Thénioux. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[10].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[11]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 351 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 351 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[12],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 2006, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[7].
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[13].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[14].
Tannay fut le premier nom connu de la commune,puis suivirent Tanalogio,Tanalogilo,Tenoilha,Ténueil,Thénéo,Théniou et enfin Thénioux.[réf. nécessaire]
Le village a constitué durant la Seconde Guerre mondiale un point de passage, la ligne de démarcation passant par la rivière du Cher toute proche[15]. Des personnes du village, agissant comme passeurs, ont été tués comme Raymond Toupet abattu dans sa barque ou comme Joseph Le Cam, mort en déportation[16]. En , un monument en forme de barque renversée, orientée vers le ciel a été inauguré dans la commune[16], pour le rappeler.
La commune se trouve dans le département du Cher et, depuis 1984, dans l'arrondissement de Vierzon. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la deuxième circonscription du Cher.
La commune faisait partie de 1801 à 1973 du canton de Vierzon, année où celui-ci est scindé et la commune rattachée| au canton de Vierzon-2[17]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont fait toujours partie la commune, est modifié.
La commune était membre de la Communauté de communes Vierzon Pays des Cinq rivières, créée fin 2002 et qui ne regroupait que trois communes.
Celle-ci fusionne avec la communauté de communes des Vallées vertes du Cher Ouest pour former, le , la communauté de communes Vierzon Sologne Berry.
Le , une nouvelle fusion intervient, réunissant la communauté de communes Vierzon Sologne Berry et la communauté de communes les Villages de la Forêt, pour former la communauté de communes Vierzon-Sologne-Berry et Villages de la Forêt, dont est désormais membre la commune.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1947 | 1977 | MmeMadeleine Sicart -Claudot | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1977 | mars 1983 | Claude Bernardy | ||
mars 1983 | mars 2001 | René Bouguereau[Passage problématique] | ||
mars 2001 | mai 2020[18] | Paul Piétu | PCF | Retraité de l'enseignement Vice-président de la CC Vierzon Sologne Berry ( ? → 2019) Vice-président de la CC Vierzon-Sologne-Berry et Villages de la Forêt (2020 → 2020) |
mai 2020[19] | En cours (au 26 mai 2020) |
Delphine Piétu[20] | PCF | Directrice d’école Conseillère départementale de Canton de Vierzon-2 (2015 → ) |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].
En 2019, la commune comptait 663 habitants[Note 4], en diminution de 2,64 % par rapport à 2013 (Cher : −3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
515 | 485 | 515 | 446 | 517 | 515 | 456 | 445 | 507 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
476 | 502 | 537 | 579 | 611 | 588 | 595 | 569 | 577 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
567 | 591 | 559 | 560 | 539 | 517 | 502 | 474 | 507 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
504 | 507 | 529 | 584 | 600 | 602 | 580 | 591 | 663 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
669 | 663 | - | - | - | - | - | - | - |