Sury-ès-Bois est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.
Pour les articles homonymes, voir Sury (homonymie).
Sury-ès-Bois | |
![]() L'église. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Cher |
Arrondissement | Bourges |
Intercommunalité | Communauté de communes Pays Fort Sancerrois Val de Loire |
Maire Mandat |
Jean-Claude Rimbault 2020-2026 |
Code postal | 18260 |
Code commune | 18259 |
Démographie | |
Population municipale |
278 hab. (2019 ![]() |
Densité | 8,7 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 27′ 55″ nord, 2° 42′ 18″ est |
Altitude | Min. 200 m Max. 336 m |
Superficie | 31,9 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Sancerre |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La rivière Notreure traverse le territoire de la commune.
![]() |
Pierrefitte-ès-Bois (Loiret) |
Santranges | ![]() | |
Vailly-sur-Sauldre | N | Savigny-en-Sancerre | ||
O Sury-ès-Bois E | ||||
S | ||||
Thou | Jars | Assigny |
Sury-ès-Bois est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (43,4 %), terres arables (40,8 %), zones agricoles hétérogènes (9,8 %), forêts (6 %)[6].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Sury-ès-Bois est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)[7]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[8].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 79,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 259 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 226 sont en en aléa moyen ou fort, soit 87 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[9],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[7].
En 1184, le village a été rasé par la troupe de mercenaires (des brabançons) engagée par le roi de France Philippe Auguste, afin de combattre le comte Étienne 1er de Sancerre qui désorganise le royaume par des luttes incessantes dans le centre de la France, notamment dans l’Orléanais. En récompense, Philippe Auguste a donné le village à sa troupe de mercenaires.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | En cours | Jean-Claude Rimbault[10],[11] | Professeur, profession scientifique |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].
En 2019, la commune comptait 278 habitants[Note 2], en augmentation de 8,59 % par rapport à 2013 (Cher : −3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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763 | 763 | 691 | 862 | 1 025 | 1 048 | 1 144 | 1 277 | 1 304 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 316 | 1 368 | 1 430 | 1 362 | 1 362 | 1 353 | 1 369 | 1 324 | 1 230 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 223 | 1 182 | 1 062 | 895 | 886 | 820 | 783 | 683 | 631 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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560 | 506 | 423 | 371 | 350 | 315 | 296 | 293 | 260 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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270 | 278 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | Tiercé en pairle renversé : au 1er d'azur à deux léopards couronnés d'or, l'un au-dessus de l'autre, au 2e de sinople à une gerbe de blé d'or liée de gueules, au 3e d'argent à une tête de cheval coupée de tenné, allumée d'argent et bridée de gueules[16]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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