Seuilly est une commune française du département d'Indre-et-Loire, dans la région Centre-Val de Loire.
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Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 9,72 km, comprend un cours d'eau notable, le Négron (0,671 km), et sept petits cours d'eau pour certains temporaires[1],[2].
Le Négron, d'une longueur totale de 25,5 km, prend sa source dans la commune de Loudun (Vienne) et se jette dans la Vienne à Cinais, après avoir traversé 10 communes[3].
Sur le plan piscicole, le Négron est classé en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[4].
Deux zones humides[Note 1] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire: «la vallée du Ruisseau du Quincampoix» et «Le Marais de Taligny»[5],[6].
Urbanisme
Typologie
Seuilly est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[7],[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chinon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (62%), forêts (23%), prairies (7,4%), zones agricoles hétérogènes (3,6%), zones urbanisées (2,5%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4%)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Seuilly est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le risque nucléaire[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Risques naturels
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Seuilly.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[16]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 93,6% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 218 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 151 sont en en aléa moyen ou fort, soit 69%, à comparer aux 91% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[18].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[14].
Risques technologiques
En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située dans le périmètre immédiat de 5 km autour de la centrale nucléaire de Chinon, elle est exposée au risque nucléaire. À ce titre les habitants de la commune ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[19].
Toponymie
Le nom de la commune vient du Bas latin Soliacus, avec pour gentilice Solius et suffixe -acum[20].
Histoire
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Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].
En 2019, la commune comptait 375 habitants[Note 6], en augmentation de 7,45% par rapport à 2013 (Indre-et-Loire: +1,64%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
541
546
506
559
612
619
597
601
568
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
565
556
515
520
466
465
458
457
470
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
455
445
425
370
384
370
362
487
382
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
404
358
331
338
366
369
395
370
384
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
353
375
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Seuilly se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Chinon.
L'école élémentaire accueille les élèves de la commune.
Manifestations culturelles et festivités
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Depuis 2012, la commune de Seuilly accueille le festival de La Dive musique qui a lieu chaque année fin juillet, début août. Le président-fondateur du festival est Patrice Franchet d'Espèrey, le directeur artistique qui en assure la programmation est le claveciniste Stéphane Béchy[26].
Économie
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Culture locale et patrimoine
La maison de Rabelais.
Lieux et monuments
Musée Rabelais, Maison La Devinière (XVesiècle) lieu où est né François Rabelais vers 1494. Celui-ci fit ses premières études chez les Bénédictins de Seuilly. Il y situe le combat de frère Jean des Entommeures contre les troupes de Picrochole.
Abbaye de Seuilly
Château du Coudray Montpensier, où se déroule une partie de l'action des guerres pichrocolines dans Gargantuaet où Jeanne d'Arc aurait résidé en 1429. Il aurait ensuite appartenu à l'écrivain belge Maurice Maeterlinck, puis à l'avionneur Latecoëre[27].
La ferme de La Motte se trouve près du village de Seuilly.
Au XVIesiècle, la métairie de la Motte appartient à damoiselle Jehanne du Boy qui demeure «présentement en la maison noble de Chargé, paroisse de La Roche Clermault» lorsqu’elle la vend en 1594. L'acte est signé au château de Chargé, en présence de Nicolas de la Barre et de son épouse Guyonne de Fé, fille de Jehanne du Boy.
Au XVIIesiècle, elle est entre les mains de la famille Le Cœur, comme d’autres lieux de Seuilly: la Bassaizière, la Touche, la Grand Cour, la Mairie, la Meslière, dont les membres sont avocats, conseillers du roy, procureurs, à Saumur et Richelieu.
Puis, La Motte passe jusqu’en 1751 aux Chesnon, année où elle est vendue à damoiselle Marie Auvinet (apparentée à la famille Chesnon); elle restera dans cette famille jusqu’à la fin du XIXesiècle.
La ferme de La Motte était une métairie relevant du château du Coudray-Montpensier.
La plus ancienne mention connue date de 1508 et concerne une saisie féodale.
Le logis principal comporte deux niveaux, avec chacun une grande salle; celle du rez-de-chaussée possède une cheminée; à l’étage la salle est directement sous la toiture.
Trois ouvertures comportaient des meneaux de pierre; l’ouverture nord possède encore une huisserie à meneaux et volets du XVIesiècle.
Une curieuse loggia, unique en Touraine, agrémente la façade et permet l’accès à l’étage; sous l’Ancien Régime, un escalier extérieur à grands degrés permettait d’y accéder; il a été supprimé à une date inconnue, et remplacé par un escalier de meunier en bois.
Ce bâtiment, en moellons de calcaire et terre, a conservé son caractère d’origine, malgré de nombreuses réparations et reprises de maçonnerie. En 1751, il est dit «en très mauvais état»; sont-ce les conséquences du tremblement de terre de Loudun?
Un aveu de 1656 décrit: «un coullombier compossé aveq six cents trous basty a chau et a sable aveq un daum au dessust…Le portail fourni d’une grande porte (..?) de bois de chesne clouée et ferée de poutre».
Ce colombier se trouvait à gauche du portail, dont on aperçoit le pilier droit, à l'emplacement du tas actuel de pierres recouvert de végétation.
Personnalités liées à la commune
François Rabelais est né au hameau de la Devinière en 1494 (voir Musée Rabelais, Maison La Devinière)
D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, «on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année».
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Élection invalidée par le tribunal administratif d'Orléans[21].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Quartas sitas in Pago Turonico, in Vicaria Caynonensi, in Curte Sulliacensi, 16 février 999 (Bibliothèque municipale de Reims, coll. Tarbé, no14 ; Bibliothèque nationale de France-Coll. Gaignières, t. 192, fol. 141, charte d’Archambault, archevêque de Tours); Curtis Sulliacensis, 1114 (Bibliothèque nationale de France-Coll. Dom Housseau, charte de l’abbaye de Fontevraud); Johannes Flandum, parochianus de Sulleio, 1247 (Archives nationales-JJ 274, Querimoniae Turonum, no486); Dicit Hamericus le Roi, de parrochia de Sullé, 1247 (Archives nationales-JJ 274, Querimoniae Turonum, no1045); Johannes de Herzeio, parochianus de Suleio, 1247 (Archives nationales-JJ 274, Querimoniae Turonum, no1053); Le fort de Suilly, mars 1376 (Archives nationales-JJ 108, no238, fol. 137); Seuilly l’Abbaye, XVIIIesiècle (Carte de Cassini).
«Élection invalidée: un nouveau maire à Seuilly», La Nouvelle République du Centre-Ouest, (lire en ligne).
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