Thairé est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Rochelle, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,9% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (76,3%), zones agricoles hétérogènes (12,4%), zones urbanisées (4,3%), forêts (3,8%), prairies (3,2%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Thairé est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[9]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[10].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2010[11],[9].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Thairé.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[12].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 14,1% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 791 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 8 sont en en aléa moyen ou fort, soit 1%, à comparer aux 57% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[13],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[14].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[9].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[15].
Toponymie
Le nom de la commune pourrait provenir de l'anthroponyme gallo-romain Tarius, auquel a été apposé le suffixe -acum.
Histoire
Par ordonnance du , réunion de l'ancienne commune de Mortagne-la-Vieille à Thairé.
Héraldique
Article détaillé: Armorial des communes de la Charente-Maritime.
Blasonnement:
Écartelé au 1) et au 4) d’argent à la croix de gueules, au 2) et 3) d’azur à l’aigle surmontée à dextre d’une croisette et à senestre d’une fleurs de lys le tout d’or[16].
Administration
Article connexe: Administration de la Charente-Maritime.
Mairie.
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Liste des maires de 1793 à 2001
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1793
1794
Jean Chastin
1800
1801
Jean Cudorge
1801
1807
Augustin Roy
1807
1815
Antoine Ledoux
1815
1818
Rulier Saulnier
1818
1831
Guillaume Merigon
1831
1848
André Turgné
1848
1873
Pierre Musset
1873
1873
Adolphe Gouineau
1873
1879
Georges Musset
1879
1897
Joseph Heydenreich
1897
1925
Henri Roy
1925
1958
Eugène Chaussat
1958
1971
Albert Négret
1971
1986
Jean Chaussat
MR
1986
1989
Claude Demaille
1989
1995
Marcel Barbin
1995
2001
Jacques Bouhier
2001
2008
Alain Levasseur
2008
2014
Françoise Arel
2008
En cours
Marie-Gabrielle Chupeau Nassivet
DVD
Fonctionnaire
Les données manquantes sont à compléter.
Région
À la suite de la mise en application de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.
Démographie
Article détaillé: Démographie de la Charente-Maritime.
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2019, la commune comptait 1 723 habitants[Note 3], en augmentation de 9,05% par rapport à 2013 (Charente-Maritime: +2,83%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
854
801
910
787
1 302
1 331
1 209
1 248
1 260
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 299
1 384
1 369
1 306
1 307
1 261
1 208
1 020
998
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
934
938
915
818
792
762
727
690
781
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
769
774
724
886
951
1 053
1 280
1 383
1 469
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 612
1 723
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique
Commerces
Depuis , un bar associatif est ouvert place de l'église[21].
Lieux et monuments
l'église Notre-Dame de l'Assomption. Cette église fortifiée date des XIVeetXVesiècles. Son clocher a été inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [22]. C'est une tour carrée à laquelle on accédait par un escalier à vis surmonté d'une tourelle crénelée. Une ouverture menait au chemin de ronde. Le clocher est surmonté d'une tourelle octogonale pour les cloches[23].
Notre-Dame de l'Assomption, clocher fortifié.
Notre-Dame de l'Assomption, intérieur.
Monument aux morts.
Rue.
Cinéma
en 2013, a été tourné dans la commune le téléfilm Les François de Jérôme Foulon;
Vive la colo!, série télévisée française créée par Didier Le Pêcheur et Dominique Ladoge a été tournée en Charente-Maritime et à Thairé.
Personnalités liées à la commune
le jurisconsulte Jean Imbert serait né vers 1490 à Thairé[24]. Il fut l'auteur des Institutions forenses, traité de procédure civile et criminelle qui fit longtemps référence dans la France d'ancien régime;
Jean Coyttar, médecin, est né à Thairé en 1512 ou 1513. Il était protestant et vivait dans une maison située dans la rue qui porte son nom. C'est dans cette maison de Jean Coyttar que fut signée en 1574 la trêve de La Rochelle entre les représentants de Catherine de Médicis et les négociateurs protestants.
Georges Paul Louis Musset est né le à Thairé. Archiviste paléographe, il fut d’abord notaire à Thairé puis avocat à La Rochelle et enfin, conservateur de la bibliothèque, des archives municipales et du musée de 1883 à 1927. Il fut aussi conservateur des antiquités et objets d'art du département de la Charente-Maritime et également membre du conseil d'arrondissement de Rochefort. Membre de l’Académie de Belles-Lettres, Sciences et Arts de La Rochelle, il en fut le secrétaire général en 1881 et le président en 1906. Il mourut le à la Rochelle.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
L'architecture gothique en Saintonge et en Aunis, Yves Blomme, éditions Bordessoules, (ISBN2-903504-33-4).
P. Boissonnade, Notes sur quelques étudiants de l’Université de Poitiers in Histoire de l’Université de Poitiers, passé et présent (1432-1932), Poitiers, 1932, p. 92; A. de la Bouralière, Bibliographie poitevine, Poitiers, 1908, reprod. Slatkine Reprints, Genève, 1972, p. 295
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