Soulignonne[Note 1] est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).
Soulignonne
La bibliothèque et l'église de Soulignonne.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Charente-Maritime
Arrondissement
Saintes
Intercommunalité
Communauté de communes Charente-Arnoult-Cœur de Saintonge
Maire Mandat
Patrick Machefert 2020-2026
Code postal
17250
Code commune
17431
Démographie
Gentilé
Soulignonnais
Population municipale
708 hab. (2019 )
Densité
49 hab./km2
Géographie
Coordonnées
45° 46′ 41″ nord, 0° 47′ 15″ ouest
Altitude
Min. 15 m Max. 60 m
Superficie
14,31 km2
Unité urbaine
Commune rurale
Aire d'attraction
Saintes (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Saint-Porchaire
Législatives
Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Soulignonne
Géolocalisation sur la carte: France
Soulignonne
Géolocalisation sur la carte: Charente-Maritime
Soulignonne
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Soulignonne
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Ses habitants sont appelés les Soulignonnais et les Soulignonnaises[1].
Géographie
La commune de Soulignonne se situe dans le centre du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au Midi atlantique[2], au cœur de l'arc atlantique, elle est partie intégrante du Grand Sud-Ouest français, et est parfois également incluse dans un Grand Ouest aux contours plus flous.
La vallée de l'Arnoult traverse, du sud au nord-ouest, cette commune rurale, assez peu boisée, dont le territoire est consacré en grande partie à l'agriculture.
L'Arnoult au lieu-dit Bapaume (en amont du bourg).
Soulignonne est une commune rurale[Note 2],[4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saintes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 62 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,9% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (47,3%), zones agricoles hétérogènes (30,9%), prairies (12,7%), forêts (9,2%)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Soulignonne est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[10]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[11].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Arnoult. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999, 2000, 2010 et 2019[12],[10].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Soulignonne.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[13].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 62,4% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 371 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 170 sont en en aléa moyen ou fort, soit 46%, à comparer aux 57% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[14],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[15].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[10].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[16].
Toponymie
Le nom de la commune pourrait provenir de l'anthroponyme Solinus ou Solinius, suivi du suffixe -ona.
Une autre hypothèse fait parvenir le nom du préfixe celtique sau ou sou pour la première partie, faisant référence à l'eau, ainsi que du mot lignon dérivé de laigne (bois, taillis, en ancien français) ou bien du Lignon, ancien petit affluent de l’Arnoult, rivière qui traverse la commune.
Histoire
Guillaume de Ransanne est le premier seigneur connu du fief au XIVesiècle. En 1518 ce fief a droit de haute et basse justice, comme le montre l'hommage d'Andrée de Ransanne au roi.
Durant la seconde moitié du XVIIesiècle une longue querelle opposa le curé Richard, prêtre de la paroisse, à Madeleine de Solière, dame de Soulignonne, d'abord à propos d'un tabernacle puis d'une cloche. Les registres paroissiaux gardent la trace écrite de ce conflit resté dans les annales.
Administration
La mairie de Soulignonne.
Article connexe: Administration de la Charente-Maritime.
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
2001
2008
Jeanine Fragnaud
2008
en cours
Patrick Machefert
DVG
Retraité
Les données manquantes sont à compléter.
Région
À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.
Démographie
Article détaillé: Démographie de la Charente-Maritime.
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].
En 2019, la commune comptait 708 habitants[Note 4], en diminution de 3,15% par rapport à 2013 (Charente-Maritime: +2,83%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
696
688
608
673
735
755
731
747
778
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
771
782
749
700
688
695
668
660
645
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
662
663
648
569
596
592
586
592
569
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
548
509
483
457
494
544
670
688
726
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
701
708
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Outre les exploitations agricoles et autres parcelles maraîchères (dont certaines sont consacrées à la culture des mogettes), une casse automobile et une casse pour les véhicules «poids lourd» sont implantées sur la commune de Soulignonne.
Patrimoine
Le château de Ransanne et son pigeonnier: le château fut érigé dans la seconde moitié XVesiècle.
L’église Sainte-Geneviève-de-Soulignonne: du XIIesiècle fut modifiée au XVesiècle. À la nef et l’abside romanes fut accolé une chapelle gothique flamboyante. Son clocher, reconstruit au XVIesiècle, ressemble beaucoup à un donjon. Son portail, détérioré à la Révolution, fut également restauré à la fin du XIXesiècle.
L’ancienne tour de guet du XVesiècle, a été transformée en bibliothèque municipale à la fin du XXe, ne conservant que l'aspect extérieur.
Le four banal a été entièrement restauré.
Le moulin Bureau: L'ancien moulin à blé érigé entre 1850 et 1875 fonctionnait grâce à une roue alimentée par l’eau de l’Arnoult. En 1935 Anatole Bureau installe une turbine Teisset, Rose et Brault (Paris), complétée par un moteur diesel. Électrifié en 1940, son exploitation cessa en 1976.
Plusieurs moulins à vent, en ruine ou restaurés, existent également sur le territoire de la commune: Le moulin au sud-ouest de Bapaume est restauré. Celui au nord de Bapaume, ainsi que ceux situés au sud-sud-ouest, au nord, au sud-sud-est et au nord-est de Bapaume sont à l'abandon ou en ruines.
Un crucifix, érigé en 1647, restauré en 1987, situé près de l'actuel cimetière.
L'église Sainte-Geneviève.
Un des moulins de Bapaume.
Le crucifix.
Événements
Soulignonne a sa fête communale («frairie») annuelle, le week-end de Pentecôte. Fête appelée aujourd'hui SOULI'FESTY pour son festival de musique.
À échéance variable, la commune organise aussi une fête de la goraille, dédiée à la cuisine de la viande de porc.
Jumelages
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Souvent orthographié Soulignonnes avec un «s» final, y compris sur les panneaux d'entrée et de sortie d'agglomération du village, en dépit du toponyme officiel Soulignonne retenu par l'INSEE.
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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