La commune étant rurale, elle est desservie uniquement par des départementales (au nombre de 3).
Axe nord-sud: D79 et D52
Axe est-ouest: D108
Transport en commun
Bus
Le village est desservi par les réseaux Transbord et le département de l'Eure.
Transbord: S24
Département de l'Eure: R120
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 10,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,3 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Canappeville», sur la commune de Canappeville, mise en service en 1960[7] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6°C et la hauteur de précipitations de 744 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Évreux-Huest», sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et à 22 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,3°C pour la période 1971-2000[11] à 10,8°C pour 1981-2010[12], puis à 11,2°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Surtauville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Louviers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,2% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (91,2%), zones urbanisées (8,8%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Supertoovilla début XIIesiècle (reg. Phil. Aug.), Sortovilla en 1214 (feoda Ebroicensis comitatus), Sortoeville en 1246 (L. P.), Sourtoville en 1253 (cart. de Saint-Taurin), Sortoovilla en 1266 (cart. du chap. d’Évreux), Sourteauville en 1501 (comptes de l’archev. de Rouen)[21],[22].
La première forme est un latinisme d'après l'ancien français sur, sor, sour «sur» issu du latin super «sur». Les formes postérieures sont semblables à certaines de celles observées pour Sortosville-Bocage (Sortovilla 1107 - 1109, Surtouville 1421) et Sortosville-en-Beaumont (Sorthoovilla vers 1150, Sortouvilla vers 1280), deux communes du département de la Manche[23].
Le second élément -ville s'explique par l'ancien français vile «domaine rural» (d'où vilain «paysan médiéval»), appellatif toponymique particulièrement fréquent en Normandie. En revanche, le premier élément Sorto(o) présente un stade d'évolution phonétique avancé, les premières attestations du toponyme au XIIesiècle étant tardives par rapport à la date de formation supposée des derniers toponymes en -ville.
Ces noms de lieux étant caractéristiques de la seule Normandie et se trouvant par ailleurs dans l'aire de diffusion de la toponymie scandinave dans cette région, la plupart des spécialistes considèrent que Sort(h)o(o)- > Surtau- représente l'anthroponyme vieux norrois Svarthǫfði ou vieux danois Swarthofthi[24] qu'ils notent généralement Svarthofdi[25]. Il signifie mot à mot «(celui a qui à la) tête noire».
Remarque: cette explication est tout à fait compatible avec une évolution phonétique romane par l'intermédiaire de formes (non attestées) aux Xe – XIesiècles*Souart(h)ofe- / *Soart(h)ove-, le ð (th) s'étant régulièrement amuï en ancien français, le f/v(e) s'est finalement assimilé à la syllabe vi de -vile. Par ailleurs, l'évolution Swart- > Souar- / Soar- > Sor- / Sur- est tout à fait régulière en français, on en conserve la trace par exemple dans le toponyme eurois Surville attesté sous les formes Souarville et Soarville au XIIIesiècle[26].
Histoire
Surtauville a connu cinq maires depuis 1945. Marcel Picard (1945-1965) a permis à la commune d'obtenir l'eau courante en 1956. Sous le mandat de Jean Huet (1965-1983) une salle des fêtes polyvalente a été construite. La municipalité Laroche (1983-2014) est à l'origine de la construction d'un nouveau groupe scolaire avec la création d'un SIVOS, du développement de la vie associative du village et d'importants travaux d'investissements en voirie ou en bâtiments communaux. Samuel Onfray, élu en 2014 a démissionné en à la suite de désaccords avec le conseil municipal. Hervé Picard l'a remplacé en . À la même époque, Jacques Laroche a été nommé maire honoraire par le préfet de l'Eure après ses 37 années de mandat, dont 31 passées en tant que premier magistrat de la commune.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1834
(Inconnue)
Jean-Baptiste-Guillaume Marsollet
...
...
1918
(Inconnue)
Édouard-Honoré Ferrand
SE
...
1945
mars 1965
Marcel Picard
DVG
...
1965
mars 1983
Jean Huet
DVD
Chef d'entreprise
mars 1983
mars 2014
Jacques Laroche
DVG
Technicien
mars 2014
juillet 2016 (démission)
Samuel Onfray
DVD
Artisan
11 octobre 2016
En cours
Hervé Picard
DVG
Fonctionnaire
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].
En 2019, la commune comptait 492 habitants[Note 8], en augmentation de 1,23% par rapport à 2013 (Eure: +0,75%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
366
372
363
352
345
357
353
366
341
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
359
351
387
371
372
369
323
299
295
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
291
254
236
189
176
196
168
211
240
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
239
246
308
284
334
355
400
454
497
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
492
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune de Surtauville compte un édifice inscrit au titre des monuments historiques:
une croix de cimetière[31] des XVIeetXVIIIesiècles, Inscrit MH(1977)[32]. Elle se situe dans l'enclos de l'église Notre-Dame.
Par ailleurs, plusieurs autres édifices sont inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel:
Le calvaire et les six tilleuls situés sur le terrain communal compris à l'intersection des routes du Neubourg à Pont-de-l’Arche et de Monfort à Louviers, Site classé(1942)[36]. Les tilleuls ont disparu à ce jour.
Personnalités liées à la commune
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Voir aussi
Bibliographie
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Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, 1877, p.212 in Dictionnaire topographique de la France comprenant LES NOMS DE LIEUX ANCIENS ET MODERNES CTHS DicoTopo.fr (lire en ligne)
François de Beaurepaire (préf.Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221p. (ISBN2-7084-0067-3, OCLC9675154), p.194.
François de Beaurepaire (préf.Yves Nédélec), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, , 253p. (ISBN2-7084-0299-4, OCLC15314425), p.219 - 220.
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