Solliès-Pont[sɔljɛs pɔ̃] est une commune française, localisée dans le département du Var de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, située à 12 km au nord de Toulon.
Solliès-Pont
L'église Saint-Jean-Baptiste.
Administration
Pays
France
Région
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département
Var
Arrondissement
Toulon
Intercommunalité
Communauté de communes de la Vallée du Gapeau (siège)
Maire Mandat
André Garron 2020-2026
Code postal
83210
Code commune
83130
Démographie
Gentilé
Solliès-Pontois(e)s
Population municipale
11 762 hab. (2019 )
Densité
663 hab./km2
Géographie
Coordonnées
43° 11′ 28″ nord, 6° 02′ 30″ est
Altitude
Min. 39 m Max. 343 m
Superficie
17,73 km2
Type
Commune urbaine
Unité urbaine
Toulon (banlieue)
Aire d'attraction
Toulon (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Solliès-Pont (bureau centralisateur)
Législatives
Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Solliès-Pont
Géolocalisation sur la carte: France
Solliès-Pont
Géolocalisation sur la carte: Var
Solliès-Pont
Géolocalisation sur la carte: Provence-Alpes-Côte d'Azur
Solliès-Pont
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Ses habitants sont appelés les Solliès-Pontois.
Géographie
Accès
Solliès-Pont se situe à l'ouest de la vallée du Gapeau, au pied de la forêt de Font-Blanche, et à l'est du massif de la Sainte-Baume.
La ville de Toulon au sud-ouest est éloignée de 16 km par la route, et la ville de Hyères au sud-est à environ 18 km.
Lieux-dits et hameaux
La ville compte plusieurs hameaux: au nord les Sénès, au nord-ouest les Aiguiers, au sud-ouest la Tour et au sud-est les Laugiers.
Relief et géologie
Un territoire au contact de trois entités géologiques et topographiques[1]:
au nord-ouest, la terminaison des massifs de la Provence Calcaire,
au centre, la plaine agricole traversée par le Gapeau,
à l'est, les contreforts du massif gréseux des Pousselons.
Des espaces naturels propices aux activités de loisirs[2].
Voies de communications et transports
Voies routières
Solliès-Pont est à une heure de Marseille et 1 h 30 de Nice par les autoroutes A 18 et A55[3].
Transports en commun
Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
Commune desservie par le réseau régional de transports en commun Zou! (ex Varlib). Les collectivités territoriales ont en effet mis en œuvre un «service de transports à la demande» (TAD), réseau régional Zou![4].
Lignes SNCF
Gare SNCF à Solliès-Pont pour les liaisons TER (Transport express régional) et Toulon pour les TGV.
Gare de Marseille-Saint-Charles,
Gare de Toulon.
L'embouchure du Gapeau, vue du pont de la route de Hyères aux Salins.
La ville est traversée par le fleuve côtier le Gapeau qui permet l'irrigation des terres cultivables se trouvant tout autour de la commune. Ce fleuve prend sa source à Signes au nord, il passe notamment par les communes de Méounes, Belgentier puis Solliès-Toucas. Il se jette dans la mer aux Salins d'Hyères après un parcours de 40 km. Les débits du Gapeau sont suivis avec beaucoup d'attention[7].
Les ruisseaux: du petit réal, de la jonquière, des partides, des anduès, de sainte-christine,
Le vallon des ruscats.
Climat
Le climat de la ville est bien sûr de type méditerranéen, avec un hiver doux et un été sec et chaud[8]. Les pluies sont concentrées sur l'automne et le printemps. On dénombre une soixantaine de jours de pluie sur l'année et 300 jours de soleil. Les températures minimales descendent rarement en dessous de 0. La neige peut se manifester en moyenne une fois tous les trois ans en plein cœur de l'hiver (février). En été, les températures frôlent souvent les 40 degrés, mais le vent de la mer est là pour rendre l'atmosphère plus agréable. La période la plus favorable pour y séjourner s'étend d'avril à octobre.
Article détaillé: Climat du Var.
Urbanisme
Typologie
Solliès-Pont est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].
Elle appartient à l'unité urbaine de Toulon, une agglomération inter-départementale regroupant 27 communes[12] et 575 347 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulon est la neuvième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice et Nantes[13],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Occupation des sols en 2018
Type d’occupation
Pourcentage
Superficie (en hectares)
Tissu urbain discontinu
24,1%
429
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques
2,9%
51
Terres arables hors périmètres d'irrigation
2,2%
40
Vergers et petits fruits
31,5%
565
Prairies et autres surfaces toujours en herbe
0,4%
53
Systèmes culturaux et parcellaires complexes
9,6%
172
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants
Les territoires agricoles occupent 43,8% de la surface communale contre 29,3% la forêt et les milieux semi-naturels et 26,9% les territoires artificialisés. Les vergers occupent une surface considérable, près d'un tiers de la surface communale, Solliès-Pont s'étant spécialisée dans la production de figues.
Communes limitrophes
La commune de La Farlède est séparée par un angle de la commune de Solliès-Ville.
Le nom en ancien provençal est Soliers. Il évolua par l'influence du français en Souliers (car le -o de l'ancien provençal ressemblait souvent au -ou français) puis par la codification de la graphie de Roumanille en Souliés (ou encore Souliés-Pouant). La norme classique de l'occitan préconise l'utilisation de Soliers Pònt et se prononce comme Souliés-Pouant.
Histoire
Le canton de Solliès-Pont a pour origine la localité de Solliès-Ville (autrefois Solliès-le-Haut), édifiée à l'époque gallo-romaine.
La petite ville est née du morcellement de ce qui fut le territoire de Solliès-Ville et Solliès-le-Haut, localité dépendante de la seigneurie de la famille Forbin, située sur l’éperon rocheux dominant la vallée du Gapeau.
Grâce à cet emplacement, lors de la longue période barbaresque, les habitants se réfugiaient sur les sommets pour échapper aux raids sarrasins.
Vers la fin du Moyen Âge on construisit les premières habitations près du pont sur le Gapeau. En 1480, un certain Forbin acheta le territoire qui devint Solliès-Pont, nom adopté dès la Révolution française, dont le sens dérive de «soleil» en langue provençale.
En 1797, la commune obtint l’indépendance tant désirée.
Le , le territoire des Solliès et trente hameaux qui ne forment qu'une seule communauté est partagé en quatre communes: Solliès-Ville, Solliès-Pont, Solliès-Toucas et La Farlède (autrefois Solliès-Farlède).
La seigneurie de Solliès appartient successivement aux vicomtes de Marseille, aux comtes de Provence, à la famille de Forbin et divers particuliers.
Le comte Geoffroy donne Solliès au vicomte de Marseille, Solliès appartient ensuite à la famille Piégut et à la famille Riquier, de Morance, de Beauveau, de Forbin (dit "le Grand"), Les Des Porcellets, encore aux Forbin, ensuite à la famille Barben, de Beaux, de Blois, de Dreux, de Tarente, de Gonsalve de Morance et à ses successeurs qui, jusque sous Louis XIV ont été gouverneurs de Toulon.
Le château de Solliès-Pont reçut la visite de Charles IX, Catherine de Médicis, Louis XIV. Sous la Révolution française, des soldats cantonnés dans le château y mirent le feu; il fut reconstruit en 1862.
Vers la fin du XVIe et au commencement du XVIIesiècle, Solliès-Pont a été sans cesse exposée au fléau de la peste.
La ville fut maintes fois pillée et saccagée pendant les guerres de Religion, et par les troupes du duc de Savoie en 1707.
Au XIXesiècle, on y cultivait des citrons, des oranges et des pommes; il y avait d'importantes tanneries et des filatures de soie.
Aujourd'hui, Solliès-Pont est spécialisée dans la production de chocolat, de nougat, de confitures... ainsi que dans la réalisation de précieuses céramiques et émaux. La ville présente également une cave vinicole,et célèbre la Fête de la figue à la fin du mois d'août.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans le Var.
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Médecin des hôpitaux retraité 1er vice-président de la CC de la Vallée du Gapeau (2018 → ) Réélu en 2014[22]
Budget et fiscalité 2020
En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[23]:
total des produits de fonctionnement: 13 928 000 €, soit 1 231 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 12 637 000 €, soit 1 117 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 5 027 000 €, soit 445 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 4 186 000 €, soit 370 € par habitant;
endettement: 9 695 000 €, soit 857 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 19,03%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 30,01%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 50,00%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00%;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018: médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation: 21 840 €[24].
Politique environnementale
La municipalité a mis en place plusieurs actions de protection de l'environnement: prévention des risques naturels, notamment crues et incendies, propreté, tri sélectif et lutte contre les dépôts sauvages de déchets[25].
Station d'épuration intercommunale de la Crau / vallée du Gapeau, de 80 000 équivalent-habitants[26].
La réalisation de trompe-l'œil[27],[28] contribue à l'amélioration de l'esthétique des rues du village.
Le rond-point Antoine Pinay a, lui, été mis à profit pour mettre en valeur la production figuière, de variété Bourjassotte noire[29].
Jumelages
Peveragno(Italie)depuis 2000
Intercommunalité
Elle est chef-lieu de canton et regroupe les villages de Belgentier, la Farlède, Solliès-Toucas, Cuers et Solliès-Ville dont elle est aussi le centre administratif et commercial.
Solliès-Pont appartient à la communauté de communes de la Vallée du Gapeau. Celle-ci a été créée en 1995 autour des communes du canton plus celle voisine de La Crau. En 2010, La Crau quitte la CCVG pour rejoindre l'agglomération Métropole Toulon Provence Méditerranée.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Le canton compte 40 000 habitants et environ 17 000 foyers. Une population jeune, les moins de 40 ans représentent 58% du global et les 41/60 ans 22%, les seniors sont à 20%.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[30],[Note 6]
En 2019, la commune comptait 11 762 habitants[Note 7], en augmentation de 4% par rapport à 2013 (Var: +4,68%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
5 693
2 609
2 526
3 430
3 493
3 277
3 171
3 210
2 980
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 961
2 961
2 792
2 692
2 905
2 891
2 662
2 705
2 701
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 784
2 867
2 757
2 689
2 666
2 790
2 868
2 979
3 109
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
4 021
4 214
4 549
5 492
9 525
10 820
10 788
11 568
11 056
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
11 762
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Les élèves de Solliès-Pont débutent leurs études dans les écoles de la commune[33]:
Centre hospitalier intercommunal Toulon-La Seyne-sur-Mer,
Pôle de santé du golfe de Saint-Tropez,
Sports
La ville dispose des équipements sportifs suivants:
le stade Jean-Murat pour des compétitions de football, de rugby et l’athlétisme;
le gymnase Saint-Cast;
les courts de tennis du Tennis club (8 de plein air et 2 couverts);
le mini stadium. Terrain de football (14 × 28 mètres) entièrement équipé de filets pare-ballons et aménagé près du boulodrome;
le skate-park de l’avenue des Oiseaux.
Rugby à XV
Rugby Club Vallée du Gapeau engagé en Fédérale 3
Cultes
Culte catholique, Paroisse Saint Jean-Baptiste, Diocèse de Fréjus-Toulon[39].
Économie
Agriculture
Des vignobles, des oliveraies, des champs de légumes et des plantations de fruits constituent la plus grande part de l'économie de la ville. Solliès-Pont était autrefois célèbre pour ses cerises, aujourd'hui c'est la culture de la figue qui a pris le pas sur celle de la cerise.
Solliès-Pont se désigne elle-même comme l'une des «capitales» de la figue, avec Caromb dans le Vauclusede la figue et possède depuis peu[40] une AOC qui labellise sa production.
Les vins de qualité portent le label de qualité AOC Côtes de provence. Des coopératives existent pour la commercialisation du vin, des fruits et des légumes.
L'église Saint-Jean-Baptiste avec son orgue Joseph Callinet (1846) classé Monument historique[50],[51],[52], son maître autel de Charles Gazeille et sa vaste place ombragée, cœur de la ville.
Les ruines de l'église et du couvent (cloître) des Capucins.
La chapelle Sainte-Christine (patronne de la commune) qui surplombe le territoire[53].
Les chapelles Saint-Jacques aux Sénès[54], Saint-Roch aux Laugiers[55] et Saint-Victor en centre-ville[56].
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Charles Michel Gensollen, maire et conseiller général, meurt en 1900
Jean Murat, maire, meurt en 1985
Gérard Capifali, maire, meurt en 2005
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Joseph-Antoine Durbec (préf.Jacques Juillet), Templiers et Hospitaliers en Provence et dans les Alpes-Maritimes, Grenoble, Le Mercure Dauphinois, , 430p. (ISBN978-2-9138-2613-7, présentation en ligne), p.345-346.
Damien Carraz (préf.Alain Demurger), L'Ordre du Temple dans la basse vallée du Rhône (1124-1312): Ordres militaires, croisades et sociétés méridionales, Lyon, Presses universitaires de Lyon, coll.«Collection d'histoire et d'archéologie médiévales / 17», (ISBN978-2-7297-0781-1, lire en ligne), p.16.
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