Sébécourt est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
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Sébécourt | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Évreux |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Conches |
Maire Mandat |
Dany Bouvet 2020-2026 |
Code postal | 27190 |
Code commune | 27618 |
Démographie | |
Population municipale |
470 hab. (2019 ![]() |
Densité | 32 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 58′ 20″ nord, 0° 50′ 18″ est |
Altitude | Min. 130 m Max. 178 m |
Superficie | 14,8 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Évreux (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Conches-en-Ouche |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La Houssaye | La Houssaye, Romilly-la-Puthenaye | Romilly-la-Puthenaye Collandres-Quincarnon |
La Ferrière-sur-Risle | ![]() |
Sainte-Marthe |
Le Fidelaire |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Breteuil », sur la commune de Breteuil, mise en service en 1957[9] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 668,2 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et à 28 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,8 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,2 °C pour 1991-2020[15].
Sébécourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Évreux, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 108 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55,6 %), terres arables (35,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), prairies (2 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Le nom de la localité est attesté sous la forme Sebecort en 1080 (charte de Raoul de Tosny)[23], Sebecuria en 1243 (charte de Pierre de Courtenay)[24].
Le premier élément est, comme c'est le plus souvent le cas, un nom de personne germanique. Il s'agit vraisemblablement de Sigebert, dont procède le nom de famille Sébert, bien attesté en Normandie. François de Beaurepaire[25] constate par ailleurs une évolution phonétique analogue à celle d'Hébécourt (Gisors, Herberti cortis XIIe siècle), composé avec l'anthroponyme germanique Herbert, plus fréquent en Normandie sous la forme du patronyme Hébert.
À noter qu'on ne peut pas avoir recours au nom de personne norrois Sibbi comme dans Sébeville (Manche, Sebevilla 1159 - 1181), car l'appellatif -court n'était plus utilisé au moment de la colonisation anglo-scandinave[26].
Nom de lieu en -court, désignant un établissement rural mérovingien, voire carolingien, comme il en existe très peu dans le pays d'Ouche (cf. aussi Nonancourt, à la limite sud du pays d'Ouche).
On trouve aussi quelques toponymes germaniques comme Neaufles et le Rebais, hameau aux Bottereaux.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | mars 2008 | Raymond Davoust | ||
mars 2008 | En cours | Dany Bouvet | DVD | Fonctionnaire |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].
En 2019, la commune comptait 470 habitants[Note 8], en augmentation de 1,51 % par rapport à 2013 (Eure : +0,75 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
654 | 680 | 731 | 647 | 648 | 623 | 610 | 608 | 572 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
586 | 504 | 510 | 490 | 495 | 477 | 448 | 388 | 350 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
319 | 301 | 308 | 278 | 237 | 228 | 245 | 271 | 270 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
265 | 224 | 187 | 219 | 273 | 315 | 331 | 340 | 419 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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468 | 470 | - | - | - | - | - | - | - |
L'église, édifice Inscrit MH (1953) au titre des monuments historiques [31], est construite en pierre blanche et silex noir.
Elle comporte, chose rare à notre époque, un porche précédé d'un atrium mutilé par la guerre.
Le mobilier intérieur s'est trouvé plus ou moins dispersé. Certains retables se trouveraient aujourd’hui à L'Isle-Adam.
Deux tableaux datant du règne de Louis XIII se trouvent sous les retables que certains archéologues[Qui ?] mettent au-dessus des œuvres analogues existant dans le diocèse.
Le chandelier pascal date de l'époque François Ier.
Les cloches de l'église Saint-Nicolas
En 1759, la première cloche a été bénie par Me Pierre Gosseaume, curé de Sébécourt, et nommée par le prince Charles-Godefroy de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon, vicomte de Turenne, pair et grand chambellan de France, chevalier de l'ordre de Saint-Hubert.
En 1827, la deuxième cloche a été bénie par Alexandre Jérémie Damoiseau, prêtre de Sébécourt, et nommée Marie Césarine par M. Gazan Deslande, secrétaire général de la Préfecture du département de L’Eure, chevalier de l’Ordre Royal de la Légion d'honneur, et par Dame Antoinette Césarine Rotrou, son épouse, en présence de MM. Charles Martin Halotel, maire et Jean-Baptiste Lemoulle, adjoint.
Liste des objets classés de l'église Saint-Nicolas (liste des biens mobiliers inventoriés sur Palissy ) :
Cette chapelle romane, située dans la forêt près du chemin du Fidelaire à La Houssaye, date du XIIe siècle. Elle appartient à la famille de M. Masselin depuis 1791. Il est possible qu'elle ait été bâtie à l'emplacement d'un temple païen. Sans doute était-elle le centre d'une léproserie.
Une vieille chronique[Laquelle ?] nous apprend qu'il y avait autrefois, dans la forêt de Conches, une léproserie de Saint-Blaise[Lequel ?], dépendant de La Ferrière-sur-Risle.
Un autre papier[Lequel ?] nous assure qu'il avait jadis à cet emplacement un prieuré dépendant sans doute de l'abbaye de Lyre.
Saint Blaise est invoqué de nos jours pour les maux de gorge, les angines, les toux, la coqueluche, les maux de dent, d'une façon générale pour les maladies des enfants et même celle des animaux. C'est pourquoi, le , une messe est célébrée, au cours laquelle le prêtre croise deux cierges sous la gorge des fidèles.
Une fête foraine se tenait autrefois sous les marronniers.
Depuis 2006, une stèle commémorative de la chapelle Saint-Blaise a été dressée.
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