Souffelweyersheim (qui se prononce /sou.fœl.va.yœr.saïm/) est une commune située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
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Souffelweyersheim | |
![]() Mairie de Souffelweyersheim. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Strasbourg |
Intercommunalité | Eurométropole de Strasbourg |
Maire Mandat |
Pierre Perrin 2020-2026 |
Code postal | 67460 |
Code commune | 67471 |
Démographie | |
Gentilé | Souffelweyersheimois |
Population municipale |
7 994 hab. (2019 ![]() |
Densité | 1 773 hab./km2 |
Population agglomération |
478 280 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 38′ 08″ nord, 7° 44′ 30″ est |
Altitude | Min. 133 m Max. 153 m |
Superficie | 4,51 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Strasbourg (partie française) (banlieue) |
Aire d'attraction | Strasbourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Hœnheim |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | souffelweyersheim.fr |
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Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace et est dans l'agglomération de Strasbourg et fait partie de l'Eurométropole de Strasbourg.
Le village, d'une superficie de 451 hectares, est situé à 6 km au nord de Strasbourg à une altitude d'environ 140 mètres. Localisé dans la plaine d'Alsace, entre les massifs des Vosges et de la Forêt Noire, il est traversé par la rivière Souffel dont il tire son nom. Cette rivière prend sa source à Kuttolsheim et se jette dans l'Ill, affluent du Rhin, au sud de La Wantzenau après un parcours de 29 km. Située sur le canal de la Marne au Rhin, Souffelweyersheim possède une halte fluviale pour les plaisanciers. Le chemin de halage du canal est emprunté par le grand itinéraire cyclable EuroVelo 5 (EV5 Via Romea Francigena de Londres à Rome/Brindisi). Il croise au niveau de l'écluse l'itinéraire cyclable franco-allemand de la piste des forts qui épouse l'ancienne ceinture de la place fortifiée de Strasbourg sur 85 kilomètres.
Une grande partie du triage de Hausbergen est située sur le territoire de la commune.
Souffelweyersheim est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Strasbourg (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 23 communes[4] et 478 280 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (58,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (56,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (38,7 %), zones agricoles hétérogènes (20,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (20 %), terres arables (18 %), eaux continentales[Note 3] (3 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Le nom de la localité est attesté sous la forme Wichersheim en 1165, Wiheresheim en 1280, Suvelwihersheim en 1285.
Souffel « la rivière Souffel » + weyer « étang, vivier » (cf. l'allemand Weiher « étang, vivier ») + s (de) + heim « hameau, village ». Les deux derniers éléments se retrouvent dans Weyersheim[11]. D'où le sens global de « village du vivier sur la Souffel. » L'ancien haut allemand wī[w]āri > wi[w]er, wiher est un emprunt au latin vivarium.
Pour Souffel, voir à ce nom.
En dialecte alsacien, Souffelweyersheim se prononce « suffel + vir + cheu ».
La prononciation de Souffelweyersheim en français est « souffel + vaille + erre + sa + imm » (et surtout pas « cha + imm » !).
Dans la seconde moitié du XXe siècle, avec le recul de l'usage du dialecte alsacien, s'est installée l'habitude de désigner le village par « Souffel », forme raccourcie de sa dénomination administrative officielle.
En 1790, sur proposition de Schiltigheim, intervient le partage du ried de l'Ill, jusqu'alors pâturage public commun à Souffelweyersheim, Hœnheim, Bischheim, Adelshoffen et Schiltigheim.
En 1792, les émigrés, alliés avec les Austro-Prussiens débutent les hostilités pour reprendre le pouvoir en France. D'octobre à décembre 1793, les combats entre les troupes de la République française et des Austro-Prussiens se stabilisent sur un front Hœnheim - Griesheim-sur-Souffel - Dingsheim avant que les troupes austro-prussiennes ne soient repoussées hors de l'Alsace en janvier 1794.
En 1813, la campagne de Russie de Napoléon Ier se termine en catastrophe, il parvient difficilement à rejoindre la France, mais les troupes de la coalition le suivent. En janvier 1814, les troupes françaises se replient à Strasbourg devant les attaques des cosaques qui s'installent à Hœnheim, Bischheim et Schiltigheim. Puis, Napoléon Ier, battu, fut banni à l'île d'Elbe. Cependant son évasion entraîna le retour des troupes coalisées qui venaient juste de se retirer. À la suite de la défaite de Waterloo, le général Jean Rapp, ayant eu vent d'intentions d'annexion de l'Alsace, se rangea sous les ordres de Louis XVIII et continua à se battre sur la Souffel, aux portes de Hœnheim.
Le a eu lieu la bataille de Souffelweyersheim-Hœnheim, opposant le général Rapp et le Kronprinz de Wurtemberg. Les 16 000 hommes du général Rapp ne purent battre les 42 000 hommes des troupes de la coalition, mais en représailles, les Wurtembergeois incendient le village. Le maire, George Schaeffer, et 17 habitants du village sont conduits au quartier général ennemi, à Vendenheim, pour y être exécutés. C'est grâce à des interventions courageuses, notamment celle du pasteur Dannenberger, que les otages sont graciés. Le , lendemain de la bataille de La Souffel, le Kronprinz de Wurtemberg fait incendier le village de Souffelweyersheim. Il faudra tout le XIXe siècle pour reconstruire le village. Toutes les maisons à colombage de Souffelweyersheim datent de cette époque (de 1816 à 1820). 1852 fut l'année de l'inauguration de deux nouvelles voies de communication passant par le territoire de Souffelweyersheim. La première est le canal de la Marne au Rhin qui relie Vitry-le-François à Strasbourg. La seconde est la ligne de chemin de fer Paris-Strasbourg.
Le débuta la Guerre franco-prussienne de 1870-1871. Le , au lendemain de la bataille de Frœschwiller-Wœrth, les troupes Allemandes arrivent à Souffelweyersheim. Les troupes s'installèrent à Reichstett et commencèrent le siège de Strasbourg le 12 août, charge aux habitants des alentours de pourvoir à l'approvisionnement des troupes. Le , Strasbourg, incendié par les bombardements continus, se rend. Le traité de Francfort, signé le met fin à la guerre, parmi les conditions la France doit céder les trois départements de l'Alsace-Moselle, conservant uniquement le Territoire de Belfort.
En 1906, la gare de triage de Hausbergen est inaugurée. Elle s'étend sur le territoire de plusieurs communes dont Souffelweyersheim.
Le , les habitants des communes en avant de la ligne Maginot sont évacués dans la vallée de la Bruche. Le le Royaume-Uni, l'Australie, la Nouvelle-Zélande (à 11 h) et la France (à 17 h) déclarent la guerre à l'Allemagne. Le , un deuxième voyage attend les habitants évacués, cette fois-ci destination le Sud de la France, ils ne reviendront en Alsace, annexée de fait par les Allemands, qu'en août 1940.
Le , Strasbourg est libérée par la 2e DB du général Leclerc, qui laisse aux Forces françaises de l'intérieur locaux le soin de libérer les faubourgs. En janvier 1945, la bataille des Ardennes entraine un redéploiement des troupes Alliées et une offensive Allemande sur le Nord de l'Alsace. Le général de Gaulle refuse l'ordre américain d'évacuer Strasbourg et les troupes françaises finissent par repousser l'offensive Allemande qui était arrivée jusqu'à Offendorf. Cependant Souffelweyersheim et ses alentours restèrent sous le feu des batteries allemandes jusqu'en avril 1945.
Une loi de 1966 créa la communauté urbaine de Strasbourg et y intégra Souffelweyersheim.
1970 vit l'achèvement de la construction de l'autoroute A34 Metz - Strasbourg, plus tard absorbée par l'autoroute A4 reliant Paris à Strasbourg, longeant le triage de Hausbergen.
Une locomotive électrique de la SNCF, la BB 26002, a été baptisée à Souffelweyersheim.
Souffelweyersheim compte plus d'une quarantaine d'associations[12] actives dans la commune. Parmi elles, 17 associations sportives (dont le Basket Club de Souffelweyersheim qui évolue en Pro B et le Souffel Escrime Club où Vincent Anstett est licencié), 2 écoles municipales de danse (jazz et classique), 1 École Municipale de Musique (ÉMUS), 1 École Municipale des Arts et des Sports (ÉMAS), 1 orchestre (l'OHSouffel) ainsi que 6 associations à portée plus civique.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Joseph Schaeffer | ||||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Jean-Thiebaut Mathis | ||||
Laurent Wintz | ||||
Laurent Henninger | Maréchal-ferrant | |||
Michel Wurtz | Cultivateur | |||
Joseph Wintz | Cultivateur | |||
Joseph Wurtz | Cultivateur | |||
Théophile Lienhart | Propriétaire des tuileries Lienhart | |||
Aloïse Wurtz | Cultivateur | |||
Théophile Schutz | Cabaretier | |||
Joseph Acker | Cultivateur | |||
Alfred Vix | Boulanger | |||
Philippe Heim |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Alfred Vix | Boulanger | |||
(démission) |
Aloyse Hanssen | Sous-directeur de banque | ||
Aloyse Lorentz | Chef comptable | |||
(démission) |
Albert Bucher | Directeur d'agence bancaire CIAL | ||
Robert Babilon[13] | Chef de bureau au Génie | |||
Raymond Vetterhoeffer | UDF-CDS | Cadre de direction | ||
(démission) |
André Reichardt[14] | RPR puis UMP | Directeur général de Chambre des métiers Conseiller régional d'Alsace (1998 → 2015) Président intérimaire du conseil régional d'Alsace (2009 → 2010) Vice-président du conseil régional d'Alsace (1998 → 2009) | |
Patrick Kurtz | DVD | Enseignant retraité | ||
(démission) |
André Reichardt | UMP | Directeur général de Chambre des métiers Sénateur du Bas-Rhin (2010 → ) Conseiller régional d'Alsace (1998 → 2015) Président intérimaire du conseil régional d'Alsace (2009 → 2010) 1er vice-président du conseil régional d'Alsace (2010 → 2015) | |
En cours | Pierre Perrin [15] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
UDI | Infirmier libéral
Vice-Président de l'Eurométropole de Strasbourg Vice-Président de la CTS |
À la suite du premier tout des élections municipales du , la liste "Vivons Souffel Ensemble" est élue avec 86,57 % des suffrages exprimés[16].
La commune de Souffelweyersheim est jumelée avec la ville de Peymeinade, située dans les Alpes-Maritimes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2019, la commune comptait 7 994 habitants[Note 4], en augmentation de 4,29 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
423 | 475 | 528 | 662 | 686 | 720 | 676 | 668 | 704 |
1856 | 1861 | 1866 | 1871 | 1875 | 1880 | 1885 | 1890 | 1895 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
691 | 671 | 708 | 713 | 716 | 781 | 826 | 915 | 955 |
1900 | 1905 | 1910 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
990 | 1 100 | 1 212 | 1 170 | 1 289 | 1 624 | 1 936 | 2 052 | 2 340 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 750 | 3 144 | 3 978 | 4 012 | 5 591 | 6 017 | 6 219 | 7 548 | 7 860 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
7 994 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est plus âgée que celle du département. En 2019, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,5 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (35,8 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (27,3 %) est supérieur au taux départemental (24,5 %).
En 2019, la commune comptait 3 839 hommes pour 4 155 femmes, soit un taux de 51,98 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,37 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 90 ou + | 1,7 |
7,2 | 75-89 ans | 10,1 |
17,2 | 60-74 ans | 17,9 |
20,6 | 45-59 ans | 20,7 |
20,6 | 30-44 ans | 18,6 |
17,3 | 15-29 ans | 15,7 |
16,6 | 0-14 ans | 15,4 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
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0,5 | 90 ou + | 1,5 |
6,4 | 75-89 ans | 8,7 |
15,7 | 60-74 ans | 16 |
21,1 | 45-59 ans | 20,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,8 |
19,5 | 15-29 ans | 18,6 |
17,8 | 0-14 ans | 16 |
L'église Saint-Georges fut construite en 1781 dans le style néo-classique. D'après le style de la façade, les plans sont probablement de Nicolas-Alexandre Salins dit de Monfort, architecte de l'évêché. Actuellement[Quand ?], seule une partie de la tour est d'origine. En 1935, l'église a été agrandie de trois travées.
![]() |
Les armes de Souffelweyersheim se blasonnent ainsi : |
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