Theizé, parfois nommée Theizé-en-Beaujolais, est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Ne doit pas être confondu avec Taizé.
Theizé | |
![]() Entrée du village. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Villefranche-sur-Saône |
Intercommunalité | Communauté de communes Beaujolais-Pierres Dorées |
Maire Mandat |
Christian Vivier-Merle 2020-2026 |
Code postal | 69620 |
Code commune | 69246 |
Démographie | |
Population municipale |
1 295 hab. (2019 ![]() |
Densité | 109 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 56′ 26″ nord, 4° 37′ 02″ est |
Altitude | Min. 237 m Max. 603 m |
Superficie | 11,89 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Val d'Oingt (banlieue) |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Le Bois-d'Oingt |
Localisation | |
Liens | |
Site web | theize-en-beaujolais.com |
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La commune se situe au sud-ouest de Villefranche-sur-Saône et à l'ouest de l'autoroute A 6 (autoroute du soleil). La départementale 338 passe en limite est de la commune et permet de rejoindre Villefranche. La D 96 passe dans le village, la D 19E y aboutit.
L'occupation du sol est majoritairement viticole.
La topographie varie de 237 à 603 mètres. Le village est implanté sur un coteau, autour de 450 mètres d'altitude.
Il surplombe la vallée du Merloux, ruisseau qui prend sa source dans la commune à proximité du hameau du Marquison puis se jette dans le Morgon, affluent de la Saône, sur la commune de Gleizé. La vallée forme un lacet en U tout autour du village. Le ruisseau prend sa source au lieudit le Marquison, en limite nord-ouest, descend vers le sud-est jusqu'au Beauvallon, continue vers l'est puis change à nouveau de direction vers le nord-est en longeant les coteaux boisés des Bois Bourland et Bois Brûlé[1].
![]() |
Ville-sur-Jarnioux | Jarnioux, Pouilly-le-Monial | Liergues | ![]() |
Oingt | N | Pommiers Anse Lachassagne | ||
O Theizé E | ||||
S | ||||
Moiré | Frontenas | Alix |
Theizé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Val d'Oingt, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[5] et 11 063 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (47,9 %), prairies (29,2 %), forêts (14,1 %), zones urbanisées (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Un épisode de l'histoire lyonnaise a pour cadre la commune de Theizé et plus généralement les Bois d'Alix tout proches. Il a durablement marqué la mémoire collective dans la commune voire dans tout le sud du Beaujolais. Il s'agit de la retraite que firent en , les troupes royalistes du général Précy alors que la ville allait être investie par les forces de la Convention.
L'objectif de ces soldats et des civils qui les accompagnaient (entre 1 500 et 3 000 personnes selon les sources crédibles) était de passer la Saône au niveau de Trévoux, puis de gagner la Suisse. Le vers 9 h du matin, ils empruntèrent la porte de Vaise. Serrés par la troupe de ligne, harcelés par les habitants des campagnes traversées, ces soldats appelés aussi « Muscadins », gagnèrent la commune de Morancé, après douze heures de marche et de combat.
Cette colonne forte de 250 à 500 hommes et toujours commandée par Précy, se dirigea ensuite vers les bois d'Alix, où les royalistes purent prendre une heure ou deux de repos dans le froid et l'humidité. Il apparaît que la débandade qui avait commencé dès la plaine des Chères, s'est alors amplifiée, beaucoup préférant rechercher le salut individuellement ou par petits groupes. Cependant, un habitant de Theizé, le boulanger Antoine Danguin, Commissaire du canton du Bois d'Oingt, s'employait à faire cerner les bois d'Alix en disposant alentour des piquets de gardes nationaux des communes de Frontenas et de Theizé. Au sortir des bois d'Alix, aux confins des communes d'Alix, Frontenas et Theizé, le général Précy, confronté à un de ces piquets, prit pour guides les quatre hommes qui le constituaient. Lui et ses compagnons allait alors errer pendant plus de 24 heures, principalement sur le territoire actuel de la commune de Theizé.
Le onze au matin le reste des troupes lyonnaises se rassemble à Oingt pour filer vers Saint Romain de Popey, terme tragique de son périple. Les derniers muscadins (80 à 100) sont en effet exécutés ou capturés par les hussards soutenus par une foule de gardes nationaux venus de tout le département. Le général Précy, quant à lui, parvient à s'enfuir et à trouver refuge à Sainte-Agathe-en-Donzy. S'il est avéré que les fugitifs lyonnais ont eu affaire tout au long de leur trajet aux attaques des habitants des campagnes alertés par les autorités conventionnelles, il est également établi que cette traque a pris une certaine ampleur dans les bois d'Alix, à proximité de Theizé.
- Au XIXe siècle, l'activité économique de la commune tourne autour de la viticulture qui, comme partout en Beaujolais, connaît un fort développement et des carrières de pierres dorées. De nombreuses maisons bourgeoises sont alors construites dans le village comme dans les hameaux de la commune (Boîtier, Ruissel...). L'expansion viticole ralentit avec la crise du phylloxéra qui pénètre le Beaujolais à partir de 1871.
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Les armes de Theizé se blasonnent ainsi : d'azur au tau de gueules bordé d'or, au sarment de vigne alésé posé en bande, avec une vrille en chef et une grappe de raisin en pointe à dextre, une feuille en chef et une vrille en pointe à senestre, le tout d'argent.
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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2008 | en cours | Christian Vivier-Merle | LR | viticulteur, conseiller départemental depuis 2021 |
1995 | 2008 | Jean-François Garlon | DVD | viticulteur |
1974 | 1995 | Michel Moriaud | DVD | viticulteur |
1971 | 1974 | Pierre Bernard | notaire | |
1944 | 1971 | Claude Ramet | Radical | viticulteur |
1939 | 1944 | Louis Laverrière | ||
1931 | 1939 | Léon Fonbonne | ||
1904 | 1931 | Robert Lacroix | hôtelier | |
1897 | 1904 | Pierre Brossette-Yvernai | ||
1888 | 1897 | Jean-Antoine Fonbonne | ||
1881 | 1888 | Joannès Laverrière | ||
1879 | 1881 | Jean-Antoine Fonbonne | ||
1870 | 1879 | Joannès Laverrière | ||
1869 | 1870 | Antoine Chalus - 1er adjoint | ||
1860 | 1869 | Jean Delacolonge | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].
En 2019, la commune comptait 1 295 habitants[Note 3], en augmentation de 17,3 % par rapport à 2013 (Rhône : +5,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 049 | 1 000 | 947 | 1 116 | 1 038 | 1 105 | 1 030 | 1 103 | 1 060 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 045 | 1 136 | 1 173 | 1 214 | 1 202 | 1 205 | 1 243 | 1 103 | 1 138 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 143 | 1 163 | 1 079 | 815 | 752 | 748 | 690 | 643 | 648 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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672 | 643 | 781 | 874 | 915 | 999 | 1 038 | 1 043 | 1 088 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 247 | 1 295 | - | - | - | - | - | - | - |
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