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Soyons
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Située dans l'agglomération de Valence mais sur la rive droite du Rhône, c'est une des treize communes adhérente de la communauté de communes Rhône-Crussol. Ses habitants sont appelés les Soyonnais.
Géographie
Située en Ardèche, dans la communauté de communes Rhône-Crussol, en rive droite du Rhône, la commune de Soyons est limitrophe de la ville de Valence (Drôme) au nord-est.
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Climat
Article connexe: Climat de l'Ardèche.
La commune de Soyons présente un climat continental avec des influences méditerranéennes. Les étés sont secs. Le mistral, un vent de couloir qui souffle le long de la vallée du Rhône influe aussi sur les conditions météorologiques locales.
Hydrographie
Le Rhône borde la partie orientale du territoire communal.
Voies de communication et transport
La commune est traversée par l'ancienne route nationale 86 qui a été déclassée en route départementale (RD86). Celle-ci relie historiquement la ville de Lyon à celle de Nîmes.
Lieux-dits, hameaux et écarts
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Urbanisme
Typologie
Soyons est une commune urbaine[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Elle appartient à l'unité urbaine de Charmes-sur-Rhone, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[4] et 9 150 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (40% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (36,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones urbanisées (22,5%), zones agricoles hétérogènes (18,9%), forêts (17,7%), cultures permanentes (15%), eaux continentales[Note 3] (14,8%), terres arables (6,1%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,8%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2%)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Risques naturels et technologiques
Risques sismiques
Article connexe: Risque sismique dans l'Ardèche.
L'ensemble du territoire de la commune de Soyons est situé en zone de sismicité no3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes situées dans la vallée du Rhône et la Basse Ardèche, mais en limite orientale de la zone no2 qui correspond au plateau ardéchois[11].
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Toponymie
La divinité Soïo Augusta est éponyme de la localité[13].
Histoire
Article connexe: Histoire de l'Ardèche.
Préhistoire
Le site de Soyons est occupé sans interruption depuis la Préhistoire. Les grottes du massif de Guercy sont occupées dès le Paléolithique moyen par l'homme de Néandertal en alternance avec de grands prédateurs. Dans l'abri Moula, des restes humains néandertaliens, correspondant à l’équivalent de six individus (2 adultes, 2 adolescents et 2 enfants), mélangés à des d'animaux, comportant des traces de décarnisation et de cuisson attestent de la pratique du cannibalisme par les occupants des lieux. Deux aires de dépeçage de mammouths ont été découvertes dans l'actuel quartier des Lèches[14].
Durant la période de la Tène, un oppidum se développe sur le plateau de Malpas. Le peuple des Segovellaunes y vénère la déesse Soïo, dont un autel[13] fut découvert en 1848. A l'époque romaine, l'habitat se déplace vers le site de l'actuel village[14].
Antiquité
Soyons pourrait être le lieu de la bataille de Solonion, qui a lieu lors de la révolte de Catugnat en 62-61 av. J.-C. selon Dion Cassius (Histoires, 48, 37) et Tite-Live (Epitomé, 103). Catugnat, roi des Allobroges, avait déclaré la guerre à Rome en 61 av. J.-C. Installé à Solonium, il défait les légions de Lentinus, venues d'Orange, mais d'autres légions viennent incendier la forteresse en bois, située sur l'oppidum, qui succombe. Catugnat et une petite escorte parviennent à s'échapper du massacre[15].
Autres périodes
En 1629, durant les rébellions huguenotes, le village et le château sont pris par les troupes catholiques.
Politique et administration
Administration municipale
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Cadre de la fonction publique 4e vice-président de la CC Rhône Crussol (2017 → )
Les données manquantes sont à compléter.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].
En 2019, la commune comptait 2 284 habitants[Note 4], en augmentation de 10,02% par rapport à 2013 (Ardèche: +2,47%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
446
456
533
509
695
618
627
750
707
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
724
656
754
699
864
1 009
810
698
738
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
729
728
690
627
647
644
601
626
684
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
829
787
942
1 302
1 551
1 721
1 936
1 952
1 921
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
2 211
2 284
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Médias
La commune est située dans la zone de distribution de deux organes de la presse écrite:
L'Hebdo de l'Ardèche
Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et couvrant l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
Le Dauphiné libéré
Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition de Privas.
Cultes
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Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La tour penchée.
Les grottes préhistoriques du Trou du Renard, de Néron et de la Baume Moula-Guercy[25].
L'église de l'Assomption de Soyons, édifiée au XIIesiècle sur un sanctuaire carolingien (authentifié par la découverte en 1975 d'une épitaphe) qui a renfermé le tombeau de saint Venance, conserve de très belles sculptures carolingiennes, restes d'un chancel à baldaquin de la première moitié du IXesiècle. L'édifice, de plan rectangulaire, possédait une abside semi-circulaire flanquée de deux absidioles. Au XIXe, on changea l'orientation de l'église en perçant l'abside pour élever un clocher-porche, et on construisit une abside dans l'étroit espace compris entre l'entrée primitive et la falaise surplombant le village. Un monastère de bénédictines occupait cet emplacement: il fut détruit par les protestants en 1627 et les religieuses, emportant les reliques de saint Venance, se réfugièrent à Valence pour y créer l’abbaye Notre-Dame de Soyons.
Le musée archéologique présente l'histoire de la région depuis l'homme préhistorique jusqu'aux vestiges protohistoriques et gallo-romains.
La tour penchée inscrite à l’inventaire des monuments historiques, datant de la fin du XIIesiècle ou du début du XIIIesiècle, est l’unique vestige des fortifications médiévales du plateau de Malpas.
Les berges du Rhône et les Lônes.
Parc de miniatures «Ardèche miniatures».
Personnalités liées à la commune
Marie de Valence, religieuse, née à Soyons en 1576.
Charles Albert d’Arnoux, dit Bertall, peintre et illustrateur, mort à Soyons en 1882.
Héraldique
Soyons possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
Notes et références
Notes
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
«Zonage rural», sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Jacques Charmasson, Michel Christol et Anne Roth-Congès, «Un autel aux Parques découvert sur l'oppidum Saint-Vincent à Gaujac (Gard)», Cahiers du Centre Gustave Glotz, no8, , p.269 (lire en ligne).
(en) Alban R. Defleur et Emmanuel Desclaux, «Impact of the last interglacial climate change on ecosystems and Neanderthals behavior at Baume Moula-Guercy, Ardèche, France», Journal of Archaeological Science, vol.104, , p.114-124 (DOI10.1016/j.jas.2019.01.002)
Laurent Thuilier, «Soyons, des millénaires de peuplement humain», Archéologia, no558, , p.54-57 (ISSN0570-6270)
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