La Sormonne est également le nom de la rivière qui traverse le territoire de la commune et qui se jette dans la Meuse sur le territoire de la commune de Warcq.
Urbanisme
Typologie
Sormonne est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,5% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (61,8%), zones agricoles hétérogènes (16,2%), terres arables (10,5%), zones urbanisées (8,9%), forêts (2,6%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Sormonne est un village construit sur un bras de la rivière qui lui a donné son nom. On suppose que ce nom, Sormonne, serait dérivé de Sermonne, "Sulmone" (en latin), signifiant saumon.
Histoire
L’origine du village est ancienne: le nom de Sormonne est déjà cité au XIIesiècle. La terre de Sormonne appartenait alors au domaine des seigneurs de Montcornet qui possédaient aussi le château. Celui-ci était construit sur la rive gauche de la rivière. Il était difficile d’accès grâce à ses douves remplies d’eau. Le château a été détruit vers 1789 au moment de la Révolution. Il ne subsiste aucune ruine du château et à son emplacement.
Vers 1250, Nicolas, seigneur de Rumigny, approuve la donation de la dîme de Sormonne, de Harcy et de Montcornet, faite au monastère de Saint-Nicaise de Reims par Albric, chevalier de Lislet[8].
Sormonne a adhéré à la charte du parc naturel régional des Ardennes, à sa création en [11].
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
En 2019 , la commune de Sormonne comptait 536 habitants. À partir du XXIesiècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres chiffres sont des estimations.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
276
312
348
412
454
478
495
505
458
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
425
443
422
406
403
372
354
315
314
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
270
244
262
260
242
242
234
238
223
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
2018
2019
231
397
531
542
562
568
555
540
536
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
L'église
L’église Saint-Jean-Baptiste de Sormonne est tombée en ruines et a été reconstruite au XVIesiècle. C'est une église fortifiée de Thiérache. Le chœur, le transept ainsi que les boiseries datent du XVesiècle. L’autel a été construit par Nicolas Tavernier Marguellie en 1742. La pierre derrière l’autel a été posée par Henry Vaucher.
Sormonne dans la littérature
Sormonne est citée dans le poème d’Aragon, Le conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[14].
Personnalités liées à la commune
Irénée Carré (1829-1909), inspecteur général de l'enseignement primaire, né et décédé dans cette commune, auteur de plusieurs ouvrages pédagogiques. Irénée Carré a notamment créé le certificat d'études primaires, souvent simplement appelé «certificat d'études» ou familièrement le certif, examen aujourd'hui disparu qui sanctionnait l'aboutissement des études primaires.
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Références
«Zonage rural», sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Chanoine C-G. Roland, Histoire généalogique de la maison de Rumigny-Florennes, Annales de la Sté Archéologique de Namur, 1891, réédition de 1982, page 301.
Répertoire national des élus (RNE) - version de juillet 2020, consulté le 3 juillet 2020
Louis Aragon, « Le Conscrit des cent villages », publié initialement dans La Diane française, consulté dans Pierre Seghers, La Résistance et ses poètes: France, 1940-1945, Paris: Seghers, 2004 (2eédition). (ISBN2-232-12242-5), p.373-375
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