Thouars-sur-Garonne est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).
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Thouars-sur-Garonne | |
![]() | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Lot-et-Garonne |
Arrondissement | Nérac |
Intercommunalité | Communauté de communes Albret Communauté |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Vicini 2020-2026 |
Code postal | 47230 |
Code commune | 47308 |
Démographie | |
Gentilé | Thouarquais |
Population municipale |
222 hab. (2019 ![]() |
Densité | 55 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 15′ 12″ nord, 0° 20′ 11″ est |
Altitude | Min. 27 m Max. 39 m |
Superficie | 4,03 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nérac (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Lavardac |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Commune située sur la Garonne entre Marmande et Agen à quelques kilomètres en amont de la confluence avec le Lot et la Baïse et en aval de celle de l'Auvignon.
Aiguillon | ||
Buzet-sur-Baïse | ![]() |
Port-Sainte-Marie |
Vianne | Feugarolles |
Située entre la Baïse et la Garonne, la commune est en zone inondable et seules les constructions les plus anciennes (l'église en particulier) sont au-dessus du niveau des crues de la Garonne recensées comme les plus importantes (1875-1930-1952).
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bruch », sur la commune de Bruch, mise en service en 1971[8] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 758,1 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, mise en service en 1941 et à 21 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,4 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[14].
Thouars-sur-Garonne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nérac, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,8 %), zones agricoles hétérogènes (25,5 %), eaux continentales[Note 7] (5,7 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Thouars-sur-Garonne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Garonne et la Baïse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1990, 1999, 2009 et 2021[23],[21].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des glissements de terrain et des tassements différentiels[24].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[25]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[26].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
La commune est en outre située en aval des barrages de Grandval dans le Cantal et de Sarrans en Aveyron, des ouvrages de classe A[Note 9]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[28].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Thouars-sur-Garonne est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[29].
À la veille de la Révolution, Thouars dépendait de la seigneurie de Buzet détenue par Agézilas-Joseph de Grossoles marquis de Flamarens, baron de Montastruc, seigneur de Buzet, Thouars, Labarthe "et autres lieux". Dans plusieurs documents, Agézilas de Grossoles est également appelé "comte de Flamarens". Il avait déposé en 1782 un projet de rectification de la route de Buzet à Thouars (réalisé par l'ingénieur géographe Lomet) qui n'a abouti qu'environ un siècle et demi plus tard (en 1940) afin de transformer une route sinueuse allant de ferme en ferme en une voie directe permettant de relier facilement les deux seigneuries. Thouars doit vraisemblablement son existence au passage de la Ténarèze (voie reliant le Massif central aux Pyrénées) qui traverse la Garonne par un gué. Il existait un château péager qui est cité au XIIIe siècle (en 1271 c'était une dépendance du château de Lavardac) et dont quelques vestiges étaient encore visibles au XIXe siècle (G. Tholin, Revue de l'Agenais, 1897). La Ténarèze traverse ensuite la Baïse par un autre gué à proximité du tumulus de Fignac qui serait une motte féodale en rapport avec le péage. Au XIXe siècle, en aval du gué et au niveau de la cale du village, un bac a été mis en service afin d'assurer la continuité de la route départementale n°12 dite "de Boussères à Feugarolles". Il a cessé de fonctionner vers 1960.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 1983 | Daniel Gratiolet | SE | ||
mars 1983 | 2002 | Serge Quintlé | SE | Colonel ER |
mars 2008 | Alain Piccoli | SE | Agriculteur | |
mars 2008 | En cours | Jean-Pierre Vicini | SE puis UDI | Artisan |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].
En 2019, la commune comptait 222 habitants[Note 10], en augmentation de 4,72 % par rapport à 2013 (Lot-et-Garonne : −0,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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416 | 416 | 420 | 432 | 427 | 449 | 449 | 442 | 462 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
472 | 420 | 410 | 441 | 460 | 428 | 376 | 419 | 401 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
376 | 384 | 322 | 231 | 238 | 263 | 203 | 212 | 229 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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237 | 230 | 191 | 191 | 194 | 179 | 193 | 197 | 212 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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222 | 222 | - | - | - | - | - | - | - |
L'activité de la commune fut longtemps liée au fleuve (navigation, pêche) et à l'agriculture. Aujourd'hui, Thouars est une commune essentiellement agricole (légumes sous serre et en plein champ, céréales…).
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