Termes est une commune française, située dans le nord-ouest du département de la Lozère en région Occitanie.
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Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le ruisseau de Malagazagne, le Bernadel, le ruisseau d'Arzenc et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional de l'Aubrac.
Termes est une commune rurale qui compte 215 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 721 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Chély-d'Apcher. Ses habitants sont appelés les Serviérais ou Serviéraises.
Termes est une commune située dans le Massif central sur le plateau de l'Aubrac. Elle se trouve dans le nord du département de la Lozère, à 7 km à l'ouest de Saint-Chély-d'Apcher. Elle est proche du Cantal. Termes est l'une des communes du parc naturel régional de l'Aubrac[1].
Arzenc-d'Apcher | Albaret-le-Comtal | |
Fournels | ![]() |
Les Monts-Verts |
Noalhac | La Fage-Saint-Julien |
Trois principaux cours d'eau traversent Termes, les ruisseaux :
Quatre autres cours d'eau traversent le territoire de Termes :
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[3],[4].
La commune fait également partie du parc naturel régional de l'Aubrac, créé par décret le [5] et occupant une superficie de 220 284 ha. Région rurale de moyenne montagne, l’Aubrac possède un patrimoine encore bien préservé. Son économie rurale, ses paysages, ses savoir-faire, son environnement et son patrimoine culturel reconnus n'en demeurent pas moins vulnérables et menacés et c'est à ce titre que cette zone a été protégée[6],[7].
Termes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[I 1],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Chély-d'Apcher, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (57,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,1 %), prairies (33,2 %), forêts (22,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,8 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Termes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[11]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[12].
Termes est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en décembre 2014 pour la période 2014-2023[13]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du , complété par un arrêté de 2020, réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du , abrogeant un arrêté de 2002, rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 3],[13],[14].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 18,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (15,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 156 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 44 sont en en aléa moyen ou fort, soit 28 %, à comparer aux 14 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[15],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[16].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993 et 2020.
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Termes est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[17].
Termes : Du latin terminus, de termen, termini (« borne, limite ») avec le suffixe -us.
En occitan, de tèrme, dans le sens de « limite »).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1981 | ? | Jacques Viala | DVG | |
2001 | 2008 | Marcel Recoules | ||
2008 | 2014 | Paulette Deloustal | ||
2014 | En cours | Raymonde Bros-Joubert | Salariée du secteur médical |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].
En 2019, la commune comptait 215 habitants[Note 4], en augmentation de 4,37 % par rapport à 2013 (Lozère : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
672 | 335 | 594 | 627 | 635 | 584 | 593 | 721 | 689 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
606 | 585 | 665 | 680 | 548 | 535 | 535 | 552 | 532 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
541 | 521 | 523 | 468 | 389 | 372 | 367 | 350 | 298 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
267 | 221 | 183 | 196 | 172 | 202 | 208 | 211 | 206 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
213 | 215 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2019, Termes compte 218 habitants avec une proportion de 54,7 % de femmes et 45,3 % d'hommes[1]
En 2018, la commune compte 94 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 220 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 990 €[I 4] (20 420 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 2,2 % | 4,3 % | 6,9 % |
Département[I 7] | 5 % | 6,4 % | 7,1 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 145 personnes, parmi lesquelles on compte 77,9 % d'actifs (71 % ayant un emploi et 6,9 % de chômeurs) et 22,1 % d'inactifs[Note 6],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Chély-d'Apcher, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 28 emplois en 2018, contre 34 en 2013 et 42 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 104, soit un indicateur de concentration d'emploi de 27 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 64,6 %[I 10].
Sur ces 104 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 19 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 85,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1 % les transports en commun, 4,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
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